Une grande nostalgie s' empare de moi quand je pense aux dizaines de fois où j' empruntai ce train avec mes parents. TRAIN 407 au départ d' Austerlitz, 2 wagons compartiments couchettes WASTEELS en queue de train pour un départ vers 19 h pour Madrid Chamartin. A Madrid, ces deux wagons étaient raccrochés à l' Iberexpress avec une traversée complète de Madrid vers la gare d' Atocha direction le point le plus austral d' Europe : ALGECIRAS. Plus de 30 heures de train plus tard après notre départ d' Austerlitz toujours dans notre compartiment couchettes, nous arrivions au bout de l' Europe face à l' Afrique pour passer nos vacances sur la Costa del Sol. J' aurai aimé encore pouvoir le faire Mais désormais il n' existe plus de liaison ferroviaire directe avec Madrid passant par Bordeaux et le pays basque. Le TGV Ouest actuel maintenant qui remplace ce train vers L' Espagne fait d' Hendaye son terminus fournissant un service merdique aux voyageurs puisqu' obligeant tous les passagers à effectuer un transbordement pénible de leurs personnes et valises lourdes vers les trains de la RENFE pour pouvoir continuer leur voyage vers l' intérieur de la péninsule ibérique. Il faut maintenant pour entrer en Espagne sans descendre du train partir de Gare de Lyon vers Barcelone avant de pouvoir se diriger depuis Barcelone vers la capitale espagnole soit un rallongement de trajet comme du prix du billet défiant le bon sens. Ce manque de vision a déroulé le tapis rouge à l' avion sans autre concurrence possible.
@philippehoyez93983 жыл бұрын
Plusieurs fois j'ai pris ce train qui effectivement permettait de gagner beaucoup de temps entre Paris et Madrid, sans devoir transiter à pied à la frontière, alors qu'avec un train 'normal' en provenance de Paris vous arriviez à la frontière au petit matin, il vous fallait passer à pied celle-ci. Et lorsque je prenais place dans le train espagnol aux alentours de 8 heures du matin, je devais me faire une raison car j'allais passer 10 heures dans ce train avant d'arriver à Madrid Chamartin à 18 heures. Quelle époque ! Dans le sens contraire c'était encore plus épique avec le train traditionnel, car celui-ci accumulait du retard sur son trajet espagnol pour diverses raisons climatiques et accidentelles (neige, panne de locomotive, traversée des voies par des voyageurs imprudents) et lorsque nous arrivions à la frontière, j'avais toujours la hantise de ne pas arriver à temps pour continuer mon voyage vers Bruxelles. Mais heureusement, il y avait un changement de locomotive. En effet la Puerta del Sol était alors tractée par une CC6500 locomotive ultra rapide et fleuron de la SNCF et l'accompagnateur français du train me rassurait à chaque fois : vous verrez nous serons à l'heure à Paris Austerlitz. En effet cette machine développait toute sa puissance entre Bordeaux et Paris qui était parcouru d'une traite et lorsque je croisais l'accompagnateur sur le quai à Paris, il me disait : mission accomplie. Autre anecdote : lors d'un retour de Madrid, une charmante dame espagnole avec qui je partageais le compartiment couchette, était taquinée par l'accompagnateur espagnol du train car elle portait le même nom que Santiago Carrillo, le chef du parti communiste espagnol de l'époque. Visiblement celui-ci ne faisait pas partie de leurs amis respectifs. Heureusement la dame était d'excellente composition et cela finissait même par nous amuser! En conclusion, les voyages en train sont toujours l'occasion de rencontres immémorables !
@mariogambrelli3 жыл бұрын
Bonsoir, j'ai pris la Puerta del Sol en 1987. Ce train arrivait régulièrement à Bordeaux avec une ou deux heures de retard, soit-disant à cause des Espagnols. Je ne sais pas si on changeait toujours les bogies à Hendaye ou s'il fallait descendre du train... Toujours est-il qu'à deux heures du matin, il y avait des gens allongés sur les banquettes, dans les couloirs etc. Dantesque !
@christiansesena877611 жыл бұрын
Début de carrière! Puerta del Sol des trains disparus !