Raisonnement et biais cognitifs : quand notre cerveau nous joue des tours

🗓️ Mardi 14 mars 2023
📌 Bibliothèque municipale de la Part-Dieu
🔎 Ils peuvent influencer nos décisions, nous rendre vulnérables aux "fake news", ou nous empêcher de changer d’avis… Bien souvent inconscients, les biais cognitifs sont nombreux et impactent notre vie quotidienne dans tous les domaines. Après avoir exploré les bases du raisonnement humain et de la pensée logique, cette conférence vous permettra de découvrir comment le cerveau peut parfois prendre des raccourcis pour traiter des informations, conduisant à ces fameux biais cognitifs.
🗣️ Jérôme Prado est chercheur et spécialiste des neurosciences cognitives du développement au CNRS, il est membre du Centre de recherche en neurosciences de Lyon. Ses recherches se concentrent sur les mécanismes cognitifs et neuronaux qui sous-tendent le développement de la pensée logique et mathématique chez les enfants et les adolescents.
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#SDC2023
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[@fabienneleroy4849]

Selon moi, il y a pleins de biais cognitifs ici. Par exemple, vous parlez d'intuition, alors qu'il s'agit plutôt si j'ai bien compris, de fonctionnements induits et cela fausse a mon sens tout le reste du raisonnement. Alors oui, un pourcentage certain d'individus préfèrent le confort d'un discourt tout cuit et rassurant à la recherche fastidieuse des chiffres, preuves, tests etc.. Lorsque l'on voit ces "fact checkeurs" dire a propos de l'affaire du COVID : on a dit beaucoup de connerie mais c'est parce que l'on ne savait pas ! Il serait temps de mettre fin a ces pratiques de la pensée unique et remettre du débat et de la preuve dans les discours.

[@patricedelestre3156]

L'inconscient est composé de deux entités distinctes qui sur certains sujets peuvent être opposées, et comme toute intuition vient de l'inconscient, il y a de bonnes et de mauvaises intuitions. Suite à ce qui fait un lien, la bonne vient toujours de l'entité principale qui est extrêmement rapide et est donc présente en moins de deux secondes, passé les trois secondes, c'est très souvent une mauvaise venant de l'entité secondaire qui est assez lente. Systématiquement après réflexion, donc plus de deux secondes, une intuition sera une mauvaise. Quelque chose de bon ne peut venir soit qu'aussitôt, soit d'une pure réflexion exempte de la moindre intuition pendant cette réflexion. Une personne simple mais très intuitive est bien meilleure que tout intellectuel, quant aux relations humaines. Ce n'est pas un hasard si nos élites très mauvais humainement sont tous des intellectuels. Dès le début j'ai eu l'intuition, validée par la réflexion, que je n'aurais pas le covid, ce qui tombait bien, je n'avais pas l'intention d'être vacciné, et je ne l'ai pas eu, bien que pas vacciné. Je fais partie d'un groupe de 10 amis, dont les 9 autres, tous vaccinés l'ont eu, ce que j'avais prévu, sauf pour celui qui l'a eu en dernier. Il n'y a pas de hasard, personne ne tombe malade par hasard, la maladie étant bien avant tout une information.

[@Litternature]

Je crois qu'une mémoire de travail, cela peut aussi se rafraîchir grâce à des "traces" accessibles, en cas de déficit de routines

[@christianlagarde4818]

Si C est adopté, 400 personnes périront. Cela ne dit rien des 200 autres personnes. Alors que si A est adopté il est précisé que 200 personnes survivront. Exemple très moyen...

[@franklinturtletek8957]

C'est dans ce genre de secteur que la méditation apporte le plus. Car quand on se rend compte que les pensées ne sont que des reliquats du passé on peut limiter leur influence sur nos conclusions - qu'elles soient conscientes ou non.

[@patricedelestre3156]

La pensée doit être globale car ce qu'il y a à savoir porte sur une globalité qui est la vie. Partant de là la méditation qui porte sur un certain sujet, et uniquement celui-ci, est une connerie majeure en tant que réflexion, la réflexion devant être globale. Ce sont des liens qu'il faille trouver pour ne former que deux familles, l'inconscient, ou cerveau d'origine étant composé de deux entités distinctes, de par leur fonction. Les biais viennent de l'entité principale de l'inconscient qui oriente la pensée pour la faire aller là où elle veut qu'elle aille, et ça peut aller d'une chose à son contraire selon les personnes. Elle rend encore davantage mauvais ceux guère bons et encore meilleurs ceux plutôt bons que mauvais. Il est à noter que les rares personnes, moins d'une sur 400 actuellement, pour qui dans leur couple il y a de l' Amour sont bien meilleures, et de très très loin, que les autres, ce qui n'est pas un hasard, ceci montrant l'importance de l' Amour, qui est un mécanisme, si on peut dire, à 100% inconscient, généré par l'entité principale de l'inconscient, mais aussi interdit chez plus de 399 personnes sur 400 par l'entité secondaire de l'inconscient, la conscience, soit nous, n'y jouant aucun rôle, au mieux le constatant et généralement ne constatant strictement rien, bien que celui-ci soit pourtant généré et présent chez ces personnes.

[@franklinturtletek8957]

@@patricedelestre3156 tu confonds pensées et réflexion déjà à la base. Penser n'est pas réfléchir, c'est même son contraire. La pensée surgit d'expériences passées, se projetant parfois sur le futur - Ah mais si il a déjà fait ça il pourrait faire ça maintenant, par exemple. La réflexion se situe dans l'instant présent - il y a tel ou tel paramètres à prendre en compte, il risque donc d'en résulter ça. Et dans ton argumentaire il y a cette notion de bien et de mal qui me dérange. Le bien et le mal sont culturels et temporels, donc justement issus de la pensée, pas de la réflexion. Quand à ce que tu appelles l'amour, le comparant à un mécanisme, ne peut-être qualifié ainsi. On aime quelqu'un pas pour son comportement ou ce qui nous renvoie mais on l'aime point barre. Son comportement fera qu'on pourra être proche ou non mais ceci est un contrat social pas un sentiment. Quand aux couples il y a d'autres paramètres qui rentrent en compte encore, désir sexuel et dépendance affective entre autres, pour valider l'entité couple. Mais débattre de tout ça en détail ici est peu utile, c'est un sujet qui demanderait des pages et des pages d'élaboration pas quelques caractères dans un fil de discussion. Bonne continuation.

[@Patisserie-1]

Raisonnement est Biais cognitif ! Ou comment denoncer les comportements complotiste en utilisant une institution qui au delà de tout soupçon !

[@Litternature]

on aurait aimé la définition de "heuristique" :-)

[@patricedelestre3156]

Déjà ce n'est pas notre cerveau mais celui de la personne de laquelle nous faisons partie, adjoints à ce cerveau qui n'est donc pas le nôtre. Partant de là rien de la réalité ne peut être compris. Une question qui va vous le montrer. Si absolument personne, en conscience, ne décide de quoi que ce soit de l' Amour qui est pourtant pour l'humain une chose forcément extrêmement importante, voire de loin la plus importante, sinon la littérature n'en serait pas pleine à ras bords depuis qu'elle existe, et pas qu'elle d'ailleurs, pour quelle étrange raison pourrions nous, en tant que conscience, décider par contre du reste, soit de ce qui motive les autres choses concernant l'action de l'humain, ou si l'inconscient, soit le cerveau d'origine de l'humain, en décide pour notre personne, pourquoi ne déciderait il pas aussi de tout le reste, tout ce qui meut l'humain, puisque décidant du principal?