Vous ne me croirez jamais...
3:25
Пікірлер
@Pierre-ww5yc
@Pierre-ww5yc 13 күн бұрын
Terriblement intéressant, merci ! Pensez-vous un jour publier des fiches récapitulatives des infos de vos vidéos ? Ainsi, tout ce savoir ne serait pas perdu!
@danstonassiette3254
@danstonassiette3254 11 күн бұрын
Merci ! Je n'y avais pensé, ça peut être une bonne idée en effet. Je me pencherai sur l'idée. Sinon, vous pouvez retrouver toutes mes sources en description
@topvideogamesandanime4553
@topvideogamesandanime4553 19 күн бұрын
la tomate c'est un legume
@philippetarnier9026
@philippetarnier9026 Ай бұрын
Les bons produits, la découpe, les cuissons, les vins, la crème, le beurre et la sauce.
@aarmani4287
@aarmani4287 Ай бұрын
Vous auriez du vous abstenir sur votre couplet anti patriote et votre éloge idylique du melting pot
@danstonassiette3254
@danstonassiette3254 Ай бұрын
Merci d'être passé ❤
@arnaudkm5898
@arnaudkm5898 Ай бұрын
(29) Je vous signale qu’aujourd’hui en Normandie, on trouve la « Normande » qui est une race bovine française originaire de Normandie, animal emblématique de cette région, qui produit un lait de qualité, riche en protéines (TP le plus élevé des races en France) autant qu’en Matière Grasse ce qui participe fortement à la notoriété des AOC fromagères de Normandie (Camembert de Normandie, Pont-L’évêque, Livarot et Neufchâtel) tant en France qu’à l’étranger. Elle est issue de trois races locales de Basse-Normandie, rassemblées au XVIIIème siècle : la Cotentine, l’Augeronne et la Cauchoise. (30) La Normande est la 2e race bovine laitière en France, localisée principalement dans le Grand-Ouest et aussi utilisée pour la production de viande, appréciée pour sa tendreté et sa qualité, ce qui n’est pas le cas de la Pie Noire bretonne. (31) En comparaison, on estime qu’il y a environ 400.000 vaches de race Normande en France, la très grande majorité étant concentrée en Normandie, notamment dans le département de la Manche, qui est un bastion historique de cette race. Bien qu’il soit difficile de trouver un chiffre exact uniquement pour la Normandie, la Prim’Holstein de « Normandie » représente certes une majorité mais équilibrée avec la Normande (certains disent 55% contre 45%). (32) Certes les deux races produisent du lait de haute qualité. Cependant, le lait de la Pie Noire a connu un désintérêt majeur des éleveurs bretons qui lui ont préféré la productivité la Prim’Holstein et par ailleurs le lait de la vache Normande (mieux préservée) est tout de même considéré comme supérieur pour la fabrication de produits laitiers artisanaux en raison de sa teneur plus élevée en matière grasse et en protéines. Cela donne au lait une richesse et une onctuosité qui sont très appréciées pour les fromages et autres produits laitiers gourmands - dont la tradition fromagère n’existe pas vraiment en Bretagne : angle mort de votre vidéo sur la « gastronomie bretonne ». (33) En effet, les fromages y sont rares car longtemps mal considérés par la population (le fromage « laezh brein » : lait pourri était méprisé par un stigmate social à savoir pour ceux qui ne pouvaient se payer de la viande), il a fallu attendre l’exemple de la réussite du camembert et des fromages de monastère pour que la Bretagne y voit une opportunité commerciale notamment au travers des monastères bretons (chez les cisterciens à Timadeuc dans le Morbihan en 1841), ce qui a conduit, aujourd’hui, la Bretagne à fabriquer beaucoup de fromages en raison du fait qu’elle soit devenue la première région laitière (20% de la production française) mais en fabriquant beaucoup de feta ou de mozzarella. (34) Contrairement à certaines régions françaises comme l’Auvergne, la Savoie ou la Normandie, la Bretagne n’est pas traditionnellement connue pour une grande variété de fromages célèbres au-delà de ses frontières. Ses produits ont souvent été destinés à une consommation familiale ou locale. (35) Vous auriez pu parler tout de même des fromages emblématiques de Bretagne (même si peu connus en dehors de la Bretagne) : Le Fromage de Rennes : Traditionnellement fabriqué à partir de lait de vache ou de chèvre, il est l’un des plus anciens fromages bretons. Le Gavotte : Un fromage frais originaire de l'ouest de la Bretagne. Le Klegereg : Un fromage de chèvre originaire du village de Cléguérec. (36) C’est avec le développement économique de la Bretagne à partir du XXème siècle et l’intérêt touristique pour cette magnifique région, que se développe un regard plus gourmand sur les spécialités et les mets bretons, avec une meilleure distinction entre les différents terroirs de la Bretagne. La croissance économique accompagne un accroissement de la qualité et de la variété de l’alimentation, puis beaucoup plus tard pour un raffinement culinaire. (37) Donc à considérer l’existence d’une gastronomie bretonne, elle n’est pas historique et est fort récente en Bretagne où s’est développée une offre gastronomique remarquable et remarquée (notamment avec Olivier Roellinger à Cancale, rare 3 étoiles dans l’histoire culinaire récente de Bretagne) avec une très forte progression ces dernières décennies. À titre de comparaison avec la référence du Guide Michelin 2024, il y a 33 restaurants bretons ayant une étoile, 3 ayant deux étoiles, aucun ayant trois étoiles, contre uniquement 14 étoilés toutes catégories en 2000, et 4 étoilés en 1980. (38) Néanmoins pour répondre à la fierté bretonne et au « kikiri » (cocorico en breton), il faut noter qu’il y a eu de grands chefs bretons exilés dans le « pays à côté de la Bretagne » dans sa capitale, à partir de 1962, comme Auguste Perrot, Bernard Pacaud, puis plus tard Alain Passard, Christian Le Squer par exemple. (39) Donc ce qui, semble-t-il, marque les Français et ce qu’ils recherchent quand ils pensent à la Bretagne, c’est surtout une cuisine de terroir réconfortante et même parfois gourmande, avec des techniques de cuisine relativement simples et rustiques, mais efficaces et populaires : les Crêpes et Galettes, le Cidre, le Far, le Palet … d’autres plats emblématiques restent cantonnés à la Bretagne comme le Kig Ha Farz et le Kouign-amann qui fait cependant une petite percée discrète à Paris. (40) Il ne s’agit donc pas de plats gastronomiques par essence.
@danstonassiette3254
@danstonassiette3254 Ай бұрын
Eh bien... Merci Arnaud pour toutes ces précisions. Je vais devoir écrire mes vidéos avec vous désormais 😜 Ma réponse sera bien plus courte mais j'ai pris le temps de vous lire. Il y a évidemment des raccourcis et éléments non évoqués dans mes vidéos, pour la raison que je ne fais pas une encyclopédie exhaustive mais une vidéo de vulgarisation. Et dans la vulgarisation il y a des aspects à prendre en compte, au delà du sujet lui-même, à savoir retenir l'attention et être synthétique pour éviter de faire une vidéo de 2h. Cela passe par des choix éditoriaux, tourner certaines séquences en dérision pour garder l'attention du spectateur, ne pas forcément revenir sur des concepts évoqués dans des vidéos précédentes (comme la cuisine et la gastronomie, ou le fait que beaucoup de concepts culinaires soient justement très flou), et aussi avoir une cohérence dans la narration du début à la fin, ce qui se traduit parfois par des approximations subjectives, comme pour les vaches. Le sujet était très vaste et ça n'a pas été une mince affaire que de réduire à 22 minutes l'histoire de la Bretagne, sa culture, sa cuisine, une interview et des blagues 🙃. J'ajouterai que je met des liens en description pour étayer mes propos et permettre à chacun d'aller plus loin. La vulgarisation a pour but premier de rendre abordable à tous le savoir, et donc l'objectif est de donner envie de s'intéresser à un sujet sur lequel on ne s'est parfois jamais posé de question. D'où mes choix de sujets souvent décalés. Merci d'avoir pris le temps de rédiger tout ça, je suis conscient d'avoir encore une marge d'amélioration et c'est aussi avec des critiques constructives comme ça que je peux améliorer le contenu de vidéo en vidéo. N'hésitez pas à m'écrire sur Instagram si vous souhaitez échanger davantage.
@arnaudkm5898
@arnaudkm5898 Ай бұрын
@@danstonassiette3254 Tout d’abord, merci d’avoir pris le temps de me lire et de me répondre. J’ai cette tendance - parfois pénible - de rechercher l’optimum de la précision et de la clarté ; mais c’est comme un peu faire de la gymnastique cérébrale. Il est vrai que je serai bien incapable de réaliser de telles vidéos surtout en un temps limité. Je comprends vos contraintes combinées avec le souhait de réaliser un format attractif et teinté d’humour. J’avoue que j’ai été piqué - gentiment et avec le sourire - au vif quand vous avez parlé de la « Bretonne Pie Noir » et de la « Prim’Holstein » attribuée au berceau normand. Pour ma part, je regrette que les différents cheptels en France (comme pour les fruits et légumes) se soient ainsi odieusement uniformisés au service absolument servile du productivisme. Je n’ai rien contre cette pauvre « Prim’Holstein » ; mais contre ses promoteurs et éleveurs qui la soutiennent au mépris des races endémiques, pourtant totalement adaptées à leur environnement. De ce point de vue, les paysans tant bretons que normands sont devenus des agriculteurs renvoyant à des réalités et des perceptions différentes historiques, culturelles et économiques du monde rural évoquant une approche plus moderne, technique (à tendance de synthèse) et commerciale condamnant à la disparition des modes de culture plus traditionnels, familiaux et diversifiés, et souvent plus sains. Mais étonnamment les agriculteurs bretons n’ont pas eu beaucoup de scrupules à liquider la Bretonne Pie Noir alors que les normands ont eu plus à cœur de conserver le patrimoine génétique des races normandes. En plus, malheureusement, le lait breton est majoritairement issu de « Prim’Holstein » avec beaucoup de lait « conventionnel ». Heureusement les chiffres de 2022 indiquaient que la Bretagne s’engage dans une voie dynamique vers le « bio » et avait une légère avance sur la Normandie en termes de nombre d'exploitations laitières biologiques. Mais la tendance évolue rapidement et les « fromages au lait cru » normands sont un fort accélérateur surtout avec une augmentation des producteurs artisanaux de camembert en Normandie, motivée par une demande croissante pour des produits de qualité, authentiques et locaux. Cette tendance est soutenue par des initiatives locales et régionales visant à préserver et promouvoir les traditions de fabrication du camembert de Normandie bien que les données précises soient difficiles à recueillir. Donc en l’état, je choisis de manière générale le lait normand issu de Normandes (comme pour la viande) ou même mieux de Jersiaises (oui on peut en trouver à Paris) pour répondre à votre question dans votre vidéo car le « lait breton » est très majoritairement de Prim’Holstein. Évidemment par chance lors de séjours en Bretagne, j’ai pu trouver du lait de Bretonne Pie Noire, alors je valide. Mais j’en ai jamais trouvé à Paris et rarement trouvé autrement que dans des magasins locaux car les producteurs privilégient les circuits directs ou courts - ce qui est en soi très bien. En tout état de cause, merci de vos vidéos, je sais l’exercice difficile. Bon courage à vous et au plaisir de voir vos prochaines vidéos.
@arnaudkm5898
@arnaudkm5898 Ай бұрын
(19) En effet, alors qu’aujourd’hui la Bretagne est avec les Pays de la Loire une des régions les moins marquées par la pauvreté, elle a connu une grande pauvreté même dans la noblesse bretonne, ce qui explique une cuisine simple et rustique pendant des siècles. (20) De plus, la domination par un climat océanique dont les pluies hivernales favorisent notamment par lessivage des sols, a un fort impact sur la qualité agronomique des sols à très grande majorité limoneux et acides, et sur le choix des cultures et de l’élevage (avec des pâturages moins riches que dans d’autres régions). (21) Aussi, jusqu’au XIXème siècle, l’alimentation bretonne est qualifiée de très simple ; elle se compose de bouillie, crêpes ou galettes de sarrasin ; de pain de froment, de seigle ou d’orge ; de pommes de terre, de beurre, de lait ; de viande de bœuf ou de porc salée, mais seulement une ou deux fois par semaine, ou trois fois dans les maisons riches. Le poisson y est rare sauf pour la période de carême. Les fruits de mer et crustacés le sont étonnement tout autant. Le vin y est très rare, l’eau et parfois le cidre. Il existe quelques variétés de boissons alcooliques traditionnelles (liqueurs et spiritueux) mais rarement qui soient sorties des frontières bretonnes (chouchen, eau de vie de cidre, pommeau de Bretagne, hydromel) - alors qu’aujourd’hui on tente l’expérience du whisky, du gin bretons avec une certaine réussite hors la Bretagne. Les produits laitiers sont concentrés sur le beurre (salé bien évidemment « demi-sel »), la crème et le lait ribot. (22) Sur cette dernière catégorie, comme vous l’avez noté non sans humour et peut-être un peu de « chauvinisme », (8:24 et s.) vous vantez les qualités nutritives de la vache laitière de race bretonne par rapport à la race normande même si, reconnaissez-vous, la première est beaucoup moins productrice. Vous insistez particulièrement sur le fait que le lait breton est plus nourrissant et plus digeste que le lait normand. (23) Or pour soutenir votre compétition en faveur de la « race bretonne », vous comparez la « Pie Noir » qui serait traditionnelle de Bretagne avec la « Prim’Holstein » qui serait de Normandie. Il y a pourtant plusieurs erreurs dans vos éléments choisis pour cette comparaison. (24) Tout d’abord, la race « Prim’Holstein » n’est pas la race indigène de Normandie. Il s’agit d’une race, fruit de nombreux croisements génétiques, ayant pour racine la race holstein d’origine néerlandaise et développée par les éleveurs américains, puis introduite en France après les nécessités alimentaires issues de l’après-Seconde Guerre mondiale notamment du fait de la forte mortalité du cheptel bovin français à cette époque. Ainsi, les objectifs de sélection de l’époque sont de faire de cette race un type mixte, rebaptisée Française Frisonne Pie Noire (FFPN) en 1952. À partir de 1966, date de la première importation d’origine canadienne, l’utilisation de géniteurs de souche Holstein sera croissante. C’est alors que la Française Frisonne mixte se spécialise en production laitière en améliorant son gabarit et la qualité de sa mamelle. La race contient alors des animaux d’origine européenne et américaine. En 1974, tous les animaux de type hollandais sont englobés sous le terme de Françaises Frisonnes (FF), y compris les animaux à robe rouge (2% de la population raciale). L’importance de la Frisonne dans le cheptel national n’a fait que croître. En 1990, la Française Frisonne devient la Prim’Holstein. (25) Par ailleurs, vous semblez ignorer que la Bretonne Pie Noir dont le berceau de race comprend le sud-Finistère et le Morbihan est considérée comme une race locale à petits effectifs qui a frôlé l’extinction totale à la fin des années 1970 en dépit du fait qu’elle est très résistante et bien adaptée aux climats humides et aux pâturages pauvres de Bretagne. (26) Grâce à une politique ambitieuse de réintroduction et de préservation du patrimoine bovin avec, adopté en 2003, un second programme de sauvegarde génétique, le cheptel ne compte en 2020 qu’environ 2.500 femelles élevées par 450 éleveurs, dont 70 sont des agriculteurs professionnels. Ce nombre reste très faible, la race a été « ré-adoptée » dans sa région originelle. (27) Vous auriez pu parler du Gwell, qui est une spécialité traditionnelle bretonne très ancienne, originaire du Finistère. Il s’agit de « gros lait », un lait fermenté de production fermière, fabriqué à partir de lait entier de la fameuse vache de race bretonne Pie Noir. Ou encore l’expérience récente et limitée de la Tome de Rhuys. (28) Et savez-vous où l’on trouve le plus de Prim’Holstein en France ? La Bretagne, dans un contexte où 75 % des bovins élevés en Bretagne sont des Prim’Holstein, alors que la Normandie arrive en troisième position après les Pays de Loire. Donc votre « lait breton » est en fait un « lait normand » de race Prim’Holstein selon vos affirmations. Donc pas si qualitatif que cela selon vos critères.
@arnaudkm5898
@arnaudkm5898 Ай бұрын
(1) Merci pour votre vidéo bien sympathique. (2) Le sujet de l’histoire de l’alimentation en général est passionnante, celle de la Bretagne l’est donc tout particulièrement. (3) J’aime cependant porter la contradiction au risque d’irriter les susceptibilités régionales voire régionalistes. J’ai pris le temps de faire ce commentaire, certes un peu long, mais l’intérêt du sujet le mérite, je pense. (4) En effet, aujourd’hui le terme « gastronomie » est employé de manière très extensive, voire abusive, afin d’attirer un certain prestige à une tradition culinaire - qui est, pourtant souvent intéressante par elle-même, sans avoir besoin d’autres qualificatifs que sa propre richesse. Surtout que les deux peuvent cohabiter sans se recouvrir forcément : on peut autant parler d’une cuisine française que d’une gastronomie française qui lui est distincte, sans lui être par essence supérieure ; elle répond juste à des objectifs et des attentes différents. (5) La « cuisine » se réfère à l’ensemble des techniques, des pratiques et des traditions relatives à la préparation des aliments. Elle inclut les méthodes de cuisson, les recettes, et les ingrédients utilisés pour préparer des plats. Historiquement, la cuisine a évolué en fonction de l’apparition de nouvelles techniques de cuisson, de nouveaux ingrédients grâce aux échanges commerciaux et aux explorations, et l’influence des cultures voisines. (6) La cuisine est donc souvent associée à la préparation quotidienne des repas et aux traditions familiales et régionales. Elle est considérée comme une pratique domestique et communautaire, souvent transmise de génération en génération. Elle relève de la culture rurale et/ou populaire, ancrée dans la vie quotidienne. (7) En résumé, elle consiste à répondre aux besoins énergétiques de notre corps. La cuisine a toujours été une nécessité fondamentale pour la survie humaine. Les premières formes de cuisine remontent à la préhistoire, lorsque les humains ont commencé à cuire les aliments pour les rendre plus digestes et plus sûrs à consommer. (8) En revanche, littéralement, la gastronomie consiste à déguster des aliments. Ce terme définit aujourd’hui l’art et la science de « bien manger ». Le terme « gastronomie » est apparu plus tardivement, au XVIIIème siècle, et est souvent attribué à Joseph Berchoux, qui l’a popularisé en 1801 dans son poème « Gastronomie ». La gastronomie s’est développée à une époque où l’intérêt pour la culture et les arts s’est intensifié, notamment en France, et notamment avec son « savoir-vivre » dont les arts de la table avec la vaisselle en porcelaine, les couverts en argent, la verrerie en cristal et le linge de table dont l’artisanat français peut encore s’enorgueillir. (9) La gastronomie est axée sur l’appréciation des plats, la recherche de la qualité, et l’innovation culinaire. Avec le temps, la gastronomie est devenue une discipline à part entière, intégrant des aspects tels que la critique culinaire, l’enseignement des arts culinaires, et la recherche de l’excellence dans la présentation et la dégustation des mets. (10) Par définition, la gastronomie sublime la préparation des ingrédients concoctés en cuisine pour offrir une expérience gustative exceptionnelle. Un sentiment d’excellence s’ajoute à l’assiette, conférant une dimension plus aboutie au plat. Chaque décision dans la réalisation des mets doit provoquer une explosion de saveurs et surprendre celui qui goûte, pour faire tourbillonner ses papilles autant que ses pupilles. (11) La gastronomie va au-delà de la simple préparation des repas pour inclure l’étude des saveurs, des textures, des techniques culinaires avancées, et de l’esthétique des plats. Elle est souvent liée à la haute cuisine et aux restaurants étoilés. (12) Elle implique une dimension culturelle, esthétique et scientifique de la cuisine motivée par une recherche de perfectionnement dans le but de sublimer les pratiques culinaires pour créer une expérience culinaire raffinée. La gastronomie est la science du bien manger, c’est-à-dire de se sustenter en dépassant le fait de s’alimenter uniquement pour subvenir à des besoins énergétiques. (13) Certes la distinction entre gastronomie et cuisine peut sembler de prime à bord comme subtile voire inutile. En réalité cette distinction, qui ne doit en rien dévaloriser l’une au détriment l’autre, sans préjugé ou valeur dépréciative, repose sur des nuances historiques et culturelles qui reflètent des aspects différents de l’art culinaire d’une part, et de la pratique culinaire. Ainsi la cuisine et la gastronomie relèvent de deux sphères ainsi que de deux objectifs différents : d’une part par un travail efficace contenter les besoins de la vie quotidienne et d’autre par un travail élitiste au service d’une expérience sublimée offerte au gourmet. (14) La cuisine s’imagine typique avec de la générosité et des plats mijotés dans des grandes cocottes pour passer un moment convivial à se rassasier : elle peut même satisfaire les gourmands mais pas les gourmets - même s’il est vrai que quelqu’un peut aussi avoir chacune de ces qualités en fonction des circonstances, des humeurs et opportunités. (15) La gastronomie, elle, est plus réfléchie, les matières premières sont sélectionnées, les épices sont fines, et toutes ses notes analysées individuellement pour être sublimées dans l’assiette avec un accord mets et vin pensé et ajusté pour satisfaire un « gourmet » (ou celui qui recherche cette distinction), plus attentif et pointilleux à la qualité, à la préparation et à la présentation des aliments. (16) En résumé, la cuisine est la manière (voir parfois l’art) de préparer des aliments pour la consommation, tandis que la gastronomie est l’art de savourer et de comprendre les dimensions culturelles et artistiques de la préparation et de la consommation des aliments. (17) Ces deux concepts, bien que distincts, sont interconnectés et se nourrissent mutuellement pour enrichir notre expérience culinaire multiple. (18) Or, s’il est bien évident qu’il existe une culture culinaire en Bretagne avec des typicités régionales fortes, historiquement, il peut être difficile de parler de « gastronomie » pour les plats traditionnels, alors qu’il existe une scène gastronome récente et innovante en Bretagne aujourd’hui.
@shefoumi6332
@shefoumi6332 Ай бұрын
Ce chef a l'air trop sympa ;D Quel humour!
@shefoumi6332
@shefoumi6332 Ай бұрын
Merci !! Enfin !
@user-pb5yn6lg6v
@user-pb5yn6lg6v 2 ай бұрын
Une spécialité ???
@danstonassiette3254
@danstonassiette3254 2 ай бұрын
Plait-il ?
@Imanvibing
@Imanvibing 2 ай бұрын
😂
@angeliquejoly2302
@angeliquejoly2302 2 ай бұрын
C'est dommage que tu es pas beaucoup suivis tu as des sujets intéressants et tu les amène et développe bien je te découvre à peine moi aussi je parlerai de ton travail. Bien à toi 😊
@danstonassiette3254
@danstonassiette3254 2 ай бұрын
Merci Angélique 😊
@kevinbouvier5206
@kevinbouvier5206 2 ай бұрын
Petit fils d'une bretonne pure souche moi même, ça ne pouvait que me parler. Les galettes c'est la vie, un peu grillée, beurre salé, un pincée de fleur de sel en plus pour ma part. Et pour la crêperie, y'en a déjà plein a montparnasse mais y'en a pas au Mesnil si tu vois ce que je veux dire !
@francoisdouaisi9720
@francoisdouaisi9720 2 ай бұрын
Perdu, le fondateur de Manau est de Seine Saint Denis, et ils se sont rencontrés dans les alpes avec son premier partenaire. Et Alan Stivell est auvergnat aussi.
@danstonassiette3254
@danstonassiette3254 2 ай бұрын
Et pourtant ils sont bien originaires de Bretagne... J'ai quand même dédié plusieurs minutes à la diaspora bretonne à Paris... Effectivement, il n'est pas précisé sur Wikipedia leurs origines, c'est pour ça qu'en général je vais un peu plus loin dans mes recherches. Merci pour votre commentaire, et bien essayé quand même !
@BleimorBzh.845
@BleimorBzh.845 2 ай бұрын
Stivell est un Breton né en Auvergne, ça n'en fait pas un Auvergnat.
@Imanvibing
@Imanvibing 2 ай бұрын
Très intéressant! Bravo 👏
@danstonassiette3254
@danstonassiette3254 2 ай бұрын
Merci Iman 😊
@iriky2651
@iriky2651 2 ай бұрын
C'était très intéressante cette vidéo. Bon bah maintenant il va falloir en faire une sur la gastronomie corse :p
@danstonassiette3254
@danstonassiette3254 2 ай бұрын
C'est clair ! Vous m'invitez ? 😊
@iriky2651
@iriky2651 2 ай бұрын
​@@danstonassiette3254ça risque d'être compliqué actuellemnt, mais si vous passez à l'occasion ^^
@MarwaAtefEid
@MarwaAtefEid 2 ай бұрын
🥰bravo ..tanti informazioni interessanti
@Slippy612
@Slippy612 2 ай бұрын
Merci pour cette vidéo hyper intéressante, qualitative et truffée de ptites références qui rythment la vidéo ! Bravo pour tout ce travail
@danstonassiette3254
@danstonassiette3254 2 ай бұрын
Merci à toi 😊
@shefoumi6332
@shefoumi6332 2 ай бұрын
Au fait, ma crêpe préférée c'est oeuf-gruyère, mais j'aime aussi les crêpes sucrées !
@shefoumi6332
@shefoumi6332 2 ай бұрын
J'ai adoré cette vidéo. Super intéressant et toujours aussi drôle. Si on pouvait attendre un peu moins d'un an pour la prochaine, ce serait top ;D
@danstonassiette3254
@danstonassiette3254 2 ай бұрын
En vrai, j'ai mis que 11 mois, ça va...
@alajamnour6521
@alajamnour6521 2 ай бұрын
😂😂😂😂
@alajamnour6521
@alajamnour6521 2 ай бұрын
ALEXO EST DE RETOUR!!!! 👏🏻💪🏻❤️
@danstonassiette3254
@danstonassiette3254 2 ай бұрын
Pour vous jouer un mauvais tour !
@soniathe50niners
@soniathe50niners 2 ай бұрын
😱 😂😂
@soniathe50niners
@soniathe50niners 2 ай бұрын
Super 🎉🎉🎉🎉🎉🎉🎉🎉
@shefoumi6332
@shefoumi6332 2 ай бұрын
Archi hâte en tous cas !
@shefoumi6332
@shefoumi6332 2 ай бұрын
Un épisode façon Breaking Bad ? Ben quoi, c'est de la cuisine. 🤨
@micmac1465
@micmac1465 2 ай бұрын
Bon retour !Vous m'avez manque !!!
@danstonassiette3254
@danstonassiette3254 2 ай бұрын
🙈
@user-qt5vb9wf5d
@user-qt5vb9wf5d Жыл бұрын
Kahwa😂
@user-qt5vb9wf5d
@user-qt5vb9wf5d Жыл бұрын
Intéressant alex
@teacherazieva4501
@teacherazieva4501 Жыл бұрын
merci pour votre explication, car j’enseigne le russe et le français. En Europe on classe la tomate plutôt comme un fruit et en Russie, c’est définitivement un légume. Votre explication me plaît beaucoup
@DTdu92
@DTdu92 Жыл бұрын
J'ai toujours eu une admiration pour la conserve, c'est vrai on se rend pas compte aujourd'hui à quel point c'est révolutionnaire de pouvoir conserver des aliments aussi longtemps sans frigos ou congels.
@danstonassiette3254
@danstonassiette3254 Жыл бұрын
Pense à t'abonner pour ne pas rater les prochaines vidéos !
@rnrose1922
@rnrose1922 Жыл бұрын
muhahah.....t'as pas vu les atrocités de café en cannette japonais.....
@danstonassiette3254
@danstonassiette3254 Жыл бұрын
J'ose pas googler... 😅
@romainpage7425
@romainpage7425 Жыл бұрын
Excellente vidéo !
@RobertaCecchin
@RobertaCecchin Жыл бұрын
Toujours très intéressant :)
@alaurent1210
@alaurent1210 Жыл бұрын
Très bonne vidéo
@soniathe50niners
@soniathe50niners Жыл бұрын
Merci pour ta vidéo ! 👍☕
@sabrinabourouih
@sabrinabourouih Жыл бұрын
Intéressant 👏
@pomade34
@pomade34 Жыл бұрын
intéressant !
@MarwaAtefEid
@MarwaAtefEid Жыл бұрын
Qah-wa:)
@danstonassiette3254
@danstonassiette3254 Жыл бұрын
Cawa !... Non bah même à l'écrit je n'y arrive pas 😂
@MarwaAtefEid
@MarwaAtefEid Жыл бұрын
That was the sweetest part of the video ..but strangely you said it once almost right when you were not trying. Ca - hu- wa
@shefoumi6332
@shefoumi6332 Жыл бұрын
Je commence la journée avec un café et le sourire grâce à cette vidéo hyper instructive. Bravo pour le travail de recherche et merci ! ☕
@Pogbiichtv
@Pogbiichtv Жыл бұрын
L'histoire avec un peu d'humour j'adore !!!
@danstonassiette3254
@danstonassiette3254 Жыл бұрын
Moi aussi 🙃
@shefoumi6332
@shefoumi6332 Жыл бұрын
Gonflée à bloc cette chaîne !😃
@danstonassiette3254
@danstonassiette3254 Жыл бұрын
😀
@alcas1843
@alcas1843 Жыл бұрын
Toujours aussi intéressant! Excellente chaine qui merite d’etre connue.
@danstonassiette3254
@danstonassiette3254 Жыл бұрын
Vos commentaires vont m'y aider ! En tout cas ça me motive 😊
@doflimangoo5936
@doflimangoo5936 Жыл бұрын
Incroyable cette chaîne !
@danstonassiette3254
@danstonassiette3254 Жыл бұрын
Merci 😃
@gillesdesesquelles8397
@gillesdesesquelles8397 Жыл бұрын
Super , merci ! Tres interessant .
@dimos86100
@dimos86100 Жыл бұрын
Elles n'étaient pas soudées au plomb les premières boîtes ? On en parle ?!
@Abcskate
@Abcskate Жыл бұрын
Top, très bonne vidéo !
@hasti061
@hasti061 Жыл бұрын
C'est très intéressante cette discussion.. merci chefs :)
@itsabdou665
@itsabdou665 Жыл бұрын
Explication simple, d'une manière classique qui correspond au sujet🥂
@satankhul1299
@satankhul1299 Жыл бұрын
3:44 belle ref
@danstonassiette3254
@danstonassiette3254 Жыл бұрын
Vous connaissez ma femme ?
@satankhul1299
@satankhul1299 Жыл бұрын
@@danstonassiette3254 oui chef