Merci d’apprendre par vos conférences, puisque, à l’âge avancé m’intéressant à la philosophie, je ne sais pas , malgré vos exposés, et la lecture, à quels saints me vouer. En effet, est-ce qu’on « invente » sa propre philosophie, en se documentant sur les courants antiques, ou lesdits modernes, ou comment éviter de se prendre la tête avec toutes ses « variantes » qui, chacune semble avoir ses pours et ses contres ? J’aime bien Ėpicure, le stoïsme, et ce qui s’y apparente, mais comment se retrouver finalement dans cette mer de sagesses ? 🤔
Жыл бұрын
Bonjour et merci pour votre message. Le dalaï-lama Tenzyn Gyatso explique qu'avec 6 milliards d'habitants sur la planète, 1 seule philosophie ne peut clairement pas convenir pour tout le monde. Par conséquent, dans le prolongement de cette réflexion, je pense qu'il appartient à chacun de faire ses propres recherches, ses propres découvertes et ses propres expérimentations. Pour ma part par exemple, je me suis d'abord intéressé aux grandes sagesses orientales, puis aux écoles de pensée occidentales, puis aux auteurs contemporains. J'ai ensuite opéré un syncrétisme (un regroupement) pour ne conserver que les enseignements qui se sont révélés à l'épreuve du quotidien les plus utiles et les plus précieux afin de bâtir ma propre philosophie de vie en quête du bonheur (j'ai justement raconté ce parcours et ce cheminement dans "L'odyssée d'une conscience"). Montaigne disait qu'il fallait "pilloter" (butiner) une multitude de doctrines pour garder au final ce que l'on jugeait bénéfique et profitable (faire son propre miel). Boudhha disait qu'il fallait considérer chaque enseignement comme le ferait un chercheur d'or avec ce qui semble être une pépite : d'abord on la nettoie, on la gratte, puis on la mord en essayant de la tordre avec les dents pour s'assurer qu'il s'agit du bon métal. Si c'est bien une pépite, alors on la garde dans sa besace, sinon on la rejette a l'eau, on passe a autre chose et on continue sa recherche. Qu'en pensez-vous ?
@yeuxvseyes1993 ай бұрын
Vous pensez pas que le titre devrait être “l’étude de l’épicurisme au lieu de l’hédonisme?