Test: Original vs Remastering with the Best Headphones in the World (Glenn Gould, Eugen Jochum)

[@classicalmusicreference]

💿 Bruckner: Symphony No. 5 by Eugen Jochum (2024 Remastered, Ottobeuren 1964) Available November/December 2024 as a limited edition (100 pressing operations) collector's CD: cutt.ly/QeH6ggNz 💿💿 Bach: Partitas Nos. 1-6, BWV 825-830 by Glenn Gould (2024 Remastered, New York 1957-1963) Available November/December 2024 as a limited edition (200 pressing operations) collector's CD: cutt.ly/UeH6hbjP LINK 1: cutt.ly/jeFV64Fr LINK 2: cutt.ly/1eFBqpSw LINK 3: cutt.ly/eeFBqbrM LINK 4: cutt.ly/QeFBqDTN LINK 5: cutt.ly/jeFBqMYz LINK 6: cutt.ly/veFBwxLf 00:00 Discovering the Headset-Headphone Showroom 02:20 Introducing Charles, the recordings we'll be comparing and the STAX Sr-X9000 08:22 Installation of STAX SR-X 9000, HiFiMAN Shangri-La Sr headphones 08:50 Original vs Remastering Bruckner: Symphony No. 5 by Eugen Jochum 26:35 Original vs Remastering Bach: Partitas Nos. 1-6, BWV 825-830 by Glenn Gould 37:48 Original vs Remastering: final listening on TAP ÉLECTROACOUSTIQUE NECTAR loudspeakers 43:07 Conclusion In partnership with Charles Pierre: www.casques-headphones.com/ KZbin Channel: youtube.com/@charlespierre1307?si=ct3HJRxT7tcMUJc2 Listen with the best quality: classicalmusicreference.com/ In this video, I’m presenting a comparison test that you can try out from home. Just below in the video description, I’ve included six download links. There’s a sample from Bach’s Partitas performed by Glenn Gould, originally released by CBS/Sony, and the same sample remastered by our label, Classical Music Reference Recording. Additionally, you’ll find a sample from Bruckner’s Symphony No. 5, conducted by Eugen Jochum with the Concertgebouw Orchestra of Amsterdam, originally released by Philips, and the same sample remastered by Classical Music Reference Recording. As with the polls in the community tab, we’re interested in getting your feedback and opinions in the comments of the video, so we can all engage together. Now, we’ll be joining Charles Pierre in his magnificent space dedicated to high-fidelity listening, one of the finest in France, located right in the heart of Lyon. It’s where all the best headphones in the world are gathered. Charles sold me an exceptional pair of headphones, the STAX SR-X9000, and with this amazing device, devoted to music, along with other extraordinary equipment, we’re going to listen and share our real-time reactions with you. Let’s get started!

[@classicalmusicreference]

In this video, I’m presenting a comparison test that you can try out from home. Just below in the video description, I’ve included six download links. There’s a sample from Bach’s Partitas performed by Glenn Gould, originally released by CBS/Sony, and the same sample remastered by our label, Classical Music Reference Recording. Additionally, you’ll find a sample from Bruckner’s Symphony No. 5, conducted by Eugen Jochum with the Concertgebouw Orchestra of Amsterdam, originally released by Philips, and the same sample remastered by Classical Music Reference Recording. As with the polls in the community tab, we’re interested in getting your feedback and opinions in the comments of the video, so we can all engage together. Now, we’ll be joining Charles Pierre in his magnificent space dedicated to high-fidelity listening, one of the finest in France, located right in the heart of Lyon. It’s where all the best headphones in the world are gathered. Charles sold me an exceptional pair of headphones, the STAX SR-X9000, and with this amazing device, devoted to music, along with other extraordinary equipment, we’re going to listen and share our real-time reactions with you. Let’s get started!

[@Dumballa]

Incredible job. Showing your work. True reference material. 🙂

[@classicalmusicreference]

Thank you Dumballa, you've been following us for a long time, I'm honnorez..

[@Dumballa]

@@classicalmusicreferenceBecause you’ve been one of the best, for a long time. 😌

[@mitcharbiter3371]

Very interesting and enjoyable, tres intellecto. :) Those headphones look like headphones that the ancient gods would have worn if there was such a thing in antiquity. Loved the reaction to Gould's singing/humming in the background whilst he played. I really didn't like it when I first heard that but it has grown on me over the years. I realize I hum along as well; the genius of Bach makes the soul sing. Bravo messieurs!

[@classicalmusicreference]

Thanks for your feedback, we appreciate it :)

[@elliotpolanco159]

The mastering work is stellar.

[@classicalmusicreference]

Thank you ;)

[@fulgenjbatista4640]

❤ Thank you ❤

[@classicalmusicreference]

:)

[@barney6888]

My test for speakers: Can you hear the viola part in the first opening minutes, up to the first climax, of the 1s mvmt of the Mahler 9. dah dee dah dee dee dee dah dah dah dah etc

[@classicalmusicreference]

Hi Barney, which MAhler recording are you referring to?

[@barney6888]

@@classicalmusicreference Actually, it's my stereo (I think). The opening of all recordings of Mahler 9 comes through as a blur because it's a thick texture in the strings. I'm afraid the only way I'll ever be satisfied is if the BPO were to let me conduct it myself, and apparently the academic qualifications for such an opportunity are such that I get squeezed out early on the quest. It could be that my old Denon 2560 cd player just doesn't reproduce violas all that good too.

[@classicalmusicreference]

@@barney6888 haha.. Ahhh, in another life I would have loved to be a conductor ..

[@franz5289]

Aucune intention de ma part de casser l'ambiance -car j'ai un total respect et une totale sympathie pour tout ce que vous réalisez et offrez, cher Alex- mais je vais simplement évoquer, avec un sourire, l'oubli que les audiophiles commettent, celui de considérer leurs organes -le terme est insuffisant- de perception, leurs oreilles, quoi ! L'audition, l'écoute, sont des phénomènes en eux-mêmes ... bouleversants, transcendants. Sans doute le fait d'être passé par des phases de surdité profonde et d'en être rescapé avec une perte non négligeable (maladie de Ménière) a-t-il modifié mon rapport ... à "ma" musique chérie. Et Bruckner en fait partie, pour raisons de correspondances qu'on dira sensibles et mystiques. Durant les périodes où je m'attendais à perdre l'audition, il m'est arrivé une fois, en rêve, d'entendre une composition qui n'était pas sans analogies au quatuor de Bruckner. J'ai beaucoup pleuré ensuite, quand la maladie -et ses marées hautes s'est retirée au fil des ans, me permettant de redécouvrir petit à petit, "mes" musiques. Tout devenait poignant et merveilleux, comme en une espèce de résurrection. Je me suis rendu compte combien notre vocabulaire est pauvre pour décrire tout ce qui est éprouvé et ressenti par les "oreilles", portes subtiles de l'intime et du métaphysique. L'évidence de l'audition est tellement inscrite au coeur de la Vie, n'est-ce pas ? Par cette traversée infernale j'ai pris connaissance aussi de la fragilité de nos oreilles... qui ne se restaurent pas -seules celles des oiseaux échappent à cette malédiction constitutive, paraît-il, et probablement aussi pour Olivier Messiaen, ah ah ! Aussi permettez-moi de mettre en garde contre les traumas auditifs que, notamment, tous les appareils de restitution sont susceptibles de provoquer ! Il paraît, également, que nombre de musiciens deviennent assez rapidement sourds, surtout avec certains instruments et, évidemment, avec les suramplifications électriques (pour ce que je n'appelle plus musique). En ce qui me concerne, il y a un nombre notable de subtilités acoustiques qui m'échappent désormais. Et ce qui ressort de mon expérience, c'est que l'essence de la musique n'est pas dépendante de la finesse de restitution. Car je ne me rends pas compte de ce qui est ratiboisé, et probablement écouté-je aussi depuis la part mémorisé de mes expériences initiales, vécues sans perturbations majeures, jusqu'à la quarantaine (je parle en années, l'âge n'étant pas contagieux !) . Significativement sans doute, je n'éprouve plus de joie que dans la réécoute, le ressassement (merci Bruckner) et je n'enregistre en moi quasiment plus rien en termes de musiques à découvrir. Je vais conclure en disant que l'on n'écoute évidemment pas que par les oreilles et les os et les cavités du corps. Vous avez employé un mot qui m'est cher, celui de méta-physique. Ce que j'ai cherché à dire ici, c'est que au travers d'une "affection" physique, autrement appelée "handicap", on peut prendre conscience d'autres dimensions. C'est quand ça "déconne", que ça grince, que ça cafouille, que ça gratouille, qu'on découvre aussi autre chose. Et je vais redire que, notamment, nos 78 tours, étant dotés de vertus de non transparence acoustique, développaient ainsi des capacités d'envoutement particulières. La mémorisation est aussi une sorte d'acte fécondateur, une oeuvre (d'art) et assurément, la vie qui est transmise au travers des tablettes d'argile est aussi , sinon plus, fondatrice que celle recueillie sur un substrat digital. La condition humaine implique un constant rapport à l'opacité, à l'obstacle, à la "materia" avec quoi il se produit un dialogue. C'est en ça que nos supports et transducteurs sonores transmettent de la vie, je crois. J'espère n'avoir ennuyé personne. Je salue bien Alex et Anton !

[@classicalmusicreference]

Merci Franz pour votre commentaire, très heureux pour vous que vous ayez réussi à échapper à cette maladie terrible (Ménière). En effet, l’oreille humaine est le plus admirable des outils pour apprécier la musique. Aucune invention humaine n’a fait mieux. Je peux néanmoins vous assurer que le bon matériel ne provoque pas de fatigue auditive (même pour les bons vieux 78t). Je souffre moi-même d’acouphènes, mais cela a été provoqué par des abus de jeunesse et de l'équipement de piètre qualité. Prenez soin de vous, Alex

[@franz5289]

@@classicalmusicreference A mon tour de vous remercier, Alex, pour votre attention. Je suis désolé que vous connaissiez aussi le problème des acouphènes. En effet, de fort mauvaises habitudes d'écoute à trop haut niveau, notamment, en sont l'une des causes... que je dirais : devenues "civilisationnelles". Alors, assurément, puisqu'il est question ici de matériel de reproduction et d'enregistrements, je ne saurais trop insister sur le fait que c'est l'humain avec cet interface fondamentale que sont les oreilles, qui est au centre. Et votre vidéo le montre, justement. Mais, ne m'en voulez pas si je tiens à l'expliciter, non pas pour raconter ma vie, mais pour rappeler cette évidence que les non-handicapés oublient ou ignorent, à savoir le rôle primordial de ces "organes" dans l'édification sensible, intelligente et verticale de l'être humain dans ce monde où tout est vibration. Je songe à un certain Professeur Tomatis -que certains chanteurs et chanteuses lyriques ont pu consulter à l'époque- qui approcha l'oreille plus subtilement et symboliquement aussi que ne le font les simples ORL. Nos oreilles fonctionnent déjà au stade fœtal et contribuent à nous lier à notre mère en vibrant avec elle, qui devient aussi comme le prolongement de nos oreilles. Tomatis ne séparait pas non plus la phonation de l'audition, disant que l'on parle comme on entend... comme on entend d'abord maman ! Il est à bien considérer que ces organes internes aux formes géométriques signifiantes, sont effectivement analogues à des coquillages spiralés et remplis d'eau (de lymphe), par quoi nous pouvons dire, poétiquement ou pas, que nous avons emportés un peu de notre mère, mais aussi que nous contenons quelques gouttes des eaux primordiales. Ménière est, justement, une manifestation sous forme de raz-de-marée, de "tempêtes de mer" intérieure -entendez aussi, bien sûr, "mère". De la "Tempesta di mare", en passant par "Meerstille und glückliche Fahrt" pour revenir au prélude de Rheingold, je crois, pour ma part, que je choisis définitivement Wagner, car en ce prélude il a traduit comme personne le mystère de la création, du passage du silence aux ondes sonores... et du sonore à l'image lumineuse, l'Or, objet du désir qui nous aurait précipité hors des eaux matricielles, au pays maudit des enclumes et des marteaux ! Qu'a cherché à réaliser le père Wagner avec son Bayreuth, sinon une matrice, une grande oreille qui induit le voir introspectif ? En tout cela je veux dire que naître -à la lumière- commence par l'écoute, l'écoute aimante et amoureuse.