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Le 13 décembre 2023, le "Consulat Voltaire" (www.leconsulat.org/) accueillait une soirée inédite prenant la forme d’une conversation-débat entre trois personnalités, trois éclairages et approches qui convergent et œuvrent pour faire exister la question animale au sein de la gauche : celle de GEOFFROY DE LAGASNERIE qui aborde notamment le sujet par le prisme de la forme de la contestation (son ouvrage, "Sortir de notre impuissance politique", participe d’une indispensable réactualisation de l’action directe et interroge la capacité des luttes à faire le temps politique) ; celle de GUILLAUME MEURICE pour le combat culturel qu’il mène à travers ses chroniques radio, ses spectacles et son dernier ouvrage "Peut-on aimer les animaux et les manger ?" ; et enfin celle de TIPHAINE LAGARDE, co-fondatrice de "269 Libération Animale", un collectif porteur d’une approche radicale et nouvelle de la lutte antispéciste, d'une pratique qui nous encourage à ne plus penser la politique sur le mode de l’adhésion, mais sur celui du rapport de force.
L'échange était animé par LÉOLO VICTOR-PUJEBET, cinéaste-réalisateur et fondateur de l'association Horschamp.
Au-delà de la question animale, il s’agissait d’interroger la place de la lutte contre l'exploitation animale et en quoi elle peut constituer un terrain fertile d’inspiration et d’interrogation pour les autres combats de gauche. La cause animale est autant un combat sur le monde social ; que sur le mouvement social lui-même, sur les formes de la politique et les modalités de l’élaboration d’une pensée et d’une pratique oppositionnelles et puissantes.
La gauche doit se soucier de libération animale, et le projet antispéciste s’inscrire dans un changement de paradigme social : une position partagée par les trois intervenant.e.s à cette conférence-débat !