Comment gérer ces patients qui n'écoutent pas leur corps : No pain No Gain

Comment gérer les patients qui n'écoutent pas leur corps, les « durs à cuire »? Dans cette vidéo, Mathieu Schlachet interviewe Laurent Fabre sur le concept du No pain No gain et ils donnent des astuces pour améliorer la prise en charge des personnes "qui n'écoutent pas la douleur".
Merci de nous partager vos commentaires et expériences sur ce sujet.
Si vous avez une question sur cette thématique, c'est au SAV qu'il faut la poser !
Articles de références :
- Quantification du stress : az675379.vo.ms...
- Métaphore des twin peaks : noijamdotcom.f...
- Le livre cité est Painful Yarns de Lorimer Moseley
Naturellement, pour améliorer la justesse de vos diagnostics et pronostics, il faut comprendre la neurophysiologie de la douleur, ce qui est l’objet de ces capsules gratuites, des références que nous partageons et de notre E-learning sur la Mécanique de la douleur.
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[@inessantamaria6759]

Bonjour, Merci une fois encore pour ces pistes d'échanges et de prise en charge active du patient. Parfois aussi, des patients ont besoin de la douleur pour "sentir" leur corps.

[@charlottemichel7143]

Bonjour ! Merci pour cette capsule intéressante ! Je prends note des métaphores :) Je suis kiné d'une équipe de rugby et effectivement certains joueurs/joueuses jouent avec de la douleur et ne s'arrêteront que s'ils ne peuvent plus bouger du tout. Ils veulent jouer les match malgré les réserves du préparateur physique, kinés et ostéo. Pas évident à gérer, dans certains cas, les douleurs s'aggravent et deviennent invalidantes et augmentent finalement le temps d'indisponibilité sur le terrain. J'utilise la quantification du stress mécanique avec le graphique de la clinique du coureur pour le côté visuel et on essaye d'avoir le même discours dans le staff pour avoir de la cohérence. Merci pour toutes ces vidéos qui sont enrichissantes. J'ai bientôt terminé les neurosciences de la douleur et ce E learning est un vrai petit bijou.

[@OsteovideoCFPCO]

Merci Charlotte pour ton témoignage, ca fait très plaisir de lire que l'E-learning t'apporte des choses. J'ai eu aussi ce genre de comportements avec des coureurs, des artistes martiaux et des plongeurs. J'ai commencé à observer des changements de comportements quand je me suis intéressé au système de croyances de ces personnes. Au début de ma carrière, j'étais dans le jugement et le commandement du soignant-sachant et ca ne fonctionnait pas. Au fur et à mesure, j'ai réussi à augmenter l'engagement de la personne en cartographiant les croyances et en trouvant -ensemble- une croyance déployante plus puissante que celle qui le faisait continuer à souffrir. Notamment, ce que tu partage sur le temps d'indispo sur le terrain, ca pourrait être un très bon point de départ. A bientot,

[@kinesystema7999]

Merci pour cette réponse ! J'ai trouvé une excellente métaphore dans explain pain : know pain, know gain ! Mais je note l'image de la voiture et du bruit de fond.

[@OsteovideoCFPCO]

L'un des buts de cette capsule était de présenter l'intérêt du passage à "No pain, No gain" à "Know pain, Know Gain". Nous avons semble-t-il des références communes ;-)

[@SparK-it6te]

Merci pour ce super épisode ! En tant qu’osteo ce qui peut être gênant ce sont les patients « durs à cuire » de croyances ! Tu peux passer ton temps de séance en réassurance et en fin de séance le patient te sort un « bon donc ma colonne vertébrale était un peu faible c’est ça? » haha Du coup quelles solutions ? Un support visuel ? Une métaphore plus choquante ? Le « forcer » a faire certains exercices pour qu’il comprenne la solidité et plasticité de son propre corps? Merci

[@anaisrot7584]

Bonjour, merci pour ton retour et tes questions ! Parfois les croyances sont vraiment très ancrées et donc difficiles à déconstruire. Je crois que tu as raison, passer par du ressenti corporel peut être intéressant, si le patient sent et expérimente les choses, il sera plus à même de déconstruire ses croyances, de comprendre. Les exercices, si le patient adhère grâce à une bonne alliance thérapeutique, sont une très bonne idée. En espérant avoir répondu à tes questions.

[@maximesanchez5302]

bonjour, merci super video!!! j'aime beaucoup la métaphore... on parle beaucoup des sportifs mais étant ostéopathe dans une petite ville je rencontre d'avantage ce cas avec des agriculteurs ou des artisans... comment faire lorsque travailler n'est pas un choix mais une nécessité? je leur explique qu'il vaut mieux s'arreter 2-3j que risquer de s'arrêter 2 semaines mais bien souvent cela ne suffit pas, merci

[@anaisrot7584]

Bonjour Maxime, tu as raison, c'est complexe lorsqu'il y a une nécessité derrière. S'il n'y a pas de blessure, peut-être que tu peux voir avec le patient comment il peut bouger différemment au travail et dans l'effort en activant moins la défense, en relâchant (voir les deux dernières capsules). S'il y a une nécessité d'arrêt de travail car il y a une blessure et un temps incompressible de cicatrisation, peut-être que faire un état des lieux précis avec le patient en lui présentant la balance bénéfices/risques à retourner travailler peut l'aider à décider avec toutes les clés. Et s'il décide d'y aller, tu auras fait de ton mieux, son choix sera éclairé. En espérant avoir répondu à tes interrogations. Merci à toi.