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Pourquoi vous ne serez jamais édités ? Népotisme et réseautage

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Yasmina Behagle

Yasmina Behagle

Ай бұрын

Pour la cagnotte : www.kisskissba...
Le sujet du forum : www.jeunesecri...

Пікірлер: 69
@JulieRainbow
@JulieRainbow Ай бұрын
Je suis poétesse depuis 10 ans et depuis environ 2 ans je cherche à publier mes poèmes... au fil de mes recherches j'en suis arrivée aux mêmes conclusions que toi. Du coup je vais m'autoéditer!
@yasminabehagle
@yasminabehagle Ай бұрын
Bonne chance !
@julienpvn345
@julienpvn345 28 күн бұрын
Je n’ai pas encore fini la vidéo mais ça me fait penser à Martin Eden de London. Quand on viens de tout en bas, qu’on a un travail aliénant (le passage où il travaille à la laverie de l’hôtel) c’est infiniment plus difficile que quand on vient d’un milieu où on a droit à l’erreur où on a reçu les codes et le réseau en héritage.
@yasminabehagle
@yasminabehagle 28 күн бұрын
Voilà, et ce qui est marrant, c'est que c'est cette même classe qui en fait ensuite une valeur morale (typiquement, le "chez les Macron, on aime les livres").
@julienpvn345
@julienpvn345 28 күн бұрын
@@yasminabehagle maintenant j’ai le réflexe de rechercher le pedigree des gens dont j’entend parler (chanson, politique, ciné…) et combien de fois je me rend compte dans la fiche Wikipedia de ces gens, que leur parents, frère sœur ont aussi une fiche Wikipedia…
@yasminabehagle
@yasminabehagle 27 күн бұрын
@@julienpvn345 Oui, ou qs'ils viennent de la "société civile", leurs parents sont médecins/avocats,... (exemple, Leïla Slimani, (d'ailleurs, c'est amusant de voir avec qui elle est mariée, elle 😁)).
@julienpvn345
@julienpvn345 27 күн бұрын
@@yasminabehagle oh la la! Cette discussion de jaloux! (Et encore on parle pas des noms à particule :D)
@yasminabehagle
@yasminabehagle 27 күн бұрын
@@julienpvn345 Eh oui, la France a vraiment un problème avec la réussite 😁
@sharonahnien
@sharonahnien Ай бұрын
Vidéo qui fait tellement de bien. Il me semble que personne ne veut parler de ce sujet car soit ils bénéficient du système soit ils ont peur de passer pour des frustrés. Pour ma part, avec le temps j’ai réalisé que le jeune auteur inconnu qui envoie son manuscrit à une maison d’édition et qui reçoit une réponse positive, n’est qu’un mythe. Tout n’est que réseau et copinage et cela s’étend aux prix littéraires également. Ce qui est triste pour la littérature c’est qu’un grand nombre de romans sortis à travers ce système est médiocre.
@yasminabehagle
@yasminabehagle Ай бұрын
Merci d'avoir regardé ! Il y a des exceptions, j'en connais, mais ce sera de moins en moins le cas, les grandes maisons pensent en investissement plus qu'en créativité.
@YannBastoen
@YannBastoen Ай бұрын
Bonjour Yasmina, merci pour cette vidéo éclairante ! J'ai bien aimé dans les derniers instants l'idée de grève, et je la pousserais même plus loin : pour dynamiter ce système, dont beaucoup de gens se plaignent, il faudrait que les lectrices et les lecteurs boycottent les livres écrits par des personnes ayant bénéficié du réseautage, du népotisme etc. Ainsi, la majorité pourrait dire "non, on n'achètera plus un livre neuf des (grandes) maisons d'édition tant qu'il n'y aura pas de changement majeur". Après, il faut voir quels changements. Cela pourrait faire l'objet d'une vaste consultation citoyenne. En tous cas, la chaîne actuelle de l'édition ne tenant que grâce au dernier maillon que sont les lectrices et lecteurs, si ces derniers se révoltent, la chaîne se brise. Bonne soirée !
@yasminabehagle
@yasminabehagle Ай бұрын
Oui, avant, il m'arrivait de les feuilleter pour "voir", mais je pense que tu as raison, il faut les snober. Et miser sur des petites maisons, ou des maisons indépendantes, j'en ai découvert plein lors de mes recherches, je pense en parler bientôt :)
@martinmazukiewicz
@martinmazukiewicz Ай бұрын
Vrai sujet. A propos, je conseille le très bon livre d'Antoine Laurain, "Le service des manuscrits", qui raconte son expérience de lecteur de manuscrits pour les éditions Grasset (qui ne sont pas nommées dans le livre mais il y a suffisamment d'indices pour l'identifier). C'est à la fois une vue dans les coulisses d'une maison d'édition, une description du processus de lecture des manuscrits, et c'est plutôt drôle. S'agissant des Editions POL, son fondateur, Paul Otchakovsky-Laurens (d'où P.O.L.), décédé en 2018, s’enorgueillait de lire TOUS les manuscrits qui arrivaient dans la boîte aux lettres. Je ne sais pas si c'est vrai....
@yasminabehagle
@yasminabehagle Ай бұрын
Merci pour le conseil lecture ! Ce que j'ai pu entendre, c'est qu' "on parcourt tous les manuscrits", mais je pense que ça peut s'arrêter dès la première page. Cela m'étonnerait qu'il les ait lu en entier, parce qu'à vrai dire, ils ont raison sur le fait que beaucoup de manuscrits sont très mauvais ou n'ont aucun rapport avec la maison d'édition ciblée.
@antonin7584
@antonin7584 Ай бұрын
A rajouter aussi comme piste : le milieu culturel reste pas mal subventionné. Ainsi, des auteurs mauvais vont quand même continué a être publiés sans avoir rencontrer du public. Le cercle est vraiment vicieux ... (et il me semble que la mère de Beigbeder était traductrice)
@yasminabehagle
@yasminabehagle Ай бұрын
Oui, Christine de Chasteigner de La Rocheposay, traduisait de la littérature sentimentale, comme Barbara Cartland. Pour la petite anecdote, Wikipédia dit que "la famille de Chasteigner est une famille subsistante de la noblesse française d'extraction chevaleresque originaire du Poitou".
@BenjaminMini-hg6kk
@BenjaminMini-hg6kk 13 күн бұрын
Quel dommage que trop peu de gens lisent encore Illusions perdues, on serait bien moins étonné par ce genre de choses.
@xilee5993
@xilee5993 10 күн бұрын
La défense des maisons d'éditions est de dire : ''si y a un bon manuscrit, il trouvera forcément un éditeur. Aucun éditeur ne va refuser un très bon manuscrit''. Sauf que les bons manuscrits ne tombent pas du ciel et même n'existent pas par génération spontanée. Les bons manuscrits, c'est surtout des auteurs qui ont publié un premier livre pas très bon, puis un deuxième, un troisième. Tout cela en étant aidés et corrigés par des pros. Au final, ils finissent par sortir de très bons bouquins et avoir une carrière. Donc espérer qu'un bon manuscrit sorte de nul part, c'est comme espérer qu'un bon footballeur sorte de nul part et soit directement recruté au Real Madrid. Ça ne peut pas arriver. Faut être passé par un centre de formation, avoir joué en junior, avoir gagné un petit titre régional .... C'est toute cette expérience qui forge l'auteur. Désolé de la comparaison footbalistique 😅 Mais ce que je veux surtout souligner, c'est que devenir auteur, c'est entrer dans ce processus. Jouer le jeu des maisons d'éditions, déménager à Paris pour être proche des médias qui donneront oui ou non une couverture médiatique à votre livre .... Écrire c'est juste 10% du tout 😅
@davidmaillard7090
@davidmaillard7090 Ай бұрын
Merci pour cette vidéo très intéressante. Les maisons d'édition c'est le business, comme la plupart des entreprises. Le but c'est vendre. Le nom d'un auteur ¨ connu ¨ ou le nom d'un auteur lié à un auteur ou personnalité ¨connu¨ sera par principe beaucoup plus vendeur. Pareil pour les auteurs dont la communauté insta, youtube, etc, avec un grand nombre de follower's sera beaucoup plus vendeur. Il vaut mieux donc un livre moyen avec un nom connu, c'est plus vendeur qu'un livre exceptionnel d'un nouvel auteur pas très connu. la M.E ne prendra pas de risque. Le népotisme et le copinage est très ancrée dans notre société et à bien des niveaux. Ensuite que lise-t-il ? Ben le synopsis, le résumé, des premières pages, ensuite quelques pages au milieu et quelques pages à la fin pour se faire une idée. 95% des livres vont donc finir à la poubelle avant même d'avoir été lu dans leur globalité. Le genre du livre aussi peut avoir son influence selon moi, la recherche éditoriale ne sera pas la même selon ce que tu écris. L'effet de mode ( exemple actuellement en fantasy, c'est la Grèce antique qui a la cote ). Faut-il donc Ecrire puis rechercher une M.E qui est dans cette tendance ? Ou une M.E qui recherche la nouvelle tendance et apporter une originalité ? Je me pose beaucoup de question car mon roman fantastique sera un jour prêt pour son envoi en maison d'édition traditionnel, et j'ai décidé de préserver au mieux mon âme. Au final, il est fort possible que je finisse par m'auto-éditer. Je vais cibler les M.E moyenne et avec une collection qui peut coller avec mon style. Que peut-on faire pour améliorer la situation ? Pas grand chose malheureusement, car le monarque Pognon, au final c'est lui qui décide. Crée de nouvelle maison d'édition avec pour but de rechercher les trésors et les pépites ? La réalité financière reviendra vite sur la table donc personne ne prendra ce risque. Ce que je ressens, c'est que le seul moyen véritable n'est pas pour nous, mais via les/nos enfants, déjà pour leur faire aimer la lecture au lieu du smartphone et qu'ils aient un jour cette perspective. De ne pas acheter ou sponsorisé un livre pour un nom mais bien pour son contenu. D'avoir le courage un jour de renverser la monarchie du livre et de rêver ! Bon courage pour tes ouvrages !
@yasminabehagle
@yasminabehagle Ай бұрын
Merci et courage à toi aussi :)
@davidmaillard7090
@davidmaillard7090 Ай бұрын
@@yasminabehagle Merci ! Désolé pour le pavé, j'avais envi de me lâcher un peu :p
@yasminabehagle
@yasminabehagle Ай бұрын
@@davidmaillard7090 Pas de soucis 😁
@guillaumesrensen2665
@guillaumesrensen2665 Ай бұрын
Ce pourcentage n'est pas correct à prendre tel quel, en ce sens que chaque manuscrit n'est pas équivalent à un ticket de loterie. Premièrement, le sujet JE (j'étais membre du forum ya longtemps, de 2008 à 2012 et en pointillés après) prend le problème à l'envers: un éditeur ne cherche pas un bon ou un mauvais texte, ou un texte qui fait vendre, ou un texte de ses copains: il cherche un texte qui rentre dans son catalogue. 90% des textes reçus, bons ou mauvais, ne rentrent pas dedans. Ensuite la qualité du texte est examinée, mais elle est relative au catalogue: pour les maisons de littérature blanche, la qualité sera primordiale. Pour les éditions de Romance ou de SF, la qualité du style compte moins que d'autres critères. Pareil pour les éditeurs de polar. Sur ce qui reste passé ces deux filtres, on se demande quel potentiel commercial ça a, au sens large: un premier roman rapporte peu. Le CEP(compte prévisionnel d'exploitation) examine combien en gros on va faire de chiffre. Si on tombe à 0 pertes pour un premier roman (environ 800 ex) c'est déjà super. La maison vit avec ses gros vendeurs et, en gros, 5% de marge bénéficiaire par an. Gallimard vit des scolaires par exemple.(Hé oui) Donc en fait, on vous garde aussi pour votre potentiel à pondre plusieurs romans qui collent au catalogue. Bon ou mauvais c'est une question intéressante mais pas l'enjeu principal. D'autant que c'est dur à définir: pour moi 99,99% des textes de romance c'est de la merde en barres. Pourtant ça se vend et ça se tient comme type de texte: ya un schéma attendu, des éditeurs, un marché. Qu'est ce que ça veut dire? Les gens lisent de la merde? Non, ils attendent un truc précis fourni par une ligne précise. Si je veux des textes littéraires, où l'enjeu de la langue et du travail sur elle est important, je vais ailleurs. Pragmatiquement qu'est ce que ça veut dire? On va ouvrir votre texte. Vérifier dans votre mot d'intro que vous avez bien ciblé (90% des manuscrits s'arrêtent là). Si c'est le cas, on va lire quatre phrases du début; si c'est pas dégeu, une page. Si cà tient, trois chapitres, et la fin. Enfin le texte en entier. Peut-être. Après, on va se trenseigner sur vous histoire de déterminer si travailler avec vous va être un calvaire ou non; puis on va mesurer ce qui reste à faire pour terminer le texte, le rendre publiable: soucis de structure, de clarté, rendre service au texte. Voilà. Donc c'est tout à fait possible d'être pris par la Poste QUAND VOUS CIBLEZ BIEN LE BON CATALOGUE, ET INTELLIGEMMENT. Pas besoin de connaitre machin. et si vous connaissez machin et faites un truc qui RENTRE PAS dans le catalogue, vous serez dégagé aussi. Regardez TOUS LES PISTONS: leur livre, bon ou mauvais, rentre dans le catalogue et se vendra grâce au nom.
@yasminabehagle
@yasminabehagle Ай бұрын
C'est intéressant, les informations que vous donnez, et ça rejoint ce que j'ai déjà lu, mais je ne suis pas d'accord avec la dernière phrase : il suffit de voir la baisse de qualité dans la collection blanche de Gallimard par exemple, ou l'absence de ligne éditoriale très claire (on retrouve parfois de la littérature de genre dans les collections "blanches" parce que ça vient de Le Tellier ou d'un autre du même genre). J'ai l'impression, et je ne pense pas être la seule, qu'un très grand nom arrivera à caser son bouquin quel que soit son genre, son sujet ou sa qualité et que la question de catalogue ou de ligne éditoriale dans ce cas-là importe peu (ça compte pour les inconnus, qui se plantent souvent quand ils envoient, comme vous dites).
@guillaumesrensen2665
@guillaumesrensen2665 Ай бұрын
@@yasminabehagle C'est plus compliqué: Le succès commercial pèse plus ou moins dans la réception d'un texte futur. Le Tellier était mal reçu chez G avant son prix, quand à la Blanche par exemple, aujourd'hui c'est une collection d'arrivée souvent et pas de départ(collection trophée-hall of fame). Les jeunes auteurs Gallimard commencent à l'arbalète ou à signes ou a Scribes. Quand à la qualité variable oui c'est évident que c'est une critique recevable, mais encore une fois c'est pas forcément un critère commercial pertinent tant que ça, ou pas toujours de manière binaire ou même scalaire. Je lis peu la Blanche mais des amis chez Sygne font des trucs incroyables, j'irais voir là d'abord. Un grand nom est, avant son réseau, une marque commerciale. Bref c'est pas pourri ou fermé, c'est juste que l'inconnu sera pas lu en priorité (et d'un point de vue commercial, c'est plutôt logique)
@yasminabehagle
@yasminabehagle Ай бұрын
@@guillaumesrensen2665 On se doute bien qu'il y a des exceptions mais en général, c'est un milieu d'entre-soi. Vos amis, par exemple, est-ce qu'ils sont passés par le service des manuscrits ? Statistiquement, puisque vous avez l'air de vous y connaitre, quel est le pourcentage d'auteurs passés par cette voie à qui on donne leur chance ? Que le succès commercial joue dans la balance, c'est logique, mais qu'il ait autant d'importance, au détriment de la qualité, c'est quand même dommageable pour le lecteur. Je lis beaucoup les sorties littéraires, et chaque année, dans les grandes maisons, les romans merdiques sont majoritaires (on est bien sur du gros 80 pour cent qui tache), et même ceux d'auteurs inconnus. Donc, je réitère ma question, d'où viennent-ils, sont-ils passé par la poste ?
@guillaumesrensen2665
@guillaumesrensen2665 Ай бұрын
@@yasminabehagle Oui, sinon je les citerais pas; la question est plutôt que "donner sa chance" c'est plutôt: est-ce que le service des manuscrits passe a côté d'un bon texte, qui rentre dans leur catalogue, et qui a un minimum de potentiel commercial, parce que l'auteur/trice est inconnu·e? Non, je ne crois pas, sauf à titre exceptionnel ou du à la part de chance (l'humeur receptive de l'éditeur peut jouer beaucoup) Je pense que s'il passe a côté c'est qu'après lecture plus poussée il y a trop de travail à faire dessus pour arriver à un texte publiable. Certaines maisons préfèrent "un truc clé en mains" et d'autres aiment bien accompagner les auteurs/trices. La deuxième question est: malgré ce système pourquoi autant de romans nuls sortent? Parce qu'ils rentrent dans le catalogue et ont un potentiel commercial minimum. Ils se tiennent un minimum niveau narration, structure ect. La dernière question: est ce qu'il existe de très bons textes qui ne rentrent nul part? Je ne crois pas. Le paysage éditorial est assez large, même des trucs très opaques ont leur public. Donc quand on est recalé, la question à poser c'est: est-ce que mon texte est abouti et colle t il au catalogue? C'est à dire est-il de qualité comparable au catalogue?
@guillaumesrensen2665
@guillaumesrensen2665 Ай бұрын
Maintenant je pense que oui, on pardonnera un texte moyen s'il a un potentiel commercial plus facilement selon les cas. C'est une affaire de ligne et de calcul financier.
@jeffreyhoungbadji
@jeffreyhoungbadji Ай бұрын
Très intéressant comme sujet !
@yasminabehagle
@yasminabehagle Ай бұрын
Merci Jeffrey !
@alexandrepageauteur
@alexandrepageauteur Ай бұрын
A noter que pas mal d'auteurs autoédités distingués (notamment par le prix des Plumes francophones d'amazon) sont ensuite édités. C'est le cas de l'auteur de l'an passé. Les éditeurs se cassent plus trop le cul et se contentent de récupérer ce qui peut marcher. Cela dit j'ai eu l'occasion de discuter avec des auteurs autoédités récupérés par l'édition, et souvent, les relations sont excécrables. Plusieurs auteurs se sont faits jeter comme des vieilles chaussettes, par exemple parce que leur livre suivant à moins marcher en édition que celui qu'ils avaient publiés en autoédition.
@monsieurperlimpinpintv
@monsieurperlimpinpintv Ай бұрын
L'édition traditionnelle a-t-elle encore une raison d'exister à l'ère d'internet ? On peut légitimement se poser la question...
@alexandrepageauteur
@alexandrepageauteur Ай бұрын
@@monsieurperlimpinpintv il y a encore beaucoup d'auteurs qui ont besoin d'être entourés, d'avoir une structure. Je le constate sur les salons. Après c'est une jungle ce milieu. Récemment j'ai vu qu'un auteur édité dans une maison assez réputée a cassé son contrat et s'est tourné vers l'autoédition car son éditeur lui a pilonné 1 tiers du tirage de son livre, prétendument car invendable, mais officieusement car fallait libérer de la place. Mais l'auteur n'a même pas été informé avant.
@yasminabehagle
@yasminabehagle Ай бұрын
Oui, et apparemment, ils font la même chose avec les petites maisons ou les maisons indépendantes quand elles dénichent un auteur.
@yasminabehagle
@yasminabehagle Ай бұрын
Oui, je comprends l'envie d'être édité, d'être légitimé par un tiers pour ma part. Mais c'est sûr que l'auteur, encore plus quand il "doit faire ses preuves" (et donc, aux yeux de la maison, montrer qu'il est vendeur) est en position de faiblesse : j'en ai lu, des témoignages d'auteurs ghostés en dernière étape avant ou après avoir signé un contrat avec la maison, à qui on dit "finalement on ne va pas sortir votre roman parce qu'Untel-Emmanuel Schmidt vient de nous proposer quelque chose sur le même sujet", ou qui après des mois et des mois de corrections "ah non, en fin de compte, c'est pas le livre qu'on avait espéré". C'est à tomber en burnout aussi sûr que si t'avais un patron de merde, et c'est choquant que ça ne soit pas plus réglementé (en gros : votre texte nous intéresse, on signe, il sort quelques mois après (pas 24 mois comme j'ai pu lire), point barre).
@ing.pacolh7458
@ing.pacolh7458 Ай бұрын
Dans une vraie démocratie tout le monde devrait pouvoir éditer son livre il y en aurait peut-être beaucoup peut-être personne pour les lire
@sanssucreajoute6554
@sanssucreajoute6554 Ай бұрын
Le rapport avec la " démocratie " ? Je crois que ça n'a rien à voir là dedans
@yasminabehagle
@yasminabehagle Ай бұрын
C'est déjà le cas avec l'autoédition, et le système capitaliste trouve le moyen de s'y immiscer avec de grands gagnants et de grands perdants (la plupart des auteurs). Non, il faudrait réanonymiser tout ça, pour commencer, que le réseautage, s'il est avéré soit puni par une amende comme c'est le cas dans d'autres domaines (que les conflits d'intérêts soient vus comme tels). Que même des auteurs établis soit réévalués à chaque fois qu'ils proposent un manuscrit, et qu'on leur dise : "non David, c'est trop mauvais cette fois-ci, non Amélie, on dirait un texte pour CP, tes lecteurs savent lire, tu sais".
@koinsky2004
@koinsky2004 Ай бұрын
@@yasminabehagle Ben moi j'ai envoyé mon manuscrit par mail de façon tout à fait anonyme et sans connaître personne dans ce milieu ni dans d'autres d'ailleurs et j'ai eu deux réponses enthousiastes. Manifestement ils cherchent "des voix" car c'est ce qu'ils m'ont tous les deux clairement dit. L'une était éditrice chez Lattes, l'autre chez Inculte (une maison d'édition d'Actes Sud). Tous les deux m'ont dressé un éloge du style, de la plume mais également noté le manque de structure de mon texte. Les deux m'ont invités à déjeuner, l'une au café Bonaparte de Saint-Germain Des Prés, et l'autre dans la maison d'édition à Bastille. Ils voulaient m'accompagner dans la réécriture du texte. Mais j'ai réagi comme un gosse et leur ai fait une crise de croissance. Bref je leur ai dit que je les recontacterai quand j'aurais moi-même restructuré le texte. Entre temps je suis parti sur un autre texte que je suis en train d'essayer de finir, une sorte de "Voyage au bout de la nuit" revisité...
@yasminabehagle
@yasminabehagle Ай бұрын
Super, et félicitations, tu as de la chance. J'espère pour toi que ça donnera quelque chose. :)
@koinsky2004
@koinsky2004 Ай бұрын
@@yasminabehagle J'en sais rien si c'est de la chance mais ce que je sais c'est que ça donne confiance en la façon dont on apprèhende le truc de l'écriture et justement j'ai pris le truc sans faire de compromis en rentrant dans le texte tête baissée. Donc maintenant je sais que si on va dans l'fond on trouve un écho. Et c'est manifestement ce que cherchent les éditeurs. La bonne nouvelle c'est que c'est à la portée de tout le monde vu que je n'ai lu aucun livre et que c'est pas prêt de changer. Bon là j'exagère à peine. Merci Yasmina pour la voix que tu fais entendre, elle porte cette authenticité que cherchent les éditeurs comme le Graal. ;)
@paulbismut8522
@paulbismut8522 29 күн бұрын
Bien dit, go internet.
@camelialila2255
@camelialila2255 29 күн бұрын
Dans le journalisme le népotisme est présent. Duhamel
@lavienormaleetmagique1089
@lavienormaleetmagique1089 Ай бұрын
C'est vrai qu'en plus ils se protègent entre eux. Tout un arsenal de réponses est prévu pour parer aux attaques dans les médias, c'est lunaire, du genre "oh comme par hasard mon père est aussi dans ce film, ou "oh oui j'ai donc appelé untel pour faire la musique de mon film (mais chérie comment tu connais ce talentueux compositeur en fait? ). Le népotisme est à l'oeuvre dans les métiers que tu as cités, en gros de supers jobs on va pas se le cacher.... Il suffirait, au moins qu'ils ne démentent pas cette réalité. C'est le minimum que je demanderais à des fils et filles de. Dire: en effet, ça existe et j'en bénéficie. Point. Merci pour ton travail.
@yasminabehagle
@yasminabehagle Ай бұрын
Merci d'avoir regardé. Oui, je pense que les médias prennent souvent leur défense parce que ça met à mal la pensée dominante qui dit que si tu travailles dur, tu y arriveras. Le népotisme, dans tous les domaines, ça prouve que le mérite, ça n'existe pas, et c'est une pensée suffisamment révoltante pour que les gens trouvent des moyens non individuels (c'est à dire, typiquement ce que je dis en fin de vidéo : travailler plus dur et se mouler au système) mais plutôt collectifs (boycott, grève,...) qui amèneraient de vrais changements.
@millevallees
@millevallees Ай бұрын
Demander à un journaliste (n'ayant pas encore bénéficié d'un piston) d'écrire une enquête contre les maisons d'édition, publiée par une maison d'édition sans aucun budget marketing pour faire vivre ce livre ? 😅 Super vidéo en tout cas !
@yasminabehagle
@yasminabehagle 29 күн бұрын
Merci ! On s'est basés sur plusieurs livres sur le sujet pour notre article sur la concentration dans le milieu éditorial : La trahison des éditeurs, Brève histoire de la concentration dans le monde du livre et L'édition sans éditeur, ils abordent un peu la question.
@onirale6156
@onirale6156 29 күн бұрын
Le problème semble structurel et non propre au milieu artistique. Les reproductions sociales sont une réalité de notre société que le capitalisme encourage. Initialement la concentration des capitaux se faisait via l'accumulation de richesse mais ce système s'essouflant la concentration des capitaux s'elargie également à la concentration des métiers fortement rémunérateurs
@joffreyhugon2118
@joffreyhugon2118 Ай бұрын
bien sûr, dans l'édition c'est du piston. Je crois néanmoins que n'importe quel génie pourrait être édité.
@koinsky2004
@koinsky2004 Ай бұрын
Je trouve ça stimulant de vouloir politiser le truc des maisons d'éditions. Il faudrait créer une force politique autonome anarchiste littéraire, (un mouvement, un courant, une revue où on aurait des débats avec des éditeurs, des politiques, des écrivains, des sociologues, des scénaristes... ), un levier politico-littéraire pour faire pression sur quoi d'ailleurs ? Le parlement ? Le milieu médiatico-éditorial ? L'édition indépendante reste quand même très confidentielle. Il semble qu'il n'y ait pas d'autres solution que la décapitation ou le dynamitage du système de copinage éditorial en place... Et après on aurait quoi ensuite ? Qui peut dire ce livre mérite d'être édité, celui-là non ? Qui trancherait ? Au nom de quoi ? Au nom de qui ? Mais j'aime ton énervement et ta combativité. C'est stimulant. ;)
@yasminabehagle
@yasminabehagle Ай бұрын
C'est un sujet que j'aborde souvent avec une amie, et comme tu dis, on se heurte au manque de solutions : créer une structure qui ferait le tri ? Mais au nom de qui, quelle légitimité on aurait ? Et est-ce que ce ne serait pas un maison d'édition au bout du compte (qui reproduirait les mêmes écueils, "ah tiens, le cousin de ton épagneul a écrit un petit texte, hmm hum, vas-y envoie que j'y jette un œil) ?
@etudiant2603
@etudiant2603 Ай бұрын
9:39 bhl a une fille ?! 😮
@yasminabehagle
@yasminabehagle Ай бұрын
Oui, elle s'appelle Justine Lévy, elle a sa propre fiche wikipédia où elle est présentée comme...femme de lettres française.
@user-bx1ld8gf4e
@user-bx1ld8gf4e Ай бұрын
Vidéo qui pue la frustration et l'échec.
@yasminabehagle
@yasminabehagle Ай бұрын
Certes, si tu veux. Ce qui ne retire pas la véracité de ce que je raconte, et les noms que je donne.
@user-bx1ld8gf4e
@user-bx1ld8gf4e Ай бұрын
@@yasminabehagle Peu de nouveaux écrivains entrent dans le sérail chaque année, c'est vrai, mais ce n'est pas grave, parce qu'ils y restent et publient ensuite régulièrement. Les éditeurs sont intéressés à créer un lectorat. On rentabilise rarement un auteur sur le premier titre, il me semble. Qu'il y ait du népotisme, c'est une vieille lune, mais que faites vous des auteurs qui témoignent également qu'ils ont été publiés après un envoi? Je ne suis pas sûr que le népotisme soit une norme pour faire tourner une maison d'édition. Quoi qu'il en soit, j'aime beaucoup votre chaîne, une des meilleures du booktube, gardez votre indépendance et votre ton.
@xilee5993
@xilee5993 10 күн бұрын
​@@user-bx1ld8gf4e mec faut que t'ailles voit un psy. On attaque pas les gens gratuitement comme ça pour après venir dire ah j'adore votre chaîne. T'es un gros frustré
@drrouzyestupendo3077
@drrouzyestupendo3077 29 күн бұрын
La tenue et le lit ….c’est un peu trop intime vu que c’est pas pour une vidéo érotique …..
@yasminabehagle
@yasminabehagle 29 күн бұрын
@@drrouzyestupendo3077 Qui a dit que ce n'était pas une vidéo érotique ? 😁
@drrouzyestupendo3077
@drrouzyestupendo3077 26 күн бұрын
@@yasminabehagle 😄
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