Les hommes, les femmes, Mars et Vénus 3/4, avec Odile Fillod - SHOCKING #12

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Méta de Choc

Méta de Choc

Күн бұрын

Chapitre 3 : Une recherche tous azimuts.
Le teaser de cette série avait piqué votre curiosité sur l’action de la testostérone et de l’ocytocine sur nos comportements. Eh bien nous y voilà. Odile Fillod a des choses à nous dire sur tout ça.
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T I M E C O D E S
01:38 : Les singes vervets et les jouets. Test du niveau d'activité d'enfants jouant. Généralisation et surinterprétation dans les médias.
15:59 : Les macaques et les jouets : une étude qui critique la précédente et n'observe pas la même chose.
19:14 : “Instinct maternel“ et ocytocine : l’hormone dite “de l’amour“ et de l’attachement. Des rats, des souris et des brebis. Autisme et ocytocine.
30:17 : L’utilisation des hémisphères du cerveau. Étude du connectome par IRM. La fabrication d’une découverte scientifique et l’escalade médiatique. Les différences de volume cérébral entre hommes et femmes.
44:33 : Les noyaux cérébraux et Jacques Balthazart. Différences liées à la régulation de l'activité des gonades (testicules et ovaires).
49:02 : Les biais dans les conditions d’expérimentation : biais d’échantillonnage (recrutement, attrition, hasard, faux positif), biais de conditions de l’expérimentation (paramètres, attentes du chercheur), biais de définition (ex. : mesure de l’agressivité), biais de déclaration (désirabilité sociale). Le mythe de la testostérone et les études sur les personnes trans.
#genre
#testostérone
#ocytocine

Пікірлер: 88
@marz9743
@marz9743 4 жыл бұрын
C'est assez excellent de voir que la majorité des commentaires sous ce podcast commentant l'interview trouvent tous une réponse de Odile Fillod qui prend de son temps pour développer des réponses aussi argumentées que pertinentes. On attend la suite :)
4 жыл бұрын
Oui, Odile Fillod accepte très gentiment de répondre aux questions de mes auditeurs et j'en suis ravie ! Une vraie valeur ajoutée pour tout le monde.
@leportois4666
@leportois4666 4 жыл бұрын
Je vous découvre grâce à votre conférence avec Mendax dans la tronche en live... je vous félicite pour votre honnêteté intellectuelle et vos connaissances... je m'abonne et je vous suis avec attention... : )
4 жыл бұрын
Merci ! Et à vendredi pour la suite !
@leportois4666
@leportois4666 4 жыл бұрын
@ avec plaisir :)
@inthegardenofmymind
@inthegardenofmymind 5 ай бұрын
Merci pour votre travail à toutes les deux 🙏
@gregoireperra2612
@gregoireperra2612 4 жыл бұрын
Ca fait du bien un esprit qui pense de cette manière !
4 жыл бұрын
Mais oui !
@metabrouteur8259
@metabrouteur8259 4 жыл бұрын
Avant tout un grand bravo pour votre émission. Vivement l épisode 4. J ai apprécié dans le numéro 2 la prise de recul sur ce qu on appelle " consensus scientifique " si cher au zeteticiens (et a moi meme). J aurai tellement de choses à dire sur toutes mes expériences ou j entends depuis tout petit "les garçons ceci" et "les filles cela". Je vais juste vous donner la plus récente. J ait fait un stage de sensibilisation à la conduite. Très intéressant, un psychologue nous parle de cognition, de biais, de faits établis scientifiquement... Puis vient les chiffres : si je ne déforme, pas les femmes représentent 29% des tues sur la route. Le psychologue explique que les hommes secretent 8 fois plus de testostérone que les femmes ce qui altère leur comportement par rapport aux femmes sur la route. Je n avais aucun doute à ce sujet. Après votre émission je comprends que cette conclusion tend vers le fallacieux. Les chiffres de la sécurité, s ils sont vrais, démontrent ils un comportement homme femme différents ( on parlait de morts sur la route, si je ne me trompe pas, Cela peut vouloir dire qu une grande partie des femmes décédés dans un accident l on été par la mise en cause du comportement accidentogene des hommes). Les origines biologiques ne sont donc pas évidente sur ce phénomène. La culture en expliquerait elle une grande partie ? www.permisapoints.fr/actualites/hommes-vs-femmes-accidents-de-la-route-160606
4 жыл бұрын
Bel exemple de désinformation suivant les autoroutes de stéréotypes ancrés très profondément dans nos modes de pensée... Merci pour votre partage, dvd.
@metabrouteur8259
@metabrouteur8259 4 жыл бұрын
@ En effet. Dans le lien que je vous ai donné, on repere le nom d une etude qui expliquerait ce constat. Je remonte la source et voici : journals.openedition.org/questionsvives/1273 La partie 2 est intéressante... Votre invitée interviewée connaît peut être déjà. Après tout cela je me pose quelques questions. Existe t il des études sérieuses et répliquees qui expliquent tel comportement homme femme différents en moyenne ? (Votre invitée nous dis que non pour le moment). Si "non" existe t il des études PSYCHO / socio / cognitives (ou que sais je ?) qui demontreraient que ces différences comportementales sont d origines éducatives/ influences/ sociétales ? Et si non, qu est ce que la recherche devrait faire ? C est peut être dans la partie 4 ?
4 жыл бұрын
Ah là, vous m'en demandez trop ! Je ne divulguerai rien de ce qui est effectivement évoqué dans le chapitre 4. Donc, patience jusqu'à vendredi !
@metabrouteur8259
@metabrouteur8259 4 жыл бұрын
@ Damned. Mon plan machiavélique a encore échoué. Pourtant je devrais avoir droit à une dérogation : je travaille vendredi de 17h30 à 23h00. Vous ne voudriez pas que me fasse prendre par ma hiérarchie en train d écouter un podcast de qualité. ( mon plan d appitoiement va t il fonctionner ?). A bientôt et encore merci pour ce que vous faites
@odilefillod007
@odilefillod007 4 жыл бұрын
​@@metabrouteur8259 J’ai regardé l’article que vous avez indiqué en tant que source de la vulgarisation citée dans votre premier commentaire. Pour répondre à votre première interrogation, je ne le connaissais pas. Publié dans la revue de recherches en éducation Questions vives par une chercheuse en psychologie sociale qui s’est spécialisée dans l’étude des différences F-H dans les comportements accidentogènes, cet article recense et décrit les pistes de recherche et les résultats de nombreuses études. Cela permet déjà de voir la diversité des causes potentielles ou avérées de ces différences, et constitue un très bon point d’entrée dans la littérature scientifique pertinente pour la question de savoir pourquoi les hommes sont responsables de plus d’accidents de la route que les femmes. Ce qui attire plus particulièrement mon attention dans cet article, ce sont les deux paragraphes dans lesquels l’auteure développe des explications biologiques conçues comme complémentaires aux explications psychosociales sur lesquelles elle-même travaille. Si l’on veut savoir dans quelle mesure son propos est étayé par les données de la recherche, il faut remonter encore d’un cran, c’est-à-dire aux références citées à l’appui, et quand celles-ci sont elles-mêmes des sources secondaires remonter à leurs sources - etc. On peut déjà laisser de côté la mention de l’explication posée par « la psychologie évolutionniste », à savoir celle proposée par le sociobiologiste Robert Trivers en 1972 (c’est la référence citée ici), selon laquelle « la prise de risque des mâles […] est une des conséquences naturelles des besoins de base du mâle de protéger la communauté et de s’assurer de la dissémination de ses gènes et du besoin des femelles de sélectionner le meilleur géniteur », qui n’est pas la description d’une cause biologique proximale de sexuation de la propension à la prise de risque chez l’être humain, mais seulement une hypothèse théorique quant à l’existence de prédispositions génétiques différentes entre femmes et hommes en la matière. Quatre causes biologiques sont évoquées par l’auteure dans ces deux paragraphes : - la plus grande production d’androgènes par les hommes qui causerait en moyenne chez eux une plus grande tendance à la « recherche de sensations » (entraînant plus de prises de risque), - la plus grande production d’androgènes par les hommes qui causerait en moyenne chez eux « davantage de sensibilité aux récompenses au détriment de la sensibilité aux punitions » (qui induirait également « une plus grande propension à la prise de risque »), - un « développement neurocognitif plus lent » entraîné par « le sexe biologique mâle », amenant une « une augmentation de l’impulsivité et de la recherche de sensation à l’adolescence », - un moindre effet de l’alcool sur les performances psychomotrices des hommes également entraîné par « le sexe biologique mâle », et amenant « une moindre perception du risque » (en situation d’alcoolisation). A l’appui de ces explications biologiques, l’auteure renvoie à des sources secondaires dont beaucoup ne portent pas spécifiquement sur cette question (y compris des livres dont aucun passage en particulier n’est indiqué), qu’il serait très long d’aller éplucher. Seules quatre sources primaires relevant de l’étude de ces mécanismes sont citées, sur lesquelles je poste ci-après quelques commentaires.
@VanessaVabien
@VanessaVabien 7 ай бұрын
Cette émission aurait pu s'appeler '' apocalypse cérébrale'' 😅 MERCI ❤❤❤
7 ай бұрын
Mais oui !!
@harvesterofeyes7791
@harvesterofeyes7791 4 жыл бұрын
Et voilà, deux quasi certitudes qui disparaissent...je pensais acquise la supériorité de l'attachement maternel par rapport à l'attachement paternel. Eh bien non...Je pensais établie la grande rigueur de Jacques Balthazart...pas si évidente apparemment. C'est très bien, c'est, entre autres choses, pour me faire bousculer que je vous écoute. Merci donc. Et l'introduction m'a effectivement beaucoup plu.
4 жыл бұрын
Super !
@christopheryounes4
@christopheryounes4 7 ай бұрын
Merci
@aladecouvertedeletre2785
@aladecouvertedeletre2785 4 жыл бұрын
Cette émission (comme toutes les autres) est très intéressante et utile... D'une part, elle permet de mettre en évidence que les études et les scientifiques ne sont pas toujours à suivre aveuglement comme des documents/figures d'autorité (surtout lorsque l'on touche à des domaines immatériels comme la psychologie ou la pensée que l'on ne peut ni quantifier ni qualifier) et d'autre part, elle fait tomber des croyances ancrées... elle réduit les biais... Je me demande toujours pourquoi l'être humain persiste à se comparer aux animaux. Oui, sur un plan biologique, nous sommes fait des mêmes composants, mais l'humain, en plus de s'adapter à son environnement, adapte l'environnement. Ça change tout. Nous pensons et nous savons que nous pensons... Odile a dit que les hommes produisaient aussi de l’ocytocine (en moindre quantité), mais n'a pas dit comment cette hormone fonctionne chez eux (pas d'utérus, pas de production de lait). Je suis juste curieuse de le savoir (alors je vais chercher) mais ce simple fait démontre que les mots instinct et maternel ne vont pas ensemble... Si on parle d'instinct, on parle de programmation génétique dans le corps de la femme qui lui fait justement produire cette ocytocine et qui prépare tout son corps à reproduire un autre corps et à le nourrir... Mais pour ce qui est de "maternel" (sous entendu l'amour, l'attention et la protection donnés), cela n'est pas limité au genre féminin, mais aussi au genre masculin. Ma vision des choses (qui évolue bien sûr !) est que cela viendrait plutôt de ce que j'appelle l'onde de forme du nouveau-né (quelque soit son espèces). C'est à dire ce que dégage l'être qui vient de naître. Il dégage une chose qui "force" l'adulte à s'en occuper (oui, je sais qu'il y a des mâles- et parfois des femelles- qui mangent leurs petits. Pourquoi ???)... Mais il n'y a qu'à voir comme on s'extasie devant un bébé (chat, chien, poule, cheval, souris,..., humain)... bien moins qu'une fois que ce même être à atteint un certain âge. Nous sommes plus facilement enclin à nous occuper et à câliner un bébé animal/humain, qu'un animal/enfant plus grand. Pourquoi les femmes/mères s'octroient systématiquement ce rôle de protectrice ? Peut-être parce qu'elles sont reliées à une mémoire collective ? Et c'est valable pour les hommes aussi. Combien, une fois devenus parents, ne supportent pas que leur enfant les appelles par leur prénom, mais plutôt par les noms de papa et maman ? ça réponds peut-être à un besoin psychologique d'appartenance ?... Du coup on sort du champ de la biologie pour celui de la psychologie... Or, sur un plan psychologique, bien que le besoin de sécurité soit un besoin de l'être humain, les femmes et les hommes n'auront pas les mêmes façons de répondre à ce besoin... La femelle/la femme à souvent eu besoin d'être rassurée/protégée (son corps étant moins "costaud" que celui de l'homme et elle, ne pouvant plus faire grand chose une fois que le petit est là) quand l'homme à souvent eu besoin de savoir qu'il rassure/protège... qu'il assure (son corps étant plus "fort" et la survie de la mère et du petit dépendant de lui à un moment donné), mais aujourd'hui, c'est comme si ce comportement persistait dans la psychologie à cause d'une mémoire cellularisée en nous (oui j'invente des mots...). Alors que nous nous améliorons, sur un plan mental (la preuve en aie, c'est que des émissions comme celles-ci existent !), sur un plan psychologique/émotionnel/mémoriel, nous restons (l'être humain) bien ancrés dans le passé avec des comportements qui n'ont pas beaucoup changés depuis l'antiquité au moins... Oups, j'ai fait un long texte... Merci à Odile et à toi pour la qualité du travail réalisé
@odilefillod007
@odilefillod007 4 жыл бұрын
Dans cet échange je parle uniquement de la question des effets de l'ocytocine sécrétée par une femme en grande quantité lors de l'accouchement, et dans une moindre mesure lors de l'allaitement, sur la qualité ou la nature du lien qu'elle établit avec son enfant. Sinon, les hommes produisent de l'ocytocine en quantités comparables dans les mêmes circonstances que les femmes (sécrétion pulsatile "de base" au repos, et variations de cette sécrétion pouvant être provoquées par énormément de choses : stress, activité physique banale, activité sexuelle...). Pour le reste... on sort du champ de la biologie effectivement, au minimum :)
@aladecouvertedeletre2785
@aladecouvertedeletre2785 4 жыл бұрын
@@odilefillod007 merci pour cette précision. Belle journée
@missfabidia
@missfabidia 6 ай бұрын
On se pose la question de comment sont formés les scientifiques...et la question du financement des études scientifiques aussi, car chez certains chercheurs il y un besoin de le 'rentabiliser' en faisant des publications sensationnelles même si cela doit demander de triturer/falsifier des résultats.
@OriginTsaet
@OriginTsaet 4 жыл бұрын
J'adore ces intros x)
4 жыл бұрын
Merci !
@chloupichloupa
@chloupichloupa 4 жыл бұрын
J'étais très surpris par le coup de la testostérone non associée à l'agressivité, car il me semble que c'était assez clair chez les animaux. J'ai été voir du côté des sources sur le site, et effectivement ça semble assez faiblement corrélé (mais corrélé malgré tout) chez les humains, et principalement chez les gens qui ont déjà des traits dominants, et ça semble en effet permettre une augmentation des comportements pro-sociaux en même temps que les comportements anti-sociaux. Du coup je ne sais plus vraiment quoi penser de ce que fait la testostérone sur les humains, est-ce que c'est juste une sorte de "boost" qui ne fait qu'amplifier nos comportements déjà existants ? J'ai pas eu le temps de lire l'intégralité des sources, mais c'est l'impression que j'en ai.
@odilefillod007
@odilefillod007 4 жыл бұрын
Pour bien faire, il faudrait déjà que vous précisiez ce qu’il vous semble être clairement établi « chez les animaux » (la testostérone est "associée" à l’agressivité dans quel sens du terme, dans quelles espèces, avec quelles mesures de l’agressivité, dans quels contextes, chez les mâles et/ou les femelles, etc ?). Je préfère toutefois laisser ce vaste sujet de côté et me concentrer sur le sujet évoqué dans ce passage du podcast, à savoir l’être humain. La question plus générale de savoir « ce que fait la testostérone sur les humains » est également trop vaste pour être adressée ici. Je dirai juste que selon moi, tels qu’ils apparaissent dans la littérature scientifique, ses effets divers plus ou moins indirects et plus ou moins clairement établis ne sauraient assurément pas être résumés par : « une sorte de "boost" qui ne fait qu'amplifier nos comportements déjà existants ». Si vous avez 3/4 d'h, je vous invite à écouter cette itw que viennent de donner R. Jordan-Young et K. Karkasis à l'occasion de la sortie de leur livre Testosterone: an unauthorized biography the1a.org/audio/#/shows/2019-11-11/the-evolution-of-thought-on-testosterone-and-masculinity/119313/@00:00 J’en viens donc à l’agressivité, en commençant par les études de John Archer sur l’agression (commentaire séparé ci-après).
@odilefillod007
@odilefillod007 4 жыл бұрын
John Archer est l’un des leaders reconnus de la recherche sur les liens entre testostérone et agression chez l’être humain, notamment connu pour des méta-analyses sur les différences F-H en la matière et sur l’association avec la testostérone dont la qualité (que je n’ai pas vérifiée par moi-même) n’a pas été contestée à ma connaissance. Ses méta-analyses de 2004 et de 2005 citées ci-après, toutes deux données sur la page de ressources de www.metadechoc.fr/shocking-12-odile-fillod, sont celles qu'il continue à prendre pour référence dans ses toutes récentes publications. Dans une revue de la littérature dans laquelle il évalue à quel point les données disponibles confortent son hypothèse (la « challenge hypothesis », sur laquelle je ne m’étends pas ici), publiée en 2006 (linkinghub.elsevier.com/retrieve/pii/S0149-7634(05)00010-2-), il écrit notamment ceci : “The view that testosterone secreted by males at puberty and throughout adult life facilitates human male aggression, despite its superficial appeal and its incorporation into media accounts of young men’s behavior, is at best an oversimplification. The consensus is that there is a WEAK and INCONSISTENT association between testosterone levels and aggression in adults ([…]), and that the administration of testosterone to volunteers typically does not increase their aggression ([…]). » Sur ce qui se passe à la puberté en particulier, il note d’abord que sa méta-analyse de 2004 sur les différences F-H a conclu que « the magnitude of sex differences in direct aggression did not show a pronounced increase at puberty ». Ensuite, il présente une revue de la littérature l’amenant à conclure qu’une seule étude a indiqué que l’augmentation de testostérone à la puberté pourrait faciliter l’agression, et il souligne que cette étude a indiqué une augmentation d’ampleur similaire chez les filles sous l’effet des oestrogènes. Il conclut que globalement, “the evidence supports the prediction from the challenge hypothesis that THERE IS NO TESTOSTERONE-INDUCED INCREASE IN AGGRESSION AT PUBERTY”, même si “this study indicates that the issue is still to some extent open, although the increased aggression in estrogen-treated girls would not have been predicted by the alternative ‘mouse model’." Sa méta-analyse de 2005 avec Graham-Kevan & Davies sur le lien entre testostérone et agression conclut certes à une corrélation positive, mais très faible (surtout chez les hommes : r = 0.08 ; les auteurs trouvent r = 0.13 chez les femmes). NB : - outre qu’on ne peut pas déduire de cette corrélation une causalité testostérone => agression, il faut aussi être conscient qu’indépendamment de la qualité de la méta-analyse, celle des études prises en compte fait que cette corrélation ne peut être considérée comme une estimation précise, définitive et générale car il y a pas mal de pbs de mesure et autres ; - de plus, les auteurs n'ont pas fait de correction par une estimation de l'effet de biais de publication, une procédure qui est maintenant appliquée dans les méta-analyses de qualité et qui pourrait amener à modifier ces estimations de r ; - enfin, les auteurs ont trouvé des variations importantes selon plusieurs facteurs (ex : la méta-analyse des études faites avec la testostérone mesurée entre 6h et midi donne r = 0.10, mais celle des études faites avec la testostérone mesurée dans une autre plage horaire donne r = 0.03 seulement ; elle donne r = 0.16 pour les études faites sur des délinquants mais r = 0.06 pour celles faites sur les non délinquants, … etc).
@odilefillod007
@odilefillod007 4 жыл бұрын
Les méta-analyses qui font référence à l’heure actuelle indiquent donc une corrélation faible et non systématique entre niveau basal de testostérone et agression, au sens d’actes d’agression directs observés ou auto-rapportés (critères de sélection des études par Archer), et cette corrélation pourrait éventuellement être expliquée au moins en partie par une causalité inverse (car on sait que certains comportements augmentent le niveau de testostérone), par un facteur caché qui augmenterait à la fois la testostérone et l'agression, et/ou par des effets indirects de la testostérone médiés par le corps (ex : + de testo => + de muscles => + de confiance en soi pour agresser). Qu’en est-il de l’agressivité en tant que telle ? Qu’indiquent les études ayant utilisé des méthodologies de recherche mieux à même de mettre en évidence un éventuel lien de causalité ? Il serait trop long de passer en revue en les commentant les très nombreuses études qui ont adressé ces questions, donc je vais juste donner quelques exemples. Il y a déjà ce qu’Archer conclut au sujet de l’augmentation du niveau de la testostérone à la puberté et sur l'administration de testostérone à des volontaires, qui ne semblent pas induire d’augmentation de l’agression (voir ma réponse précédente). Il y a aussi les études sur les personnes trans que j’évoque dans le podcast, dont les références sont données sur www.metadechoc.fr/shocking-12-odile-fillod. On peut citer aussi les études faites sur les hommes prenant des stéroïdes androgéniques anabolisants. O'Connor, Archer & Wu notaient en 2004 (www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15181066 ) que “The growing literature on androgenic anabolic steroid (AAS) usage suggests that some users can develop bouts of aggression known as steroid rage”, soulignant que cependant, “AAS abusers typically expose themselves to extremely high doses, (e.g. between 600 and 1000 mg T per week) often combined with other poorly documented anabolic agents. Furthermore, the mental states of AAS abusers cannot be regarded as typical of the general male population." Sanjuan et al. 2016 (www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27524938) écrivent quant à eux ceci : « "There is widespread popular belief that the use of steroids routinely results in powerful episodes of anger and violence termed “roid rage” ([…]). However, researchers in this field agree that such negative mood effects are more likely to be rare and difficult to predict ([5 références]). Prior research has found adverse psychological effects of steroids including anger, aggressiveness, depression, and mania ([4 réfs]). Positive effects may include enhanced self-esteem, vigor, libido, perceived power, and concentration ([1 ref]). However, many studies have failed to find any psychoactive effects associated with steroid use ([7 refs]), supporting the idea that steroid mood effects are idiosyncratic. [...] This study was designed to assess the effects of stimulant use on mood effects as a potential variable underlying the idiosyncratic nature of steroid-associated negative mood effects. We also tried to minimize retrospective memory errors by only assessing current mood. [...] Participants were 122 male weightlifters and bodybuilders, mean age of 32 [...] Steroid users reported less vigor/activity than non-users, and stimulant users reported higher levels of tension/anxiety compared to non-users. Otherwise, for most mood measures there were no differences between steroid and/or stimulant users and non-users. These findings support the idea that mood effects of steroids are idiosyncratic and not commonplace. Results are consistent with previous research that has also failed to find steroid specific effects ([8 refs]). The effect of stimulant use on tension/anxiety was consistent with the central nervous system arousal side-effect profiles of these substances ([3 refs]). The higher tension/anxiety in stimulant users may account for some prior reports of mood disturbance in steroid users."” Bref, sur la base de ces études et d’autres, j’estime pour ma part qu’on peut dire avec confiance que l’idée populaire selon laquelle le fait d’avoir un plus haut niveau de testostérone en circulation induit en moyenne plus d’agressivité est un mythe savant. La théorie qui depuis le début des années 2010 est favorisée par une majorité des chercheurs travaillant sur ce sujet est que la testostérone n’aurait pas d’effet sur l’agressivité en tant que telle, mais aurait pour effet de favoriser une tendance à la recherche d’un haut statut social ou la « dominance ». De ce fait, elle aurait pour effet indirect de favoriser de manière très sélective des comportement agressifs dans certains contextes, mais au contraire des comportements pro-sociaux dans d’autres contextes, selon que l’agression ou la coopération est le plus susceptible d’augmenter ou maintenir le statut de la personne dans ledit contexte. A mes yeux, les études faites dans le cadre de ce paradigme de recherche ne permettent pas à ce jour de valider cette théorie, qui continue à faire l’objet d’investigations.
@chloupichloupa
@chloupichloupa 4 жыл бұрын
@@odilefillod007 Je vous remercie pour vos réponses détaillées (le troisième commentaire ne s'affiche plus de mon côté, bien que j'ai eu le temps de le lire et que j'ai bien reçu la notification). L'hypothèse de la recherche de statut social est intéressante. Concernant l'interview, je l'ai écoutée, et j'ai été très déçu, ils parlent bien d'avantage de la perception qu'ont les gens de la testostérone que des effets de la testostérone sur les humains. C'est pas que c'est pas intéressant, mais c'était pas du tout ce que je cherchais à savoir. Concernant la faible corrélation, je suis prêt bien volontiers à la prendre avec des pincettes (de toute façon une faible corrélation même solidement établie ne serait pas vraiment un argument de poids en faveur de la causalité), mais si c'est le résultat des méta-analyses que nous avons à notre disposition actuellement, tant que les faiblesses potentielles, comme l'absence de correction pour le biais de publication, n'ont pas été comblées, c'est ce qu'on a de mieux (ou de moins pire, selon la façon dont on voit ça). J'ai l'impression qu'au final on en sait d'avantage sur les effets que la testostérone ne crée pas plutôt que les effets que la testostérone crée. Mais merci pour votre analyse des sources, vous avez pu mettre en avant des choses que je n'avais pas eu le temps de lire.
@annevouillon7371
@annevouillon7371 3 жыл бұрын
Existe t'il des études non biaisées ? La réplication en tout cas semble primordiale !! Et donc ça se confirme... ne pas gober ce qu'on nous raconte... scientifique ou pas... que c'est fatiguant 😉 Je m'empresse de signaler cette série à mes filles et mon fils... ce sont pour moi les meilleurs arguments pour 'combattre' le patriarcat Merci pour la qualité de cette interview et pour la rigueur de votre invitée
@odilefillod007
@odilefillod007 3 жыл бұрын
Tout dépend de ce qu'on entend par "biaisées". Il existe heureusement des études dont les conclusions s'avèrent être justes (conformes à la réalité), mais toute étude comporte des risques de biais plus ou moins importants... d'où l'importance des réplications, en effet, pour la construction de connaissances scientifiques solides.
@veromescla4445
@veromescla4445 Жыл бұрын
Ça me rappelle une blague : '' c'est un scientifique qui prend une puce et lui dit ''saute!". La puce saute. Il lui enlève une patte et dit ''saute!". La puce saute. Il recommence patte après patte, à chaque fois la puce saute même quand il ne lui reste qu'une patte. Il lui enlève la dernière et lui redit ''saute!": la puce ne saute pas. Conclusion : quand on enlève toutes les pattes d'une puce, elle devient sourde !
@woushou
@woushou 4 жыл бұрын
Merci pour cette série. Je me rends compte que je suis perclus de notions foireuses sur les differences homme / femme. Merci de remettre les pendules à l'heure. Je vais arrêter de dire à mon homme qu'il n'est pas multitâche ou n'a pas de vision périphérique à cause de son genre. Les pseudos résultats sur l'ocytocine ont des ramifications sacs d'que domaine, du coup je m'interroge sur les informations que j'ai entendu si expliquerait la domestication du loup en chien, par la selection inconsciente de spécimens produisant plus d'ocytocine. Cette dite ocytocine induirait un plus grand attachement de l'annimal à son maître qui en retour produirait plus d'ocytocine pour s'attacher à son chien. Étant team chat, cette explication le dérangeait de toute façon 😁
@odilefillod007
@odilefillod007 4 жыл бұрын
Désolée, je ne connais pas la littérature scientifique relative à cette théorie selon laquelle une sélection indirecte aurait été opérée par l'humain sur des variants génétiques qui moduleraient la quantité d'ocytocine produite chez les loups, et qui aurait abouti à ce que les chiens soient de plus gros producteurs d'ocytocine que les loups, ce qui aurait pour effet au final de favoriser l'attachement entre ces animaux et l'être humain en particulier (si j'ai bien compris ce que vous expliquez).
@woushou
@woushou 4 жыл бұрын
@@odilefillod007 c'est exactement cela. J'avoue que je ne mets pas souvent le nez dans les études, mais c'est ce que des vulgarisateurs assez pointu disent. Si l'effet de l'ocytocine est sur évalué, cela affecte bien d'autre branches de la science que celles de départ. C'est très intéressant. A creuser.
@odilefillod007
@odilefillod007 4 жыл бұрын
@@woushou Vous avez piqué ma curiosité. Pouvez-vous m'indiquer un texte ou une vidéo de "vulgarisateur assez pointu" expliquant cette histoire, afin que j'aille voir ce qu'il raconte ?
@woushou
@woushou 4 жыл бұрын
@@odilefillod007 c'est frustrant je ne retrouve plus la vidéo que j'avais vu sur le sujet et impossible de me rappeler comment je suis tombé dessus... Celà dit j'ai retrouvé cette notion ocytocine/domestication du chien, dans plusieurs journaux généraliste, je n'ais donc pas rêvé. Après un peut de recherche je pense que cela vient d'un article publié dans science en 2015. Ce que j'en lis ici (je n'ais pas accès a science) amp-sante.lefigaro.fr/actualite/2015/04/17/23626-lamitie-entre-chien-lhomme-affaire-hormonale correspond bien à mes souvenirs. Lien vers science: science.sciencemag.org/content/348/6232/280 En espérant que votre curiosité sera satisfaite 😁
@Robingenoux
@Robingenoux 4 жыл бұрын
Très intéressant! J'avais déjà eu à l'occasion à 2 ou 3 reprises de consulter des discussions sur internet sur l'étude avec les singes et les critiques d'Odile Fillod. Au sujet de la généralisation à l'humain, j'avais lu qqe part que les auteures de l'étude expliquent que l'objectif est de voir si le pattern des préférences observé chez les humains se retrouve chez d'autres primates, ce qui appuierait la thèse d'une origine non uniquement culturelle. Dans ce sens là ça me paraît injuste de parler de généralisation à l'humain, puisqu'on part de données observées chez les humains et non l'inverse.
@odilefillod007
@odilefillod007 4 жыл бұрын
Quel que soit l’objectif des auteures de cette étude (qui était bien celui que vous indiquez), cela ne change rien au fait que ses résultats ont été présentés de manière erronée, et assortis d'affirmations ou d'insinuations fondées sur des généralisations et une extrapolation à l’humain abusives, par un grand nombre de personnes qui l’ont instrumentalisée. C’est à cela que je fais référence dans ce passage du podcast. Plutôt que de consulter des discussions sur internet au sujet de la critique que j’ai faite de cette étude, je vous encourage à la lire et à juger par vous-même de sa pertinence : allodoxia.odilefillod.fr/2014/07/23/camion-poupee-jeux-singes/. A ma connaissance, aucune des personnes que j’y mets en cause pour leur présentation éminemment trompeuse de cette étude et des conclusions pouvant en être tirées (notamment Michel Raymond, Jacques Balthazart, Peggy Sastre et Nicolas Gauvrit) n’a contesté la véracité des faits les concernant que j’ai rapportés dans cet article. PS : j'aurais pu citer aussi Franck Ramus (allodoxia.odilefillod.fr/wp-content/uploads/2019/11/O.Fillod_Slide-vulga-pref-jouets-idem-chez-primates.png), mais je n'avais pas encore vu la vidéo de sa conférence lorsque j'ai écrit cet article.
@Robingenoux
@Robingenoux 4 жыл бұрын
@@odilefillod007 Effectivement le passage en revue des présentations tendancieuses de cette étude que vous faites est très frappant (même si y inclure de Benoist ne me parait pas très fair-play -pour les autres-). Pour ce qui est de la critique de l'étude proprement dite je reste plus réservé. Que ces résultats méritent d'être relativisés, ok, mais votre démontage me semble parfois un peu hypercritique. Mais bon, je ne suis vraiment pas compétent en la matière et mes préjugés m'influencent sans doute pas mal. Quoi qu'il en soit merci pour votre réponse et bravo pour votre démarche.
@Jujulili07
@Jujulili07 3 жыл бұрын
Oh merci encore !! Bien sûr que les scientifiques sont des humains, avec leur propre biais et leur croyance ! Et comme par hasard, les hommes sont nombreux et mis en avant ! Est ce un biais de ma part ? À vérifier !!!
@sergesud3806
@sergesud3806 4 жыл бұрын
Si ça pouvait permettre d'attenuer cette culpabilité qu'on balance sur les femmes qui n'auraient pas ce fameux "esprit maternel". Chacun a le droit de ne pas vouloir d'enfant et chacun a le droit d'avoir de grosse difficulté a élever ses enfants sans pour cela être jugé de "non maternel" ou "non paternel".. Derrière ces termes, je pense, de manière sous jacente, il n'y a pas des hormones mais des jugements et des moyens de se rassurer .... Je suis pere et je suis ni maternel ni paternel mais un "jefaiscequejepeux-ernel"... Je vais d'ailleurs faire une recherche sur l'hormone qui m'oriente vers ce comportement bizarre .. 😊
4 жыл бұрын
Sujet important abordé dans le quatrième et dernier chapitre, justement ! Peut-être avez-vous aussi l'hormone du visionnaire ;-)
@mattedjon-veryaccuratetabs
@mattedjon-veryaccuratetabs 4 жыл бұрын
C'est tout à fait ce que je ressens, merci 😁
@mattedjon-veryaccuratetabs
@mattedjon-veryaccuratetabs 4 жыл бұрын
Merci énormément pour tout ça. Démonter autant de croyances, de faux savoirs, de mythes autour de la question du sexe ça fait beaucoup de bien. C'est assez drôle de constater le nombre d'études qui veulent absolument mettre en évidence des différences entre les sexes et de voir qu'elles se plantes. C'est en revanche assez triste de constater que les mauvaises conclusions de ces études arrivent malgré tout aux oreilles du grand public....
@DocDomi
@DocDomi 3 жыл бұрын
Pourquoi ne change-t-elle pas l'article Wikipedia ? C'est fait pour !
3 жыл бұрын
Le contenu des articles Wikipedia change au gré des contributions. Sur un sujet aussi controversé, la bataille de publication est rude et une contribution, aussi poussée et argumentée soit-elle, peut être balayée du jour au lendemain. S'assurer que la page Wikipedia est à jour et véhicule des informations fiables est un engagement quotidien difficile à assurer par les chercheurs.
@elisaducroz3869
@elisaducroz3869 Жыл бұрын
💕
@pascal6607
@pascal6607 4 жыл бұрын
Bonjour, et merci pour cette troisième partie. J'ai pu suivre cette dernière sur le podcast, mais je préfère réagir ici histoire, entre autre, de flatter l'algo ^^. Je suis ravi, et mon biais de confirmation aussi, d'entendre que l'attachement ne serai à priori pas uniquement lié (^^) à une hormone. A ce sujet, connaissez-vous la "théorie de l'attachement" ? Les travaux de Winnicot, Bowlby, Gueydeney par exemple, et si oui qu'en pensez-vous je vous prie ? Je suis ravi, d'avoir à m'ajuster vis à vis de ce que je considérai comme acquis sur la testostérone et ses effet sur l'organisme mâââle. Je dois bien le reconnaître, sans avoir creusé réellement... me contentant d'abstract, ou d'une forme de "consensus flottant",... je me sent un peu con :) Bref, un débunkage passionnant, j'irai gratter un peu plus avec les sources citées sur le blog (merci). Sans pavoiser, ni montrer du doigt, il me paraît pertinent et juste de citer le travail d' "esprits critiques" qui tombent, eux aussi, dans leur propres biais de confirmation (conf l'étude citée autour de 43 min). Ce n'est pas la première expérience du genre pour moi, mais c'est utile de démontrer, une fois de plus, que personne n'est exempt de biais, quel que soit son domaine ou sa renommée. Application concrète : dans l'attente de réplication, je pense avoir à modérer mon opinion vis à vis de l'étude concernant les "phylo-cognitif", et les résultats commentés dans le livre éponyme. La neuro-atypie est-il un thème qui à éveillé votre curiosité ? Si oui, que pensez-vous de cette étude ? Dans ce domaine ou même les termes employés sont déjà bien colorés à la base, il semble que beaucoup d'études, anciennes, ou plus récente semblent biaisées. Elisabeth Feytit, Odille Fillod seriez-vous intéressée d'en faire une méta de choc ? Dans tous les cas, Merci beaucoup à toutes deux pour votre travail, individuel et collectif .)
4 жыл бұрын
Bonjour Pascal et merci d'avoir pris la peine de commenter en ces lieux :-) Effectivement, nul n'est exempt de biais et il se trouve que nombre d'études qui sont évoquées dans cette série sont couramment utilisées par différents sceptiques, comme vous l'avez notamment compris au sujet des interprétations de Jacques Balthazart. Il me paraissait donc d'autant plus important de faire cette émission. Concernant les "phylo-cogntifs", je pense que vous avez raison de suspendre votre jugement, en effet ! Comme annoncé dans Scoop ! 3 une prochaine émission de Méta de Choc traitera du haut potentiel intellectuel. Cette question y sera abordée. Pour votre question sur la "théorie de l'attachement", je passe le micro à Odile Fillod. Merci pour votre intérêt et bravo pour votre hardiesse à questionner vos convictions. À vendredi pour la dénouement de cette série haletante.
@pascal6607
@pascal6607 4 жыл бұрын
@ Vivement vendredi ! A mon tour de vous féliciter pour votre dynamique, et le courage dont vous faites preuve pour vous attaquer (toutes deux d'ailleurs) à des sujets dont la charge émotionnelle et les "en-Je" montent vite à la tête. Je suis très curieux d'entendre et lire ce que vous préparez. à bientôt .)
@odilefillod007
@odilefillod007 4 жыл бұрын
Merci pour votre commentaire. Pour ce qui est de l'attachement, je précise d'abord que la question ne se pose pas pour moi de savoir s'il est ou non "uniquement lié à une hormone", en l'occurrence l'ocytocine. Même les neurobiologistes les plus "enthousiastes" quant au rôle de cette hormone dans la construction et le maintien des liens sociaux (c'est plutôt cette terminologie qui est employée, plutôt que le mot "attachement") ne vont pas plus loin que l'idée que cette hormone joue un rôle important dans les processus en question, tout en sachant que ces processus complexes impliquent diverses régions cérébrales et divers neurotransmetteurs - pour en rester à un niveau d'analyse très bas, i.e. celui du substrat neurobiologique. Je ne suis pas spécialiste des travaux sur l'attachement en général et ne me suis en particulier jamais intéressée aux théories des psychanalystes Winnicot et Bowlby à ce sujet, à mon sens impropres par nature à apporter des éléments utiles à la réflexion que je mène. La question que j'adresse est celle de savoir si la recherche scientifique soutient l'idée de prédispositions cérébro-cognitivo-comportementales différentes entre femmes et hommes en la matière, qui seraient en l'occurrence médiées par la sécrétion d'ocytocine liée à la parturition et/ou à l'allaitement. Je n'ai pas lu le livre sur les philo-cognitifs auquel vous faites référence et n'ai donc en particulier pas d'avis sur les études qui y sont citées à l'appui du discours des auteurs. Je n'ai pas l'intention de le lire. Le thème général de la "neuro-atypie" ne m'intéresse pas en tant que tel - ou disons plutôt que j'ai déjà trop à faire sur d'autres sujets pour prendre le temps de m'y intéresser sérieusement.
@pascal6607
@pascal6607 4 жыл бұрын
Merci pour votre retour @@odilefillod007 :) Au fil de ces trois heures passées avec vous, j'ai cru déceler un sens aigu, et légitime, de la précision. Cherchant à prendre des précautions de langage, j'ai peut être finalement été maladroit dans ma formulation. Dans mon petit univers, le terme "Attachement" est coloré par les travaux des personnes que j'ai cité, ... d'où ma question ^^. Vous questionnez essentiellement si la recherche scientifique soutient l'idée de prédispositions cérébro-cognitivo-comportementales différentes entre femmes et hommes ; et je m'intéresse particulièrement au neuro-dévelopement de l'enfants, aux processus d'attachement, et aux processus cognitifs en général (pour préciser à mon tour). Ayant eu à l'étudier, je n'ai aucune inclination pour la psychanalyse ; pour en avoir subi et observé leurs effets, pas plus pour les dogmes :) Passé cet obstacle intérieur, et dans une démarche intégrative, j'ai pu m'enrichir des travaux que j'évoque, je précise qu'ils ne sont pas des analyses psychanalytique d'enfants, fort heureusement :) .. Mais je digresse .. J'imagine bien que vous soyez occupée à deux trois petites choses qui vous tiennent à cœur ^^ , comme beaucoup. Par chance c'est pendant mon temps libre que j'ai pu faire connaissance avec les travaux d’Élisabeth, puis les vôtres, qui m'ouvrent encore à d'autres questionnements, et un ou deux ajustements. Alors qui sais, peut être un jour :) Encore merci pour vos réponses, pour vos recherche, et la matière que vous nous offrez en partage.
@tovarolu
@tovarolu 4 жыл бұрын
À entendre Mme Fillod (que je crois parfaitement honnête et compétente sur le sujet), j'ai l'impression que les protocoles de la quasi totalité des études sont complètement foireux ! J'hallucine quand j'entends comment certains critères sont définis dans les études que vous citez ou même quand j'entends que le protocole n'est même pas bien établi en amont de l'étude. Est-ce un biais statistique du fait que Mme Fillod s'intéresse surtout à ce type d'études aux conclusions souvent très surprenantes ? Ou bien est-ce représentatif des publications scientifiques en général ? Parce que si c'est le cas, les chercheurs et chercheuses ont vraiment de grosses carences de méthode...
@odilefillod007
@odilefillod007 4 жыл бұрын
Il y a dans la littérature scientifique pas mal de publications de faible qualité. Néanmoins je ne pense pas que celles dont je parle soient représentatives. Il y a en effet un premier biais, qui est un biais de sélection (qui n’est pas de mon fait mais de celui des personnes dont je critique le discours) : je me concentre sur celles qui sont les plus citées et instrumentalisées à l’appui de l’idée qu’on a mis en évidence telle ou telle différence cognitive ou comportementale naturelle, or comme c’est faux, ce sont par construction plus souvent que la moyenne des études mal fichues ou dont les auteurs gonflent l’importance ou surinterprètent les résultats. Il y a sans doute un deuxième biais dû au sujet sur lequel portent ces études : les personnes qui font des recherches sur cette question sont comme la plupart des gens pétries d’idées préconçues sur les différences F-H, ce qui fait qu’elles approchent sans doute souvent ce sujet avec moins de rigueur qu’un autre qui ne renvoie pas à quelque-chose d’aussi structurant, présent dans la vie de tous les jours et idéologiquement chargé.
@nath7587
@nath7587 4 жыл бұрын
Bonjour, j'ai une question pour Odile, est-ce qu'il y'aurait des études qui prouveraient que l'excitabilité des hommes , notamment visuel, ait une origine biologique? On entends que les hommes, au moment de leur adolescence sont excité constamment par n'importe quel petit stimuli. Les hormones en folies, dit-on. J'ai une amie qui m'a suggéré que peut-être cet excitabilité au garde à vous ,serait le résultat des stimulations visuels constantes des corps féminins, quel les hommes subissent tous les jours à la vue des femmes dénudées u8n peu partout, les affiches. la pub..... Et vous, vous en pensez quoi? Sinon une autre question, pas sur les questions hommes/femme mais sur les études scientifiques, Je voudrais savoir si il serait possible de faire une étude sur l'efficacité de la psychothérapie, psychanalyse ? D'après ce que j'ai compris, non ! En effet le travail de celui-ci dépend de trop de facteurs externes pour qu'il puisse être étudié correctement, je pense en particulier à l''implication, la régularité du patient.
4 жыл бұрын
Bonjour Nath, pour ce qui est de l'évaluation de l'efficacité des thérapies, l'Inserm a publié un rapport qui analyse les résultats de différentes thérapies en fonction des troubles. La psychanalyse y fait montre de piètres résultats. "Psychothérapie : Trois approches évaluées" : www.ipubli.inserm.fr/handle/10608/57
@odilefillod007
@odilefillod007 4 жыл бұрын
Bonjour. Non, il n'existe pas à ma connaissance de preuve d'une différence entre femmes et hommes d'origine biologique dans "l'excitabilité" sexuelle. Par ailleurs, au sujet de l'histoire des "hormones en folie" des garçons à la puberté, il n'y a en fait pas de lien clairement établi entre l’augmentation du niveau de testostérone à la puberté et l’excitabilité sexuelle au sens psychologique (désir/motivation sexuelle). Peu d'études ont été faites sur le sujet, et elles ont porté sur des indicateurs indirects de celle-ci. Une première étude longitudinale menée sur une centaine d’adolescents étatsuniens, publiée en 1993, avait trouvé à la grande surprise des chercheur·es que l’augmentation du niveau de testostérone à la puberté n’était corrélée ni à une augmentation des pensées à caractère sexuel, ni à une augmentation de la masturbation (doi.org/10.1097/00006842-199309000-00007). Sur la base de leurs données, ces chercheur·es avaient privilégié l’hypothèse selon laquelle le développement pubertaire des garçons était corrélé à la date des premiers rapports sexuels à cause de la perception sociale de leur changement corporel, plutôt qu’à cause d’un effet direct de la testostérone. Les mêmes ont publié 5 ans plus tard une nouvelle étude réexaminant la question en faisant des mesures plus fréquentes. Cette fois, une association positive a été trouvée entre l'augmentation du niveau de testostérone (salivaire) et celle de l'activité sexuelle, mais ces résultats restent à interpréter prudemment (doi.org/10.1023/a:1018700529128). Il paraît raisonnable de penser que l'augmentation de la testostérone à la puberté joue un rôle causal dans l'augmentation de l'activité sexuelle des garçons, mais celui-ci pourrait être médié par des effets périphériques de la testostérone plutôt que par des effets centraux (i.e. sur le cerveau). Pour votre autre question, je pense que divers facteurs peuvent contribuer à causer ce type de différence moyenne entre femmes et hommes, mais je pense plutôt à des effets de la socialisation genrée qui associe au genre masculin l'obsession pour le sexe et la recherche de "conquêtes" sexuelles, de la croyances en des besoins physiologiques qui font rechercher aux hommes des occasions de satisfaire ceux-ci, de tout ce qui fait qu'un homme va en moyenne plus facilement qu'une femme se sentir autorisé à désirer, se sentir légitime à exprimer son désir, se sentir en confiance pour le faire sans craindre les conséquences, etc, même si l'omniprésence de stimulations visuelles pourrait aussi jouer un rôle, pourquoi pas. Je ne connais pas les recherches faites sur le sujet - je me penche plutôt sur les études cherchant à mettre en évidence les facteurs biologiques.
@nath7587
@nath7587 4 жыл бұрын
@@odilefillod007 merci pour votre réponse.
@StephanieAubertin
@StephanieAubertin 4 жыл бұрын
Un truc me chiffonne. Lorsqu'Odile parle d'un éventuel (non) lien entre les différences structurelles et les différences fonctionnelles, elle ne l'utilise que dans un sens : structure --> fonctionnement, et pas dans l'autre sens fonctionnement --> structure, voire même de manière bilatérale. Dans le sens où l'utilisation répétée de certaines aires cérébrales ensemble renforce la connection entre elles, que l'on va retrouver dans la structure. C'est le principe de la potentialisation à long terme. En revanche, il est vrai qu'on ne peut pas déduire à partir d'une structure une utilisation précise car la structure est le témoin de quelque chose de figée et l'utilisation, au contraire quelque chose de dynamique. Une structure peut être créée par l'utilisation de tâches très différentes à des instants très différents. Si l'on reprend l'image de l'autoroute, utilisée par Odile elle-même, c'est comme si on pouvait déduire à la vue de l'autoroute le nombre d'ouvriers, d'ingénieurs, le temps mis, comment ils s'y sont pris... Alors que si on a tous ces paramètres là au départ, qu'on les observe, on peut présager de ce à quoi l'autoroute va ressembler.
@odilefillod007
@odilefillod007 4 жыл бұрын
Oui bien-sûr, le vécu à un impact sur la structure : ça relève de ce qu'on appelle de manière générique la plasticité cérébrale, à laquelle je pense avoir fait explicitement référence dans un chapitre précédent (pour rappeler que constater une différence structurelle cérébrale entre deux groupes à un instant t ne permet en général pas de conclure que cette différence est la conséquences de différences biologiques innées ou endogènes entre eux). Je ne comprends pas à quel passage précis de mes propos vous faites référence et ce qui vous paraît trompeur voir faux dedans (puisque vous dites ensuite "en revanche, il est vrai que").
@StephanieAubertin
@StephanieAubertin 4 жыл бұрын
@@odilefillod007 oui je n'ai pas utilisé le terme de plasticité cérébrale, très galvaudé. Il s'agit de l'étude évoquée entre les minutes 34 et 40 où vous expliquez que les auteurs ont extrapolé un fonctionnement à partir de la structure (structure --> ou = fonctionnement). Dans ce sens-là, c'est un peu hasardeux, en tout cas, chez un sujet sain (pas forcément pour les troubles innés) et acquis. Mais d'après vos propos, pour un novice, il est possible de conclure qu'il n'y a aucun lien entre la structure et le fonctionnement, peu importe le sens (structure --> fonctionnement ou fonctionnement --> structure).
@odilefillod007
@odilefillod007 4 жыл бұрын
@@StephanieAubertin Je ne sais pas comment il faut comprendre votre remarque sur le caractère "très galvaudé" du concept de plasticité cérébrale. La notion de plasticité est couramment employée dans le domaine (voir par exemple cette mini-revue sur le sujet publiée en 2014 dans Frontiers in Human Neuroscience : doi.org/10.3389/fnhum.2014.00035). On peut juger critiquables certains usages de ce concept, dans certains contextes ou comme argument pas nécessairement pertinent, mais je ne vois pas ce qui justifierait de carrément bannir cette terminologie. Quoi qu'il en soit, je suppose et espère que cela ne sous-entend pas une critique de la façon dont j'utiliserais moi-même cette terminologie. Dans le cas contraire, il faudrait que vous soyez plus explicite. Pour ce qui est de l'étude sur les connectomes dont il est question dans ce passage du podcast, je dirais que les auteurs ont fait plus qu'extrapoler un fonctionnement à partir de la structure : ils ont à mon sens plutôt plaqué sur leurs résultats, de manière complètement arbitraire, certains stéréotypes sur les différences F-H. Pour mémoire, ils écrivent par exemple dans l'article que leur étude "suggère que les cerveaux masculins sont structurés pour faciliter la connectivité entre perception et action coordonnée, tandis que les cerveaux féminins sont conçus pour faciliter la communication entre modes de traitement analytique et intuitif des informations". Pour moi, c'est plus qu' "un peu hasardeux". J'ai réécouté ce passage du podcast et il me semble qu'il faudrait avoir énormément d'imagination pour en conclure que selon moi, des différences structurelles n'entraîneraient jamais de différences fonctionnelles, et réciproquement. Votre remarque me donne néanmoins l'occasion de repréciser que ce n'est pas ce que je pense ni ne prétends a fortiori : de tels liens causaux existent bien évidemment, très clairement, dans les deux sens.
@StephanieAubertin
@StephanieAubertin 4 жыл бұрын
@@odilefillod007 je ne faisais pas une critique du terme "plasticité cérébrale", d'autant plus que je l'utilise couramment. J'ai préféré utiliser ici un terme plus technique car c'est vrai qu'il est très souvent utilisé à tort et à travers, et le public de ce podcast n'est pas forcément spécialiste et peut se laisser berner par des pseudo-scientifiques qui l'utilisent à l'envi. Il se peut même, Élisabeth, que je l'ai utilisé lors de notre entrevue. C'est juste qu'ici, dans ce contexte, j'ai souhaité ne pas l'utiliser pour les raisons évoquées. Concernant mon commentaire, il s'agissait plutôt d'une remarque, car la formulation pouvait faire comprendre autre chose. Et je suis d'autant plus ébahie lorsque vous citez les auteurs car dans ce cas, cela va plus loin, selon moi, que le simple éventuel lien entre une structure et un fonctionnement, et ici il est question d'une causalité voire même d'une intention ("conçus pour...", "structurés pour..."). Les spécialistes de l'évolution vont s'arracher les cheveux ! Le deuxième point de ma remarque (avec l'utilisation du terme "hasardeux") était une remarque d'une neuropsychologue qui se demandait si à partir d'une structure, on pouvait en déduire un fonctionnement. Je pense que ça veut juste dire que certaines aires cérébrales ont tendance à décharger ensemble, mais on ne pourra pas dire à quel moment, pour quelles raisons, à quelle fréquence... ( d'où la métaphore de l'autoroute qui ne permet pas de remonter au nombre de personnes impliquées, au temps de réalisation...). Bref, c'était juste une question de formulation et l'exercice de l'interview n'est pas évident, comparativement à l'écrit. J'ai certainement dû faire moi-même des formulations pas claires, d'autant plus, paraît-il, que je ne finis pas mes phrases ! ;)
@odilefillod007
@odilefillod007 4 жыл бұрын
@@StephanieAubertin D'accord, je comprends le souci de précision. Il me semble cependant que pour ce qui concerne le connectome dont il est question dans ce passage du podcast, le mécanisme de potentialisation à long terme ne peut en principe pas être impliqué. En effet, celui-ci concerne les synapses, or on parle ici des volumes des longs faisceaux d'axones reliant des aires cérébrales relativement éloignées (reconstitués à partir de données d'IRM de diffusion). Je suis contente de vous savoir ébahie par les propos des auteurs :) Ils sont en effet particulièrement gratinés, n'est-ce pas ? L'auteur correspondant s'est aussi répandu dans la presse en expliquant par exemple que l’hémisphère gauche étant « associé avec la pensée logique » et le droit « lié à l’intuition », le résultat de cette étude « pourrait aider à expliquer pourquoi les femmes tendent à être meilleures que les hommes dans les tâches intuitives », ajoutant ceci : « l’intuition, c’est penser sans penser. […] Les femmes tendent à être meilleures que les hommes dans ce genre de capacités qui sont liées au fait d’être de bonnes mères » (!!).
@amoursfragiles
@amoursfragiles 4 жыл бұрын
Odile Fillod, n'est pas une biologiste!
@mattedjon-veryaccuratetabs
@mattedjon-veryaccuratetabs 4 жыл бұрын
Non effectivement vous avez raison, il ne faut pas tomber dans un argument d'autorité ici. Cependant elle ne prétend pas l'être, et ensuite ce qui la rend pertinente (à mes yeux en tout cas) c'est sa recherche approfondie, minutieuse et sourcée de la littérature scientifique. C'est en ça qu'elle est intéressante à écouter Ensuite il nous reste à vérifier ce qu'elle a elle-même vérifié pour se faire notre propre opinion.
@amoursfragiles
@amoursfragiles 4 жыл бұрын
@@mattedjon-veryaccuratetabs Je n'ai pas utilisé d'argument d'autorité. La compétence des biologistes repose sur un socle commun de connaissances. Dans une matière scientifique nos opinions n'ont aucune valeur. La science est souvent contre intuitive et ne fait pas de morale ni de politique sociale.
@redt8569
@redt8569 3 жыл бұрын
l'instinct maternel c'est l amour! La science et ses croyances, euh ses études...
@veromescla4445
@veromescla4445 Жыл бұрын
La première expérience relatée est tellement débile qu'elle me fait rire rien qu'en l'entendant. Croire que des objets créés dans certains contextes culturels vont être utilisés différemment selon le sexe de singes, c'est complètement hallucinant ! J'en rigole toute seule !
@romainroussel6172
@romainroussel6172 4 жыл бұрын
@carinepay4591
@carinepay4591 4 ай бұрын
Vous êtes mamans?
4 ай бұрын
Pourquoi cette question ?
@carinepay4591
@carinepay4591 4 ай бұрын
@ sûrement de la curiosité. Faudrait que je réécoute. Hier j’ai ingurgité quelques heures de vos podcasts 😅
4 ай бұрын
Attention à l'overdose ! ;-)
@DocDomi
@DocDomi 8 ай бұрын
Merci
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