Pourquoi la banque centrale suisse a abaissé par surprise ses taux d'intérêt ?

[@hugomexx292]

Et nous aussi il nous faut ne baisse de taux des avril

[@arthurlemaire2046]

Le Burten Wartenberg ??? C'est pas en Allemagne.... en revanche le Baden-Württemberg si.

[@fredbaland]

arrête y s'est donné du mal :°))

[@DestinyJoseph-q5s]

Donner la priorité à une gestion efficace des finances personnelles est plus important que le montant économisé, quelle que soit la source de revenus. Consulter un conseiller financier certifié peut proposer des stratégies spécifiques pour optimiser les résultats financiers en réduisant les dépenses et en augmentant les revenus, qu'ils soient gagnés grâce à un emploi ou à un investissement.

[@edwinhubble488]

Eh bien si beaucoup d’économistes s’attendaient à ce que la bns baisse les taux

[@mottetar]

L'essentiel n'a pas été énoncé. Tout d'abord, la hausse des prix n'est pas de l'inflation. L'inflation est un phénomène monétaire. Cela peut entraîner une hausse des prix, ce qui est fréquent mais pas systématique. En revanche, la hausse des prix est le résultat de l'équilibre entre l'offre et la demande pour un produit ou un service : si l'offre diminue (problème de rareté ou d'approvisionnement) ou si la demande augmente (lorsque les salaires ou le volume de crédit sont en hausse) , il y a hausse de prix. L'inflation se produit lorsque la masse monétaire augmente, c'est-à-dire lorsque plus d'argent est injecté dans l'économie. C'est ce qui s'est produit récemment lors de la pandémie du Covid-19 : les banques centrales ont fait tourner la planche à billets pour injecter des masses d'argent dans leurs économies. En principe, la croissance de la masse monétaire est censée suivre la croissance de l'économie. Là, on était très largement et très fortement au-dessus. Comme les biens et services disponibles n'ont pas augmentés, il y a eu inflation. Celle-ci, s'est d'abord produite sur les actifs (immobiliers, actions, cryptos) et elle n'a entraîné une hausse des prix des biens et services que 2 ans plus tard. La BNS avait augmenté sa masse monétaire (M2) comme toutes les autres banques centrales, toutefois dans une moindre proportion. Mais contrairement aux autres banques centrales, elle a pratiquement cessé d'injecter des liquidités mi-2021 et a commencé à retirer des liquidités légèrement mi-2022 puis fortement fin 2022, pour lutter contre l'inflation, justement. Aujourd'hui, la masse monétaire est revenue au niveau de... 2016 ! En retirant autant d'argent de l'économie, cela entraîne une forte baisse de öa croissance, avec un risque élevé de récession (d'où la relative augmentation du taux de chômage). Dans la mesure où la bataille contre l'inflation est gagnée, la BNS a voulu donner un ballon d'oxygène à l'économie en rendant le franc suisse moins attractif car servant moins d'intérêts que d'autres monnaies et cette dépréciation va servir l'exportation qui est le principal poumon de l'économie suisse. Bref, la BNS a parfaitement su gérer les excès d'injections monétaires rendus nécessaire pour lutter contre la crise due au Covid-19, éviter une hausse de prix trop forte en évitant que l'inflation monétaire ne se propage trop et maintenant elle essaie d'éviter que cette cure drastique qu'elle a appliqué depuis 18 mois ait trop d'effets négatifs sur l'économie. Pendant ce temps, la dette publique de la Suisse est quasiment redescendue au niveau de 2018/2019, à 40% du PIB grâce au retour dans le vert du Budget de l'Etat dès 2022. La baisse des taux d'intérêt de la BNS va aider le gouvernement à ne pas avoir trop d'intérêts de la dette et donc à continuer de réduire son endettement. CQFD,

[@lapin3657]

Déprécier le franc suisse, tout est là…

[@edwinhubble488]

Quand t’as une inflation qui sort 6 mois de suite en dessous des 2% où est la logique de maintenir des taux « élevés « 🤦‍♂️🤦‍♂️