Рет қаралды 961
Dernier départ de la gare du Sud - deuxième partie.
Les Chemins de fer de Provence (CP) sont capables du meilleur comme du pire, des dizaines d’exemples nous le démontrent depuis cent trente ans …
Ce lundi 9 décembre 1991 est celui du dernier jour d’exploitation ferroviaire de l’historique gare du Sud, érigée selon les plans de Prosper Bobin, et dont la halle métallique couvrant les voies provient de l’exposition universelle de 1889.
Ouverte il y a juste 130 ans (7 juin 1892), la gare du Sud aura permis à des millions de voyageurs provenant des Basses-Alpes (auj. Alpes-de-haute-Provence), du Var, des Bouches-du-Rhône et, bien évidemment, des Alpes-Maritimes via des gares comme Digne, Saint-André, Annot, Draguignan, Aups, Jouques, Meyrargues, Grasse, St Jeannet … d’arriver directement à Nice pour visites à caractère familial ou médical, études, travail, tourisme, voire même approvisionnement en fruits et légumes frais.
Même pas cent ans après, le mardi 10 décembre 1991, un aussi discret qu’anonyme bâtiment sis dans une rue bien dissimulée des grandes artères niçoises prendra le relais, au seul bénéfice d’actionnaires et promoteurs qui auront réalisé de juteuses affaires au détriment des utilisateurs réguliers des CP, relégués à un fond de cour.
Retour de quelques instants dans l’ambiance si caractéristique de la gare du Sud, au temps où elle était encore pour quelques heures un formidable outil au service des usagers, véritable porte d’entrée sur un monde tellement attachant.
© JHS/Casa-Alba.