Full departure from Paris CDG A350

[@dmar9071]

Merci, 17 minutes et 30 secondes de souvenirs de voyages sur A300 d'Air France en tant que passager au départ de CDG direction DXB ( je travaillais dans la marine marchande).

[@semide5082]

very cool!!!thanks

[@Slyze33]

En parlant du 350, avec l’arrivée de l’A350ULR on pourrait voir arriver des vols d'environ 20h. En imaginant un cas hypothétique où AF choisissait d'en prendre pour faire par exemple des vols directs vers Sydney ou autre. Pour un pilote, est-ce que ce types de vols ne deviendraient pas trop longs? Y aurait-t-il besoin de nouvelles régulations, notamment en ce qui concerne le temps de récupération équipages ou les dose de radiations reçues ?

[@theeyeinthecloud]

Alors aujourd’hui les doses de radiations sont suivies, estimées par un logiciel, qui a ses limites sur court moyen courrier car les niveaux volés sont souvent supérieurs à ceux des plans de vol déposés, en tout cas c’était clairement mon cas pendant 11 ans à Orly. Les retours de Toulouse étaient déposés genre au 270 ou 290 et je négociais le max, jusqu’au 390 lorsque c’était l’optimum, ce qui est souvent le cas pour 320, peu sensible à l’effet de vent. Ce n’est pas le cas pour le long courrier car le niveau optimal varie avec la masse, à raison de 5t à l’heure environ pour un 330, soit l’équivalent de 500 pieds. Du coup le vent prend beaucoup d’importance et il n’est pas rare de rester plus bas pour éviter un jet. Après que fait-on de cette mesure? A quel point ce risque de cancer est-il pris en compte dans notre métier? Je pense qu’il ne l’est pas. Concernant la réglementation il y a d’une part le nombre de pilotes quo sera adapté et certainement les repos effectivement, soit en escale soit chez soi. Longs vols dit gros décalages...

[@Slyze33]

@@theeyeinthecloud Ce serait possible de voir une sorte de double équipage pour ce types de vols de 20h (2 CPT / 2 FO en binôme qui font la moitié du vol chacun) ? Et est-ce que ça poserait pas des problèmes au niveau du temps de vol manuel ? J'ai cru comprendre que vous aviez de quotas de "take off / landing" qui étaient pris en compte lors de la création des planning. Avec des vols aussi longs, ça ma paraît dur d'avoir 4 pilotes qui arrivent à respecter le quota si jamais ils ne faisaient que 2 ou 3 rotations par mois? Bon vol !

[@theeyeinthecloud]

@@Slyze33 oui certaines compagnies le font. Chez nous le problème non résolu pour l’instant est celui de la responsabilité: quel captain est responsable du traitement et du suivi d’une panne? Celui qui la traite, ou celui qui la subit ensuite aux commandes en cas de problème. Pour les atterrissages et décollage le simulateur est agréé pour remplacer en partie ceux sur avion, avec un coût bien sûr. On tiznt compte du nombre de mouvements effectués pour chacun quand on choisit qui fait les étapes en debut de rotation.

[@Slyze33]

@@theeyeinthecloud Donc si je comprends bien, même si on y est pas encore, les concepts tels que le "project sunrise" de Quantas restent totalement réalistes, peut-être même un jour chez AF :-)

[@user-ym1sb9fh7t]

J'ai toujours rêvé de demander ça à un pilote. Avez vous peur Quans vous êtes en vol ? Appréhendez vous chaque vol ? Merci

[@theeyeinthecloud]

Non. Très rarement. Le stress est généralement du au delta de perception entre le niveau acquis et le niveau nécessaire. Nous avons la chance d’être beaucoup entraîné au simulateur. Donc il y a peu de moments stressants en exploitation normale; après, quelques situations marginales, type météo dégradée ou incidents peuvent le devenir.