À celles et ceux qui n’aiment pas les mathématiques | Olga PARIS-ROMASKEVICH

À celles et ceux qui n’aiment pas les mathématiques | Olga PARIS-ROMASKEVICH | TEDxENTPE

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Күн бұрын

Пікірлер: 35

@blancheperic2055 5 жыл бұрын

Bravo Olga ! C’est un plaisir de te retrouver et de profiter une fois encore de ta clairvoyance et de ton esprit éclairé. J’ai changé d’opinion sur mes gâteaux à la crème il y a quelques moi grâce à toi. Je viens de clarifier ma propre idée de mon enseignement. Tu es lumineuse, tu es une lumière mathématique.

@olgarome3170 4 жыл бұрын

Merci beaucoup, Blanche. Ça me fait très plaisir que tu dises cela. :) Vivement les gâteaux et les maths !

@newtbonheur6818 5 жыл бұрын

Félicitations! ça m'a vraiment touché.

@olgarome3170 4 ай бұрын

Bonjour a vous, Je suis une personne qui parle dans cette video… 6 ans plus tard, apres un parcours de reflexion sur le pourquoi tant de personnes n’aiment pas les maths et de nombreux moments d’ecoute des autres, je voudrais m’excuser aupres de toutes les personnes que l’ecole a traumatisé avec les maths qui restent une matiere de selection importante, pour ce discours deconnecte de vos realites. Je me rends compte que j’ai evolué dans les milieux privilegiés, que j’ai eu une grande chance d’etre entouree des mon enfance par les personnes qui voyaient l’interet dans l’enseignement des maths (non sans mes propres traumatismes), bref, je vois aujourd’hui que mon discours, pourtant pensé et voulu comme plein de poesie et d’espoir, a un effet inverse pour beaucoup. J’espere a present de faire mon possible pour que les mathematiques soient moins excluantes, violentes et authoritaires - je reste persuadee que toutes ces qualites (ou plutot defauts) des mathematiques sont plutot une consequence de notre maniere de faire. Je rpends ma part de responsabilite comme mathematicienne et j’essaierai de changer ce que je peux dans ma maniere d’enseigner, partager et raconter les mathematiques. Si n’aimez pas les maths, ce n’est pas de votre faute. C’est un probleme systemique que les mathematiques excluent. Je me sens bien placee pour essayer a changer cela. Et surtout, je ne chercherai plus a changer qqn qui aime pas les maths pour le ou la persuader de les aimer. Ca serait deja bien!

@helios1659 3 ай бұрын

Votre conférence m'a beaucoup touchée. Un certain nombre de phrases ont fait écho en moi, m'ont fait réfléchir. C'est aussi génial de lire ce retour des années plus tard, merci d'en avoir pris le temps. J'avoue ne pas avoir vraiment pensé à ce que vous évoquez ici, probablement à cause de biais similaires aux vôtres, ayant toujours porté un grand amour aux mathématiques. Votre commentaire me permet de prendre également conscience de ces problèmes. C'est d'autant plus de réflexions qu'il est bon d'avoir, car il est toujours délicat de trouver les mots pour parler avec passion d'un sujet que tant de gens ont rejeté. J'admire tous les bons sentiments que vous mettez dans cette entreprise. Je vais tâcher de m'en inspirer, et vous souhaite tout le meilleur pour la suite !

@vincelesouriant Жыл бұрын

C'est indéniablement un beau récit. Mais que viennent faire là-dedans celles et ceux qui n'aiment pas les maths ?

@andresnavas7392 5 жыл бұрын

J'ai adoré. Merveilleux.

@RoxanneASYLLA Жыл бұрын

Matheux de génération en génération, bah forcément avoir les maths dans les gènes ça aide et pas qu'un peu. Et tout ça m'a l'air très poétique mais les maths ça reste un langage symbolique et une pensée abstraite qui ne sont pas forcément à la portée de monsieur et madame tout-le-monde. J'étais douée en maths une bonne partie de mon cycle secondaire jusqu'à ce que je dise NON à l'autorité. Et du tableau d'excellence, les maths sont devenus petit à petit ma bête noire, dans un contexte assez compliqué de conflit père-fille. Le souci c'est que je dois m'y remettre pour reprendre des études en santé. Du coup, je cherche un moyen de retrouver la flamme. Merci en tous cas pour cette vidéo, on aimerait que la passion d'Olga soit contagieuse. Belle route à elle !

@NA-ej6dc 3 жыл бұрын

Trop mignon son accent de l'est

@paoloABELIA 10 ай бұрын

Merci.

@newtbonheur6818 5 жыл бұрын

magnifique

@robertklein4931 4 жыл бұрын

Bien dit-

@kenzadamar7031 4 жыл бұрын

Bravo

@maryvonnedenis6304 Жыл бұрын

Je comprends parfaitement qu'on puisse détester les maths. Plusieurs autres disciplines sont dans le même cas : le sport, la musique, la philo...Moi je détestais le sport par exemple. Ce sont des disciplines "cumulatives" : il faut en faire pour pouvoir en faire encore, on ne peut aborder un chapitre sans avoir lu les précédents. D'ailleurs dans ces disciplines on ne lit pas, on pratique.

@النورفيالرياضيات 4 жыл бұрын

Une vision aléatoire des mathematique nous sortira des tenebres

@z4c872 2 жыл бұрын

Waw

@FlavioMiloni-kr3bo Жыл бұрын

Best

@MathsetJeux 4 жыл бұрын

😊

@franckradjai178 5 жыл бұрын

Pour l'honneur de l'esprit humain !

@Mathiqnice 2 жыл бұрын

bạn là giáo viên toán phải không ?

@xavierkreiss8394 3 жыл бұрын

Je suis déçu, une fois de plus. J'espérais qu'enfin, quelqu'un avait compris et allait s'adresser à moi et aux gens comme moi. Mais non. Je suis de ceux qui n'aiment pas les maths, qui ont même une phobie de cette discipline. Parce-que oui, je suis "nul en maths".J'ai bientôt 70 ans, et j'ai le niveau d'un enfant de 8 ou 9 ans (CM1 ou CM2). Je n'y ai jamais rien compris. Par-dessus tout je ne comprends pas comment on pourrait aimer une discipline qui pour moi a été longtemps une source d'ennui profond, de peur (menace sur mes chances de réussir au Bac), et d'incompréhension. Mme Paris-Romaskevitch ne dit rien de ce sentiment d'horreur, et pourtant nous sommes nombreux à l'éprouver. Tous mes amis matheux qui ont essayé de m'aider on été découragés. La dernière tentative en date était il y a trois ans quand une copine a essayé longuement de m'expliquer certains points avant d'y renoncer, en me disant "je ne comprends pas comment ton cerveau fonctionne". Exactement, et c'était réciproque: je ne comprenais pas ses explications.. Enfin, dire que les mathématiques sont belles, ça m'agace parce-que c'est totalement subjectif. Si les gens aiment, tant mieux pour eux. Pour moi, les maths sont une sorte de trou noir, une somme de mauvais souvenirs . Je dis bien "pour moi": je ne dis pas que ce soit forcément le cas. Mais qu'on ne me dise pas qu'elles sont belles. Les maths sont les maths, c'est tout. Et je suis désolé, mais Mme Paris-Romaskevitch n'a rien fait pour me convaincre.

@rirififiloulou3879 3 жыл бұрын

Je me retrouve dans vos propos. Les maths ont été pour moi un film d'épouvante qui a assombri mon enfance, d'autant plus que j'étais dans une école privée où tout résultat inférieur à la moyenne était signé par les parents... Pas une journée à l'école sans avoir mal au bide. Je me sentais coupable comme un criminel.

@xavierkreiss8394 3 жыл бұрын

@@rirififiloulou3879 Des années à être dernier de la classe en maths. J'ai eu une enfance et une adolescence heureuses, mais les maths ont été un des "points noirs", une source d'angoisse jusqu'au Bac. Mais j'ai fait un Bac A2, philo, 2 langues vivantes, PAS de maths.

@benoit2180 2 жыл бұрын

Je pense que votre point de vue sur les mathématiques n'est plus changeable aujourd'hui, au vu de votre commentaire vous avez un "traumatisme" des maths et je pense que vous regarderez toujours celles-ci avec trop d'appréhension pour réellement essayer de comprendre sereinement en y prenant du plaisir, et ce n'est en rien une remise en cause mais plutôt un constat d'un échec de l'enseignement qui n'aura réussi qu'à vous faire sentir nul et vous éloigner toujours un peu plus de la compréhension, il n'y a pas de gens nuls en math, il y a des gens qui ont des facilités, qui captent plus facilement la logique mais tout le monde en est capable avec un peu de temps, ce n'est malheureusement pas ce qui est transmis par l'enseignement (après honnêtement je trouve cela si dur d'expliquer quelque chose qui me parait logique mais c'est pour ça que je n'ai pas cherché à être prof de math). Je pense qu'il y a dans cette fatalité du "je suis nul" la réponse à beaucoup d'échecs en maths, combien de fois ai-je essayé d'expliquer à un camarade qui n'essayait même pas de comprendre parce qu'il pensait justement être nul et que ce n'était pas pour lui, peut-être que la solution réside plus dans l'approche et la pédagogie et j'ai l'impression que c'est cela que Mme Paris Romaskevich essayait de faire (j'ai écouté d'une oreille très distraite en faisant autre chose tbh). Ce sentiment d'horreur que vous décrivez dépend selon moi plus de la psychologie que d'une véritable incapacité à comprendre, après je ne suis pas dans votre tête et me trompe peut-être

@xavierkreiss8394 2 жыл бұрын

@@benoit2180 Merci de votre réponse si sympathique. Mes problèmes avec les maths ont commencé en 6eme. ll serait tentant de dire que c'était la faute du prof, mais les copains se débrouillaient bien, eux, à part un ou deux autres (sur une trentaine). Mais je n'y comprenais rien. Je me souviens qu'en 5eme le prof avait parlé par exemple de PGCD et de PPCM: je n'y comprenais rien et je me demandais pourquoi j'étais forcé d'assister à ces cours qui ne me serviraient jamais à rien. Et j'avais raison: il y a 60 ans de ça, et je n'ai jamais eu besoin de calculer l'un ou l'autre. Le sentiment d'horreur est venu avec les mois, les années de mauvaises notes et de places de dernier ou d'avant-dernier. Des années à redouter les cours de maths. J'ai passé un Bac A2 (philo, deux langues vivantes, pas de maths) il y a 50 ans. Depuis, j'ai essayé de temps en temps d'y comprendre quelque-chose, en me disant que je n'étais pas plus bête qu'un autre. Par curiosité pure. Je n'avais plus peur des résultats. J'ai acheté des livres, demandé de l'aide à des copains matheux, et depuis l'arrivée d'Internet, j'ai cherché une aide sur le réseau. Peine perdue. J'aurais été très inquiet si j'avais été le seul dans mon cas, mais nous sommes en fait assez nombreux à n'y rien comprendre.Certains scientifiques étudient les raisons de cette phobie. Des spécialistes tels qu'Anne Siéty s'y intéressent aussi. J'ai même lu un article de Cedric Villani dans lequel il reconnaissait que les maths pouvaient provoquer des blocages. Il dit lui-même que nous sommes faits pour communiquer, parler en langues, mais pas pour "parler en maths". Il ajoute que les maths sont "une activité contre nature". Pourtant, il est connu pour sa passion des maths. Reste le problème de la "beauté" du sujet. J' ai lu de nombreux articles qui en parlent, du genre "vous n'aimez pas les maths parce-qu'on ne vous a pas montré comme les maths peuvent être belles". Et ces articles tentent de le faire, en parlant par exemple de la suite de Fibonacci qu'on retrouve dans les coquilles d'escargots, les graines de tournesol, les pommes de pin etc. Eh bien je trouve ces choses assez belles, en effet, comme beaucoup d'autres phénomènes naturels, mais je me moque éperdument de savoir que tout ça suit des règles mathématiques. Ou si vous préféréz: j'aime la musique mais les partitions me laissent froid.

@inki999 2 жыл бұрын

elle devrait faire quelques années en collège éducation prioritaire , elle comprendrait ,que non , les maths sont inaccessibles pour certains. Tout le monde n'aura pas accès à la beauté des maths. Mais est ce une fin en soi? Non, la beauté est partout. Encore un discours déconnecté de la réalité d'une personne complètement perchée, c'est dommage.

@MansourMansour-v5e 13 сағат бұрын

je cherche une histoire !!!! voila pourquoi je fais des maths...

@fredericconsavela8484 Жыл бұрын

Vous ne nous parlez absolument pas en fait. Un traumathisé.

@xavierkreiss8394 Жыл бұрын

C'est aussi mon avis. Moi aussi j'ai souffert de mon incapacité à faire des maths (depuis la 6ème), et Mme Paris-Romaskevich ne s'adresse pas aux gens comme moi. Elle parle d' absence d'intérêt pour les maths et elle a raison, mais elle ne dit rien du sentiment de révulsion et d'ennui profond que j'éprouve au contact des maths. Un ennui profond dû au fait que je ne comprenais rien aux cours et que donc je m'y ennuyais. J'ai eu le Bac A2 , avec philo et deux langues vivantes, sans épreuve de maths. Mme Paris-Romaskevich mentionne les gens qui, comme moi, détestent cette matière. Mais elle ne cherche pas vraiment à savoir pourquoi nous éprouvons cette réaction, elle ne sait pas ce qui se passe dans nos têtes et les raisons ne semblent pas l'intéresser.