METOO, Irène Théry (ABC Penser)

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C’est en 1978, au procès d’Aix, que fut posée pour la première fois, grâce à Gisèle Halimi, la question du consentement. Puis, dans la foulée, une définition précise du viol. Et c’est en 1990 qu’un arrêt fut rendu reconnaissant qu’un mari puisse violer sa femme. Avec Metoo, un saut qualitatif est franchi. La honte change de camp. Mais, selon la sociologue, prenant acte de l’affaire Shaina, ce mouvement ne doit pas s’arrêter aux portes des quartiers populaires.
Entretien tourné le 29 novembre 2022 dans le studio de la Fondation Hugot du Collège de France.
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Production - Prova Films & Betavita
Idée originale et entretien - Philippe Petit
Réalisation et images - Cyril Bérard
Montage - Silvia Arecco
Post-production - Antonio Carola
Musique - "The Old Cinema" by Crescent Music
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[@bernardlevrier8977]

Le non-consentement statutaire est donc tout autant une convention sociale ?

[@bernardlevrier8977]

Je ne vois pas trop comment Irène Théry voudrait articuler la présomption d’innocence et le crédit de véracité. À partir du moment où il y a mise en examen, c’est que la parole de l’accusateur (ou trice) est suffisamment crédible. Donc soit il n’y a rien de nouveau sous le soleil, soit-elle veut diminuer la présomption d’innocence.