QUEL EST VOTRE STYLE D'ATTACHEMENT ? Découvrez-le et comprenez vos relations (Théorie John Bowlby)

[@amelie_slm]

Cette vidéo m’a beaucoup aidé merci!! Vous expliquez super bien c’est clair / précis et concis!!

[@audiomicid]

C'est toujours un plaisir de regarder vos vidéos, surtout lorsque le sujet me parle comme ici. Grand merci.

[@patriciaroger7595]

Merci, très intéressant

[@kisokablack1073]

Excellent ! Je serais plutôt dans l'intimiste de mon côté.

[@malouDR]

Toujours aussi bon! Je serais intéressé de savoir comment les styles d'attachement interagissent entre eux. Dans le cas d'une personne évidente et d'une personne anxieuse : sûrement que les deux se renforcent mutuellement, le couple internal! Mais deux personnes anxieuses, ca donne quoi? Ou deux personnes evitantes? 🤔 Peut-être un sujet pour une autre vidéo 🤞

[@Artistophane]

Bonsoir, Esprit Psy!😀 Moi, par exemple, j''adore le shibari!🙏😍😅

[@ESPRITPSY]

T'emmêle Pas ! ("T'en mêle pas" entendrait le Lacanien?) 😊

[@Artistophane]

@ESPRITPSY : tu vires aussi tes patients au bout de 5 minutes de séance?😅😍🙏

[@ESPRITPSY]

@@Artistophane Surtout pas! C'est là où il faut savoir éviter de sacraliser l'Autre 😆

[@Artistophane]

@ESPRITPSY: ouf! Mes 45 minutes de séance sont sauvées! Merci, Esprit Psy!🙏😍😅

[@francoisallioux68]

Merci pour votre travail de vulgarisation. J'ajoute une petite nuance à vos propos concernant la désorganisation. Ce n'est pas un style d'attachement à proprement parlé. la désorganisation est trans-catégorielle par rapport aux 3 styles d'attachement.

[@ESPRITPSY]

Merci pour ce commentaire François. Pour être franc, j'ai aussi laissé de côté dans mon élagage, à reculons pour une question de durée de vidéo, toute l'inspiration de Bowlby par rapport aux travaux de Winnicott ainsi que toute la genèse réelle de ces styles et donc la contribution fondamentale de Mary Ainsworth... J'y reviendrai peut-être un jour. En tout cas merci pour votre participation.

[@MariePierGalarno]

Merci pour la précision. Et d'où provient le style ambivalent ?🤔

[@salomeaubaret2486]

Merci pour cette vidéo éclairante. Concernant la genèse du développement du style d’attachement, je ne suis pas experte dans le domaine, mais depuis très longtemps, "L' éducation positive façon Montessori » me semble très engageante et juste, malgré les critiques... Elle accorderait une place primordiale à l’expression de la frustration et des émotions de l'enfant. Est-elle selon vous une voie structurante pour un futur style d'attachement ; « sécur » (selon Bowlby)? Certaine critiques portent sur un manque de structure, mais, en observant quelques parents de mon entourage, je constate au contraire que cette approche tend à offrir un cadre plus structurant, avec une attention accrue des parents envers l’enfant. À mon sens, cela serait d’autant plus bénéfique si les parents acceptaient de ne pas chercher à être parfaits, mais simplement présents et bienveillants. Par ailleurs, je trouve très soulageant d’apprendre qu’il est possible de changer de style d’attachement. Cela m’amène à m’interroger sur la théories des structures. Peut-être suis-je à côté de la plaque, mais je préfère poser la question, même si elle peut sembler naïve. Nous avons, permis plusieurs structures, une qui nous caractérise et que celle-ci contrairement aux styles d’attachement, n'est absolument pas modifiable. Est-ce vraiment le cas ? (selon vous)

[@ESPRITPSY]

Merci Salomé pour votre commentaire riche et réfléchi ! Vous soulevez plusieurs points très intéressants. Concernant l’éducation positive et les styles d’attachement La démarche de Montessori (ou d’autres approches centrées sur une éducation bienveillante) peut effectivement soutenir le développement d’un style d’attachement sécure. L’attention portée à l’expression des émotions et à la gestion de la frustration chez l’enfant correspond bien aux besoins fondamentaux identifiés par Bowlby: la disponibilité, la sensibilité et la réactivité des figures d’attachement. Ces éléments permettent à l’enfant de développer un sentiment de sécurité intérieure. Face à ceux critiquant un manque de structure, il s'agit d'un point de vue orienté à mon sens, je préfère l'idée d'un cadre cohérent (donc bien pensé en amont) où l’enfant peut explorer tout en se sentant contenu et en sécurité. Sur la modification des styles d’attachement Vous avez raison de trouver soulageant le fait que les styles d’attachement soient modulables. Des expériences relationnelles nouvelles, comme une thérapie, un couple sécurisant ou même des événements de vie positifs, peuvent amener à transformer un style insécure en un style plus sécurisant au fil du temps. À propos des structures en psychanalyse Pour sortir un peu de la vulgarisation de ma vidéo (j'use un peu trop du sécateur parfois 😁) , il faut rappeler que la théorie de l’attachement de John Bowlby s’inscrit dans le champ de la psychologie développementale (même si Bowlby a des influences marquées par la psychanalyse notamment du côté de Winnicott par exemple) et aussi de la psychologie cognitive et même sur certains aspects de la biologie évolutionniste. De même, ma vidéo ne fait pas allusion à Mary Ainsworth qui a contribué fortement à ce "package" véhiculé autour de la théorie de l'attachement. Et Mary Ainsworth elle aussi s'inscrit dans le champ de la psychologie du développement. La théorie des structures appartient à un champ conceptuel distinct, celui de la psychanalyse, qui se concentre sur les organisations fondamentales de l’appareil psychique. Les structures (névrotique, psychotique,...) ne sont pas considérées comme modifiables en elles-mêmes car elles reflètent des modes d’organisation profonde du psychisme établis très précocement dans le développement (en lien avec les premières expériences relationnelles et les interactions avec l’environnement). Ces structures définissent une base stable de fonctionnement psychique influençant durablement la manière dont un individu perçoit le monde, se relie à autrui et gère ses conflits internes. MAIS, soulignons que bien que la structure psychique soit fixe, ses manifestations dans le quotidien (comportements, symptômes, stratégies défensives ou vécus émotionnels par exemple) sont, elles, susceptibles de varier. Ces expressions sont souvent influencées par des facteurs contextuels, les expériences de vie et notamment par un travail psychique (comme celui entrepris dans un cadre thérapeutique par exemple). Donc oui, des mécanismes de défense ou des symptômes peuvent s’atténuer, évoluer ou se réorganiser en fonction du moment de vie et des opportunités relationnelles rencontrées. Cette distinction entre la stabilité de la structure et la plasticité de ses manifestations permet de comprendre pourquoi une personne peut vivre des changements profonds dans ses relations ou son bien-être, même si son organisation psychique de base reste inchangée. Nous sommes ici dans la perspective dynamique chère à la psychanalyse et aux psychanalystes: rien n’est totalement figé dans l’expérience humaine et les mécanismes adaptatifs peuvent être mobilisés à tout âge. A bientôt.

[@MariePierGalarno]

Selon un test PDF sur l'attachement en couple, j'avais plus de réponses de type sécure, juste un peu moins de type anxieux et très peu de type évitant. Mais aux même questions, en mode autre que en couple, je serais très évitante. Est-ce que les styles d'attachement reflètent notre mode global ? Perso, je crois que j'étais d'abord du style anxieux et que j'ai appris à relativiser en couple, mais à éviter dans les autres relations. J'aurais donc un peu gagné en confiance, mais me serait, du même coup, désorganisée ? 🤔😅 Merci

[@Orso34]

J'ai totalement un attachement désorganisé.

[@Nina75751]

On peux l'être aussi avec un thérapeute ....même a un âge très avance 😢

[@lililala3154]

L'attachement est souvent lié avec nos parents. Si un parent donne un style d'attachement évitant, ambivalent ect , le parent est il un mauvais parent ? Car j'ai l'impression que les parents essaient de faire de leur mieux, sans penser à mal , en essayant de s'améliorer ?

[@Scilyah]

J'ai un attachement évitant et je ne me suis jamais mise en couple, pour ne pas faire souffrir les autres. Je pense ne pas être en mesure de gérer ça. Je suis bien célibataire.

[@justinece9140]

C'est très beau, ce que vous avez écrit. Mon style d'attachement est anxieux et la façon d'agir d'un partenaire évitant est terriblement angoissant, dans mon cas.

[@RoxanneASYLLA]

Bonjour @Mister EspritPSY, ce ne serait pas la fameuse «Bonne Mère » ou «Mère Suffisamment Bonne » (c’est selon) de Winnicott qui fait le lit de l’attachement secure ? Je n’osais pas poser la question mais bon… Encore merci pour la vidéo et bon dimanche ! *PS : Mère sans distinction de genre, s’entend

[@ESPRITPSY]

Oui en effet, Bowlby s'est beaucoup inspiré de Winnicott dans ses travaux, c'est un auteur qu'il appréciait.

[@olivierbacquet6273]

Ces quatre styles d'attachement sont "pathologiques" et posés par rapport au style secure. Par pathologique, je pense qu'il faut entendre souffrant, que l'on serait mieux "sans" et "avec soi". On peut aussi faire le lien avec les mécanismes de défense, car chaque style d'attachement suppose plusieurs défenses. Une autre question que je me pose, c'est l'universalité de ces boîtes. Peut-on être dans deux boîtes au cours de sa vie ? Il me semble que oui, on peut en tout cas passer de l'attachement évitant à l'anxieux. Un autre, questionnement est culturel. Les japonais (au hasard) entrent-ils dans les mêmes cases ? Quel est l'influence d'une culture sur les styles d'attachement ? Je pense immédiatement aux systèmes où les femmes sont écrasées dans leur rôle. On sent bien qu'elles vont se retrouver avec un style d'attachement bien perturbé, coups de ceinture du père, mère soumise, mais potentiellement père plaintif quand-même, mère colérique ou injuste parfois... Enfin, quand on n'est plus ou moins nettement enfermé dans un attachement, comment imaginer, en situation, le comportement et le ressenti d'une personne secure à notre place ? J'ai beaucoup vu de récits de ces pathologies. Normal ! Ce sont ceux qui consultent et qui intéressent les psys. Les personnes saines, solides, ne consultent pas... Et en plus, elles se tiennent à distance des personnes ayant un attachement pathologique prononcé, alors que ça aiderait ces dernières de fréquenter une personne secure. Ah ! C'est pas simple ! Mais c'est une bonne intro.

[@ESPRITPSY]

Merci pour votre commentaire qui soulève de nombreuses réflexions intéressantes! Je vais essayer d'y répondre par étapes: Les styles d’attachement "pathologiques": il est important pour moi de préciser que les styles d’attachement insécures ne sont pas pathologiques au sens médical. Mais ils peuvent en effet générer des difficultés relationnelles ou un certain niveau de souffrance émotionnelle. Ces styles se construisent en réponse à des contextes relationnels où les besoins fondamentaux de sécurité, de réciprocité et de régulation émotionnelle n’ont pas été pleinement satisfaits. Cependant, ils ne sont pas immuables. Avec un travail sur soi ou des relations "réparatrices", il est tout à fait possible de tendre vers un attachement plus sécurisé. Les liens avec les mécanismes de défense : vous faites un lien intéressant entre les styles d’attachement et les mécanismes de défense mais gardons à l'esprit que ces deux notions s’inscrivent dans des cadres théoriques distincts. J'aurais dû le préciser dans ma vidéo (je vais le rajouter en description), les styles d’attachement de Bowlby relèvent de la psychologie du développement et se rapportent aux modèles relationnels construits dès la petite enfance à partir des interactions avec les figures d’attachement. Ces styles décrivent finalement des "patterns" émotionnels et comportementaux face à la proximité, la dépendance et la régulation émotionnelle. Les mécanismes de défense appartiennent au champ de la psychanalyse et peuvent se définir comme des processus inconscients mobilisés par le psychisme pour gérer des conflits internes ou protéger l’individu face à des angoisses insoutenables. Bien que distincts, ces cadres peuvent se rejoindre dans l’analyse des comportements humains. Par exemple, un individu présentant un style d’attachement évitant peut souvent recourir à des mécanismes comme par exemple l’isolation affective (mettre à distance ses émotions pour se protéger d’une relation perçue comme menaçante), le déni (nier ses propres besoins de proximité pour éviter de se confronter à des vulnérabilités). De la même manière, un style anxieux pourrait être associé à des défenses comme la projection (attribuer à l’autre ses propres angoisses de rejet) ou encore l’idéalisation (magnifier l’autre pour apaiser une insécurité intérieure). Mais au final ces exemples montrent que les mécanismes de défense ne sont pas "inclus" dans les styles d’attachement, mais plutôt qu’ils peuvent être mobilisés pour gérer les angoisses relationnelles découlant de ces styles. Mais je préfère à nouveau séparer les cadres conceptuels et bien rappeler que les styles d’attachement relèvent de la psychologie du développement et les mécanismes de défense de la psychanalyse pour éviter les confusions conceptuelles. Les premiers décrivent des dynamiques relationnelles globales, tandis que les seconds s’intéressent aux processus internes inconscients mobilisés dans des contextes variés (y compris au-delà des relations interpersonnelles). La question de l’universalité et de l’évolution Oui, il est tout à fait possible de changer de style d’attachement au cours de la vie. Les expériences relationnelles, les thérapies ou les moments charnières (comme la parentalité par exemple) peuvent favoriser un passage d’un style insécure à un style plus sécure. Et inversement dans des contextes de stress chronique. Concernant l’universalité, la théorie de l’attachement est censée s’appliquer à tous les humains mais les manifestations culturelles des styles d’attachement varient en effet. Par exemple, dans certaines cultures où la retenue émotionnelle est valorisée, un style évitant peut être perçu comme adapté, voire "normalisé". De même, les rôles genrés, comme vous l’évoquez, peuvent influencer les dynamiques d’attachement, en façonnant la manière dont les besoins affectifs et les comportements relationnels sont exprimés. Fréquenter des personnes sécures Votre observation est très juste : fréquenter des personnes avec un style d’attachement sécure peut être profondément apaisant pour quelqu’un ayant un attachement insécure en lui permettant par exemple de réapprendre la confiance et la sécurité affective. Cependant, il est aussi compréhensible que certaines (pas toutes bien entendu) personnes sécures se protègent parfois des relations trop éprouvantes pour elles. Imaginer le ressenti d’une personne sécure C’est une démarche intéressante que vous proposez, essayer de se mettre à la place d’une personne sécure pour mieux comprendre ce qu’elle ressentirait dans une situation donnée. Pour aider ceux qui nous liraient ici et qui souhaiteraient fixer un peu les idées on pourrait dire qu'une personne sécure aurait tendance à reconnaître ses émotions sans les fuir ou les amplifier, à exprimer ses besoins clairement sans crainte excessive du rejet, et à chercher des solutions pragmatiques en cas de conflit tout en restant ouverte à la réciprocité. Vous avez raison, ce n’est pas simple, mais il est important de rappeler que rien n’est figé et que chaque pas pour mieux se comprendre et se relier aux autres peut mener à des ajustements significatifs et souvent positifs. Encore merci pour votre participation. A bientôt.

[@RoxanneASYLLA]

@ESPRITPSY, petit bémol tout de même si je puis me permettre : de ce que je vois de MA fenêtre, non il n’y a malheureusement pas d’effet de ruissellement (ou de contagion ou de transfert/transfusion) possible entre un modèle d’attachement secure et une personne au style d’attachement insecure. Et les premiers en prennent souvent conscience…à leurs dépends car les seconds, aussi paradoxalement que cela puisse paraître, ont fait de leur style d’attachement insecure une seconde nature voire presque leur identité. Et tout ce qui s’y oppose en miroir est vécu en eux comme une véritable menace proprement existentielle. Après, il y a toujours des exceptions et c’est heureux. Mais je ne partage là que ma (longue et douloureuse) expérience propre sur le sujet aussi bien en couple que dans la sphère familiale. Mais d’un autre côté, si la seule cohabitation ou fréquentation avec/d’une personne au style d’attachement secure suffisait à rééquilibrer les autres styles pathologiques hard core, ça se saurait et ces derniers seraient métamorphosés d’un coup de baguette magique après une seule séance de thérapie ou du moins quelques-unes. Ce qui n’est pas le cas, et loin de là comme chacun sait 😅.

[@justinece9140]

@ESPRITPSY Merci pour cette réponse très détaillée à un commentaire très intéressant.

[@jean-joelmaret413]

On dirait état d esprit et non style d attachement cf livre l attachement au cours de la vie

[@RoxanneASYLLA]

Et si on ne se reconnaît dans aucun de ces styles d’attachement, malgré des scénarios de vie répétitifs : «c’est grave, docteur» ? Je pose ça juste là 🤭. Happy week-end, Mister @EspritPsy 🤍 !

[@ESPRITPSY]

Bonsoir ! Ne pas hésiter à en parler à feu Monsieur Bowlby 😁

[@RoxanneASYLLA]

Oui, ha ha 😅. Ou alors, il est peut-être temps de réviser ce modèle de Bowlby (?)