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Ça ne vous aura pas échappé si vous suivez l’actualité climat et énergie, nos activités humaines sont encore fortement dépendantes des énergies fossiles. Pour preuve, l’humanité n’a jamais autant émis de CO2 qu’en 2022. On installe encore aujourd’hui dans le monde des centrales à gaz et au charbon. Et même si on ne brulait plus un gramme d’énergie fossile, certaines réactions chimiques dans les cimenteries et les aciéries continueraient à émettre de CO2. Or l’acier et le ciment sont deux piliers de nos sociétés modernes, et on ne voit pas bien comment on pourra faire ça, ne serait-ce que pour produire des éoliennes, des panneaux solaires ou encore des centrales nucléaires.
Et si on ne peut pas éviter ces émissions, on peut néanmoins les capter, directement en sortie de cheminée, et séquestrer ce carbone dans des couches géologiques. C’est ce qu’on appelle la Capture et Séquestration du Carbone (CSC).
Ce n’est pas quelque chose de nouveaux, cela fait des décennies que l’industrie pétrolière le fait. Mais alors pourquoi ce n’est pas encore mondialement déployé ? Que faire de carbone capté ? Et est-ce que ces technologies ne seraient pas une excuse pour retarder la lutte contre le changement climatique ?
Pour y répondre, je reçois Florence Delprat-Jannaud, responsable de programme CSC de l’IFPEN, l’Institut Français du Pétrole et des Énergies Nouvelles.
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