Salut Pierre merci pour tes videos ! Si tu pouvais faire une video sur la langue et la gestion des émotions. Je m'explique. C'est motivant de rigoler et avoir des conversations avec un locuteur natif mais on peut vite baisser les bras face à une dispute (insultes etc). On se rend vite compte que la langue n'est pas simplement un outil mais c'est un ensemble beaucoup plus vaste. Pour moi le niveau courant et bilingue, c'est justement atteindre ce niveau ou l'on va gérer ses émotions comme avec sa langue natale. Ce serait intéressant que tu nous fasses une video là-dessus. Bonne continuation ;)
@youtubeur90346 ай бұрын
Concernant la fac de langues, j'ai entendu une enseignante de japonais dire que des étudiants arrivaient en master sans savoir écrire japonais. Elle parle aussi de masters II confidentiels qui reçoivent des étudiants qui n'ont pas le niveau uniquement parce que les enseignants ont tout intérêt à ce qu'ils restent ouverts. Je connais un gars qui est prof de japonais indépendant et qui a surtout appris le japonais au Japon : il avait le sentiment de ne pas du tout progresser à la fac, il est parti au Japon en est revenu avec un meilleur niveau que celui qu'il aurait obtenu dans le même laps de temps, puis a repris ses études sans suer, tout en bossant son japonais à côté avec d'autres méthodes.
@davidb.15995 жыл бұрын
Parfaitement d'accord avec tous vos points, et en particulier avec le cinquième. Etant étudiant en langues appliqués dans le but de devenir traducteur/interprète, il est vrai que si l'on ne fait pas d'efforts pour s'intégrer dans des groupes de natifs (Allemands, dans ma situation), on se retrouve vite en clan avec d'autres francophones et au final, on ne progresse pas tant que ça dans la langue. Les gens qui progressent le plus dans ce genre d'école sont au final ceux qui fréquentent des natifs en dehors et pratiquent de nombreuses activités avec eux le week-end et durant leurs loisirs. Avant d'entreprendre des études dans une école de langue, on a tendance à penser que tous les gens qui en ressortent seront parfaitement bilingue dans minimum 2 langues, voire 3. Et c'est là un pur mythe: dans le cas de mon école, la plupart des gens ressortent certes avec un diplôme et un solide niveau C1, mais sachant que l'examen d'entrée exige déjà justement un niveau C1-bas, la progression reste faible... (en 3 ans je précise) Ceux qui véritablement parviennent à passer un cap sont ceux qui, encore une fois, osent discuter avec des natifs et accepter de se lancer à l'eau :) Et encore une fois, vous avez parfaitement raison quand vous dites que le fait de parler plusieurs langues est parfois vu un peu trop beau. En me référant à mes études, beaucoup de personnes pensent qu'il suffit d'avoir un bon niveau dans une langue pour devenir traducteur/interprête. Or, on se rend très vite compte que la traduction professionnelle est une véritable profession (sens commercial et du contact, parfaite maîtrise de la grammaire dans sa langue maternelle et excellente dans la langue traduite, maîtrise des outils informatiques, vaste culture générale, notamment pour la traduction de publicités, si l'on veut comprendre les références à la culture pop), et non une espèce de bricolage/loisir que ferait quelqu'un qui s'intéresses aux langues :D
@purplevelvet21485 жыл бұрын
je confime, même cursus, en reprise d'études après avoir fait une maîtrise de lettres modernes FLE il y a des années. L'exigence est d'arriver à un bon niveau dans les langues sources et un niveau d'excellence dans la langue cible ( français pour moi) Certains ne s'y attendaient pas et on vite déchanté face au niveau exigé en français et aux cours de linguistique et de grammaire française ultra pointue. Je ne peux pas prolonger mon cursus en Belgique faute d'argent, donc je vais revenir en France et continuer via l'enseignement à distance, pour approfondir la langue qui me plait le plus, car le cursus de traduction manquait cependant d'une vraie teneur en culture, histoire etc... ( alors que l'économie et le droit belge, bon, je ne vais pas me spécialiser en traduction dans ces domaines). Et ce qui m'a le plus fait progresser, c'est de mettre les mains "dans le camboui" en dehors de mes cours: faire de vraies traductions, pour le moment en bénévole, mais qui vont me faire un dossier à présenter à l'avenir. Et surtout, traduire en binôme avec mon super correspondant rencontré sur Tandem ( et avec qui j'ai discuté une heure vingt, la veille de mon oral, sur les différentes thématiques que j'avais eu à préparer. Et de mon côté, je l'ai aidé à fignoler son cv et sa lettre de candidature pour un poste en France). C'était un correspondant, on a lancé une collaboration, et maintenant, on est amis. Et évidemment, nouvelle couche de motivation, je veux progresser....pour épater mon pote 😉 Je confirme pour les références culturelles. Étant formée au FLE, je cite toujours le Contenu à Charge Culturelle Partagée. Comme exemple évident pour un francophone, mais opaque pour un étranger, une banque qui vous demande "plutôt cigale ou plutôt fourmi?", ou une marque de crème fraîche qui cite Perrette et le pot au lait. Les fables de la Fontaine sont tellement citées qu'elles sont un incontournable du cours de FLE. Il y a peu,en traduisant les sous titres d'un film russe, je suis tombée comme ça sur une référence à un conte slave, le poisson d'or ( synonyme de pêche miraculeuse dans la culture russe, mais aussi nom courant du..poisson rouge).Le contexte était une femme qui drague sur Tinder, et pense avoir décroché un rendez-vous avec un homme riche, suite a une longue métaphore filée sur la mer, la pêche et le filet. le conte en question est inconnu en France, donc , en cherchant avec mon comparse, l'idée la plus proche à laquelle je suis arrivée était " elle pensait avoir fait une belle prise". On perd la reférence littéraire, on garde l'idée de pêche inespérée. une autre solution aurait été de transformer le poisson en "poule aux oeufs d'or", pour garder la référence littéraire et l'idée de richesse, mais on perdait le lien avec la métaphore d'avant. Mine de rien se creuser la cervelle là dessus aide vraiment à mémoriser! Mais sans son explication de cette référence, je serais encore à me demander ce que venait faire un poisson rouge sur tinder.😂
@kalty5 жыл бұрын
Je suis d'accord. Je sors de licence LEA Anglais-Chinois, mais nous avions la chance d'avoir des locuteurs (enfin... surtout locutrices) natifs chinois dans la classe, seulement une seule personne parmi ces locuteurs cherchait à aider les francophones, les autres s'en fichaient et restaient entre elles. Pour parer à ce problème, on avait nos profs de thème et version qui nous faisaient traduire en coopération français-chinois mais ça restait bien souvent très léger. Je trouve ça dommage qu'il n'y ait pas eu un plus grand mélange dans ma classe, et pour ça je blâme les deux côtés, tant les français que les chinois.
@davidb.15995 жыл бұрын
@@kalty Il est vrai que j'ai toujours trouvé très difficile de véritablement créer un lien amical ou même simplement d'entraide avec la plupart des Chinois que j'ai croisés (que ce soit en séjours linguistiques ou durant mes études). Je ne sais pas si c'est lié à une certaine timidité ou méfiance mais le contact est souvent froid et demande énormément de patience. Après, on ne va pas non plus se mettre sur un piédestal :D: il y a les mêmes comportements chez les Européens, même si c'est peut-être quand même un peu moins extrême. Il faut aussi savoir répérer les bonnes personnes et leur accorder du temps en conséquence: il y a toujours des personnes réellement motivées mais dans des amphis avec une centaine de personnes, on met parfois un peu de temps à tomber sur elles :) Typiquement, la patience est une qualité indispensable. Quand on parle français avec un non-natif, il va parfois chercher ses mots, parfois commettre des approximations qui vont rendre la phrase difficilement compréhensible, il faudra également reformuler certaines questions etc. Et la même chose dans l'autre sens, quand on s'exprime dans sa langue en tant que non-natif. Toutes les personnes n'ont pas forcément cette patience, surtout en 2019 dans une société qui met en avant un rythme "supersonique" de vie et laisse peu de place à une certaine lenteur. Parfois, il m'est arrivé de clairement ressentir de l'impatience voire de l'agacement chez des natifs parce que je commetais des approximations ou cherchait de temps en temps un mot. Lorsque je reviens dans ma région natale francophone, il m'arrive également de voir des gens qui, confrontés à des locuteurs germanophones qui font des efforts pour parler en français, s'énervent et répètent la même phrase toujours plus fort, au lieu de simplement reformuler plus simplement.
@KevinAbroad5 жыл бұрын
Salut Pierre! Je commente sur la partie où tu parles des cours de langue dans une classe. Je trouve que la critique envers les cours de langue est souvent injuste (même si tu as dit que y'a certains cas où les cours de langues marchent bien) donc je vais apporter mon avis en tant que prof de langue pour adulte (type cours du soir, 1h30 par semaine). Je pense effectivement que si on fait un cours de langue à petit groupe, c'est bien mieux qu'un groupe de 30 (d'ailleurs je recommence pas du tout ce dernier !). Moi personnellement, je pense qu'un cours de langue est très bien pour pratiquer et apprendre une langue MAIS il faut prendre en compte les limites. Bcp d'élèves pensent que pour apprendre une langue un cours de langue est suffisant alors que pas du tout. Moi en classe, j'estime que je fais environ 30% du travail dans le sens où j'explique la grammaire et le vocab mais après je m'attends à ce que les élèves fassent beaucoup de pratique chez eux pour vraiment intégrer ce qu'on apprend. Si on s'arrête au cours de langue seulement, c'est souvent pas assez (même si j'ai souvent des élèves brillants qui y arrivent). C'est d'ailleurs pour ça que je leur donne des idées d'applications ou de sites à utiliser pour "aller plus loin". Quant à l'aspect "on parle entre locuteurs non-natifs" il n'est pas forcément gênant mais ça dépend de la langue. En anglais, c'est peut-être mieux d'être avec des non-natifs ou du moins avec des gens qui ont des accents différents parce que ça reflète la réalité de l'anglais aujourd'hui: une langue qui est parlé en majorité par des non-natifs. Donc c'est important d'être exposés à différents accents. Maintenant dans mes cours de langue, quand je fais une activité en groupe ou en pair, je suis toujours aux aguets des fautes de grammaire et de prononciation et je donne toujours du feedback, je corrige souvent (pas tout pour pas que ça démotive, mais une bonne partie). De manière générale, mes étudiants ont une bonne prononciation (mais ça demande aussi du travail personnel bien sûr, comme je l'ai dit plus haut). Donc c'est pas comme si tous les élèves qui font des cours de langues développent une mauvaise prononciation. Je pense pas que c'est ce que tu voulais dire mais je le précise quand même. En résumé, les cours de langues sont une très bonne idée mais ils doivent pas être vus comme une solution miracle! PS: super vidéo, j'apprécie bcp le travail que tu fais sur KZbin :)
@indiv-dfr50045 жыл бұрын
Merci pour tes conseils!!
@fantinedebruneaile5 жыл бұрын
Je suis globalement d'accord avec tous les points soulevés, même si bien sûr, tous les éventuels écueils liés à ces "pratiques" peuvent être évités. Pour ce qui est des cours en groupe et du fait de parler avec des non-natifs, je ne trouve pas que ce soit un problème au début. Au contraire, ça peut même être moins intimidant de parler avec des gens ayant le même niveau que nous. Le principal dans un premier temps est de s'habituer à parler la langue, de manière à ce que les mots viennent plus naturellement, même si on fait des fautes. C'est en partie ce qui m'a aidée à apprendre le suédois rapidement à la fac. On était un petit groupe, moins d'une dizaine, et même si on était tous francophones, on avait l'occasion de bien parler à chaque cours. Les professeurs étaient natifs en revanche, mais comme souvent en France, les cours de langue sont plus en français que dans la langue cible, et en général, on ne parlait pas directement avec le professeur. L'idéal est bien sûr de parler avec des natifs, mais pour commencer, je ne trouve pas réellement que parler avec des non-natifs soit une mauvaise chose.
@sf-ue6kl5 жыл бұрын
Bonjour, je suis tout à fait de votre avis concernant les cours de langues et notamment les séjours linguistiques. J'ai passé 6 semaines à Brisbane avec EF school. La réputation de EF est largement surestimée et promulguée par les anciens élèves (ambassadeurs) qui tirent bénéfice à y envoyer du monde. EF school ce sont des cours collectifs d'une quinzaine de personnes où l'on pratique la langue cible avec des étudiants internationaux non natifs. On ne progresse pas en prononciation et les corrections de grammaire, d'expression ou autres sont juste impossibles. Autre point important, les cours sont donnés selon un niveau à atteindre et prenant en compte l'intérêt général du groupe. Donc les étudiants peuvent assister à des cours sur des points qu'ils maîtrisent déjà plutôt que de travailler sur ses points faibles. Mes pires cours ont été le cours "film" soit regarder un film en classe (un abonnement Netflix est vraiment moins cher) et le cours pour faire ses devoirs de la semaine (chose qui peut être fait à la maison) Savoir que l'on paye très cher ces organismes pour chaque cours, je trouve cela simplement scandaleux.
@christalmiakoukila9365 жыл бұрын
Minute 12:42 Se rendre dans un pays où l'on parle couramment la langue, c'est mille fois mieux OUI mais ce n'est tout de même pas beaucoup moins cher.
@grunt14935 жыл бұрын
Salut j'ai un probleme dans mon apprentisage en anglais, c'est qu'il y a personnes a qui parlé (et non a l'écris) est ce que tu as des conseils pour trouver des gens a parler la langue.
@michelcerisay30185 жыл бұрын
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