À la fin du film, ce ne sont pas des extraterrestres mais des robots et du coup ça à beaucoup plus de sens dans la mesure où la quête de David (retrouver sa mère) résonne avec la quête de ces robots qui cherchent à savoir qui étaient leurs créateurs. La tragédie de David, c'est qu'il est prisonnier de sa programmation, il ne pourra être libre qu'en recevant l'amour de sa mère. Par exemple, il tente de mettre fin à ses jours en se jettant du haut de la tour, mais n'étant pas un être vivant, il ne peut pas mourir. Il reste prisonnier des glaces et de sa programmation pendant 2000 ans avant d'être enfin libéré par les robots archéologues. Ce n'est qu'après avoir pu vivre une journée parfaite avec sa mère, même si ce n'est qu'un simulacre, qu'il peut s'émanciper de sa programmation, qu'il devient un vrai petit garçon comme Pinocchio, qu'il accède à la conscience et qu'il devient enfin "vivant", et donc qu'il peut enfin mourir.

Et bien déjà, j'aurai tendance à classer The Substance dans cette même catégorie que Malignant, à savoir un film bis qui s'assume comme tel sans chercher à jouer sur une quelconque nostalgie ou à prétendre réinventer le genre. La saga Terrifier à l'air aussi de jouer dans cette catégorie, même si comme toi, je me suis arrêté au premier.

@@MonsieurBobine J'ai pas encore vu The Substance mais ça ne m'étonne pas venant de la réalisatrice de Revenge. ^^ Il est sur ma liste des priorités.

Après, c'est aussi le propre des films de James Wan d'être des éponges qui ont absorbé toutes ses influences et il serait difficile d'en faire un catalogue exhaustif ou même de savoir laquelle a été plus importante que l'autre ^^.

@@MonsieurBobine Pour sur! D'ailleurs même si je me disais " Tiens le générique me rappelle Seven, tiens ça me rappelle Martir et la Basket Case, j'ai passe un super moment.

Si c'est ce que tu retiens de la critique de Moissakis c'est que t'as rien compris à ce qu'il dit. Il parle plus des règles du genre que des règles DE genre (horreur vs. Genre au sens "sexe").

@@baptisteremond2705 ma première partie ne concernait pas forcément Stéphane Moïssakis. J'ai juste pris son exemple car ce critique est proche des goûts de Julien (enfin je pense..)

Je comprends qu'on puisse ne pas adhérer au film... Cependant, c'est l'exact opposé d'un court-métrage avec du fric... Non seulement le budget n'est même pas de 20 millions (ce qui est peu au vu des ambitions visuelles du film), mais Coralie Fargeat a révélé que le premier montage durait 5h !

Je peux comprendre la frustration de voir ce film en particulier se faire encenser, et j'avoue avoir souvent le même type d'agacement quand je vois des critiques réhabiliter des genres et des cinéastes sur lesquels ils crachaient ouvertement deux décennies plus tôt... Mais finalement, c'est une posture assez stérile qui finit par reproduire les mêmes travers que ceux d'une certaine critique institutionnelle, en se focalisant notamment sur la question de la légitimité. Fondamentalement, Coralie Fargeat n'est pas responsable de l'échec critique des films de Yuzna, pas plus qu'on ne peux lui reprocher le succès de son film. Quoiqu'on en pense, The Substance est un vrai body horror qui ne se cache pas derrière un vernis intellectualisant pour se hisser au dessus des codes du genre. Son approche frontale de ce genre est bien plus proche de celle de Brian Yuzna où de Stuart Gordon que de Cronenberg. Coralie Fargeat ne cherche jamais à réinventer le Body Horror, au contraire, elle y voit le genre parfait pour mettre en images ses obsessions sur les effets d'un certains regard sur les corps, une thématique qui est présente dès le tout début de sa courte filmographie. En gros, elle a fait le film qu'elle voulait faire comme elle voulait le faire. Dès lors, ça n'a pas vraiment d'intérêt pour moi de comparer The Substance à d'autres films qui seraient plus gores ou plus viscéraux. Tout au plus, je préfère au contraire me réjouir du succès d'un tel film (qu'on peut tout à fait trouver décevant) dans la mesure ou il peut contribuer à desserrer un peu les fesses d'un genre qui se prenait un peu trop au sérieux depuis deux décennies. De la même manière, je n'ai pas du tout aimé les Dune de Dennis Villeneuve (et je l'ai fait savoir à plusieurs reprises sur la chaîne) et pourtant, je préfère que ce soit ce style de films qui cartonne en salle plutôt que des Marvelleries fabriquées à la chaîne.

@@MonsieurBobine Autant ce film m'a beaucoup parlé sur ses thématiques autant je trouve que si on l'examine sous l'angle du genre il est assez faible je suis en dualité sur le sujet. Le fait que personne n'ait compris les règles de la Substance (et tu le dis toi même vu le débat entre vous) c'est quand même fondamentalement un manque dans le film. Personnellement ça m'a laissé en dehors de toute implication émotionnelle parce que je me suis trop posé la question tout le film : pourquoi elle fait ça si elle ne peut pas en profiter ?.J'ai fini par lâcher prise et a profiter de la fin quand même mais cet histoire de bien établir les règles pour pouvoir fixer l'étendue de la suspension d'incrédulité c'est la base d'un film fantastique/horreur et ça n'est pas fait ici. J'ai parfois l'impression que le message (qui est la force du film et qui me touche beaucoup) passe avant la volonté de faire un bon film d'horreur.

Alors certes, ça existait à l'époque ^^ Mais pas en même temps que des TV à écrans plat comme celle dans l'appartement d'Elizabeth, et tous les programmes étaient diffusés en 4/3 et non en 16/9 comme dans The Substance ^^.

C'est le morceau Memories de la B.O. de Top Gun, quand Tom Cruise il est tout triste que son wingman soit mort kzbin.info/www/bejne/eZWyeqd9brmJpKc

c'était pourtant justifié...

Ils ont défoncé le film, mais leurs arguments étaient construits, donc je ne pense pas qu'on puisse leur reprocher grand chose, le cas échéant

De ce que j'ai écouté, ils étaient beaucoup dans l'analyse à chaud sans avoir cherché les thèmes, sans avoir creusé sur la mise en scène et se sont focalisés sur les références en disant "ouais calme toi t'es pas Kubrick" alors que bon... Kubrick c'était pas non plus le génie absolu quoi.

@@alexandrebozier4703 Absolu, je ne sais pas, mais génie, comment dire? Bah si, complétement en fait haha. Mais pour en revenir au cœur du sujet, ils abordent assez longuement les thématiques et le concept - relativement bancal - de SF du film. Après, évidemment que ca reste une analyse à chaud, c'est le principe de l'émission, quoi Perso, j'ai effectivement trouvé que The Substance était un film assez épais, maladroit, voire stupide. Mais ceci étant, je suppose qu'il y a aussi des éléments pour défendre le film et c'est vrai que ca aurait pu etre intéressant d'avoir quelqu'un pour le défendre lors de l'émission, le cas échéant

@@alexandrebozier4703 Absolu, je ne sais pas, mais génie, comment dire? Bah si, complétement en fait haha. Mais pour en revenir au cœur du sujet, ils abordent assez longuement les thématiques et le concept - relativement bancal - de SF du film. Après, évidemment que ca reste une analyse à chaud, c'est le principe de l'émission, quoi Perso, j'ai effectivement trouvé que The Substance était un film assez épais et maladroit, voire stupide. Mais ceci étant, je suppose qu'il y a aussi des éléments pour défendre le film, il divise beaucoup

C'est pareil xD

¯\_(ツ)_/¯

J'ai vu Revenge et The substance, j'ai aussi l'impression d'être depuis dans un monde parallèle où Fargeat est une grande réalisatrice, c'est effrayant, on est tombés si bas que ça ?

¯\_(ツ)_/¯

Scandaleux? J'ai pas trop aimé le film non plus, mais bon, chacun ses goûts, non?

Je t'envie parce que si c'est le pire film que t'as vu t'as du voir des sacrés bons films toute ta vie quand même. Dose mon reuf.

Le monde dans lequel évolue Elizabeth est assez surréaliste dans l'ensemble, et l'époque où se déroule le film est indéfinissable. Dans l'ensemble, je suis d'accord avec toi, ce sentiment d'irréalité permet de faire fonctionner le récit de manière purement allégorique sans que l'on ait à se soucier de sa vérisimilitude.

Je suis plutôt d'accord avec vous. L'ambiance années 90 est cool, mais elle arrive avec de tels sabots! Le côté psycho et robot des gens de "l'industrie" me dérange un peu aussi. On peut tout à fait les faire passer pour des clowns sans âme, sans avoir à caricaturer à l'extrême... La plus grosse incohérence maintenant : Les 2 MÊMES personnes, issues du même corps, du même cerveau etc ne semblent pas du tout être connectées 😮. Elles entrent en compétition alors que c'est littéralement la même CONSCIENCE qui pilote les deux corps! Bref, un film qui aurait pu réussir, mais qui est finalement trop confus.

@Valmont646 me voilà rassuré... je ne suis pas un vieux machin tout aigri lol

Le dernier podcast de Capture mag, Sale Temps Pour un Film, va à l'encontre du consensus.

@@Jonathan-cs2mr ah bin j'ai pas voulu écouter pensant n'avoir qu'une redite... je vais y aller de ce pas.

@@Vintubateur ben si

Alors non, il y avait le grand format dont on parle dans la vidéo qui faisait environ une heure avec des exclusivités, des interviews et des infos de première main. Rien à voir avec ce qui se fait de nos jours.

@MonsieurBobine Ah d'accord car j'ai un vague souvenir (je suis né en 91) et j'en parlais avec ma mère qui me disais que c'était un peu comme des flash info, ça durait 5/6min , mais bon ça date tellement que elle se souvient sûrement pas très bien.

@MonsieurBobine après aujourd'hui mine de rien on est quand même gaté, entre les bonnes chaînes comme la tienne, les podcast Capture Mag ect.. À ce niveau la on est mieux qu'avant, car avant Internet on était loin d'avoir accès à autant de contenu cinéma