La qualification personnelle comme nouvel attribut du travailleur·euse de la culture. S05Ep4 22-23

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Réseau Salariat

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Күн бұрын

Séance 4 (lundi 9 janvier) animée par Hélène Vitorge, Frank Lavanture, Romain Casta et Rémy Cardinale : «La qualification personnelle comme nouvel attribut du travailleur de la culture »
Pour cette 4ème séance de notre séminaire à la bourse du travail de Paris autour d’une sécurité sociale de la culture, nous allons traiter de la qualification personnelle pour les travailleurs·euses de la culture.
Souvent confondue avec la certification qui renvoie au diplôme, la qualification personnelle est une invention communiste qui exprime la capacité des travailleurs/ses à produire la valeur économique. Rappeler son histoire, ses formes, ses enjeux politiques est déterminant pour en
saisir son expression émancipatrice.
Si nous voulons attribuer à chaque travailleur·euse de la culture une qualification personnelle qui nous détache enfin de l’emploi, il nous faut d’abord faire un état des lieux exhaustif : quels droits du travail, quels statuts, quelles genres de qualifications cohabitent dans un monde du travail de la culture immense ?
Enfin nous pourrons commencer à réfléchir à des critères spécifiques d’une qualification personnelle pour tous ceux qui veulent travailler dans le monde culturel.
Des critères qui devront être les plus larges possibles, les moins excluants et très peu contraignants pour les travailleurs·euses. Au même titre que le capitalisme n’a de cesse d’entretenir la suspicion générale dans le travail, le communisme doit encourager celui-ci en rappelant la capacité intrinsèque des travailleurs/ses à produire la valeur économique, et en leur donnant les
moyens objectifs à être responsables de cette production sur leurs lieux de travail.

Пікірлер: 6
@chanarchrist6289
@chanarchrist6289 Жыл бұрын
Merci pour le soin apporté a l’enregistrement
@caroline4259
@caroline4259 Жыл бұрын
Je suis d'accord avec Mr Friot, bravo c'est une proposition très bien construite !
@Apollosmouse2801
@Apollosmouse2801 Жыл бұрын
N'hésitez pas à commenter et/ou liker, cela favorise le recensement et donc la visibilité de ces échanges.
@Talaria.School
@Talaria.School Жыл бұрын
Merci le RS
@alexa5763
@alexa5763 Жыл бұрын
Je ne comprends pas l’intérêt de ce débat. On ne peut pas parler d’émancipation et de communisme quand on parle de travail de droit et autres sujets d’aliénation et de soumission. On est arrivé à un tournant de notre histoire dans lequel on doit comprendre que les conditions salariales et les conditions de vie vont aller qu’en s’empirant. Il faut réfléchir à la préparation du monde de demain où il n’y aura plus d’argent plus d’état plus de salariat. Vive l’émancipation humaine universelle sans chefs sans représentants ni religion !
Жыл бұрын
On ne peut parler de communisme que si l'on parle de travail. Si nous reprenons la définition de Marx, le communisme est le mouvement réel de sortie de l'état des choses. C'est à dire la sortie du capitalisme. Or sortir du capitalisme revient à mettre en place un autre mode de production. C'est à dire une autre organisation de la division du travail. En donnant un statut aux producteurs et productrices comme un droit politique, c'est toute l'organisation de la division du travail qui change, et qui devient propriété d'usage des travailleurs et travailleuses. L'économie doit devenir un lieu de décisions démocratiques. A toutes les échelles. Quelle que soit la société que vous voulez, vous n'échapperez pas à l'organisation, à différentes échelles, locales, nationales, de la division du travail. Vous ne pouvez donc entrevoir le travail comme une chose à dépasser, mais plutôt à organiser différemment. Quant à l'argent il est un très bon valet mais un très mauvais maître. Il n'existe aucune société sans monnaie, et ce depuis les débuts de la sédentarisation. Les premiers écrits que nous avons retrouvé en Mésopotamie sont des reconnaissances de dettes, la monnaie existait déjà, or ce n'était pas le capitalisme. La façon de produire de la monnaie, et en fonction de quelle production en face sont des décisions politiques à prendre. Il n'y a rien de mauvais dans la monnaie même. Dire ça ce serait essentialiser la monnaie dans son seul fonctionnement actuel. Ce sont les façons de régler la production monétaire et sa destruction qui doivent là aussi, être sous une direction démocratique. Même chose pour l'Etat. Il faut cesser de penser que le seul état possible soit l'état bourgeois, dont il est une nécessité absolue, entendue par toutes et tous, de nous en débarrasser. Et s'il le faut à grand coups de pelle, et sans relâche. Cependant on en aura pas fini avec l'Etat pour autant. Car là aussi l'Etat prend diverses formes. C'est un peu un angle mort chez nos ami·es anarchistes qui ne voulant plus d'état s'empêchent de le penser autrement que ce qu'il est actuellement. Or, comme en dernière analyse l'Etat c'est nous, il nous incombera alors nécessairement la tâche de produire un nouvel Etat. Etat entendu comme ensemble institutionnel qui permet l'organisation et la coordination de la vie collective. Institutions qui seront imparfaites, cela va sans dire. Mais qui auront néanmoins l'avantage de nous ouvrir à une démocratie avancée, jusque dans le cœur de l'entreprise et de l'économie. Dont, quoi qu'il arrive nous ne pouvons faire l'impasse. Vivre l'émancipation c'est aussi assumer le tragique dans les relations humaines. L'orgueil, la jalousie, les désirs différents, voire contradictoires des un·es et des autres. Tout cela nous demande d'être responsables. Et d'avoir à l'esprit que seules les institutions règlent les conflits autrement que dans la violence physique. Or, des conflits, il y en aura toujours. Les désirs de chacun·e ne sont pas spontanément harmonieux. Ce qui revient dans un premier temps à ne pas promettre le paradis sur Terre, avec une harmonisation parfaite des êtres entre elleux. Or proclamer plus de salariat, plus d'argent, plus d'Etat, c'est tout à fait irresponsable. Même si cela peut se comprendre dans le fond, la moindre analyse un peu sérieuse du mouvement de l'émancipation rejette, avec une détermination féroce, ces propositions qui ne voient les structures critiquées, et critiquables bien sûr, uniquement dans leur formes actuelles, et ne les pensent pas comme elles pourraient être autrement. Le seul mouvement révolutionnaire est celui qui subvertie les institutions, cela se voit de tout temps en tout lieu, mais jamais d'en faire l'impasse.
Pour un nouveau Service Public de la culture. S05Ep5 22-23
2:15:43
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