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Cette voiture je l’adore. Je l’ai conduite quelques jours durant mon événement le RallyArt 2023. Elle était idéale avec son architecture moteur central vif, propulsion et roadster. Merch SNDA Touzalin pour le l’avoir prêtée à nouveau.
C’est après deux générations de coupés targa que Toyota dévoile sa nouvelle MR sous l’inédite forme d’un roadster. Fidèle aux modèles précédents, la MR version 2000 conserve son architecture moteur central arrière/propulsion et vient se placer en concurrente directe des roadsters MG-F, Fiat Barchetta et autre célèbre Mazda MX-5. L’appellation MR2 sera évitée en France à cause d’une connotation plutôt douteuse et, à la place, les voitures seront siglées MR et plus communément appelées MR-S pour MR Spyder…
Toyota a placé dans son Spyder le bien connu 4 cylindres 16 soupapes 1,8 VVT-i en position centrale arrière. Suffisant pour déplacer les 975 kg annoncés par le constructeur, le bloc de 143 ch invite cependant plus à la ballade qu’à l’attaque à outrance. Souple à bas régime, le bloc 1ZZ-FE typé longue course monte jusqu’à 6800 tr/min de manière très linéaire. La distribution VVT-i modifie en continu le moment et la durée d'ouverture et de fermeture des soupapes d'admission afin de garantir un couple optimal à tous les régimes. Ce nouveau moteur dispose également du système d'allumage direct de Toyota, dans lequel des bobines d'allumage individuelles gérées électroniquement agissent directement sur chacune des bougies. Ce système abaisse les coûts d'entretien puisque cela implique l'élimination de l'allumeur et supprime la nécessité de vérifier le calage. Quant à la tubulure d'admission, elle est réalisée en résine synthétique, ce qui permet outre un gain de poids, d'éviter la conduction thermique au départ de la culasse et donc de réduire la température de l'air d'admission, pour le plus grand bénéfice du taux de remplissage des cylindres. Le collecteur d'échappement est pour sa part plus complexe, étant donné l'exiguïté de l'espace dans lequel il doit opérer. La MR adopte ainsi un «4-en-2-en-1» favorisant l'écoulement des gaz et améliorant sensiblement le couple à mi-régime. Par ailleurs, deux catalyseurs intervenant lors de la phase de mise en température sont logés dans le collecteur, à proximité de la culasse, tandis qu'un troisième est placé dans la ligne d'échappement, juste en aval du silencieux principal. Les performances de l’engin sont honnêtes, sans se montrer exceptionnelles. Le 0 à 100 km/h se fait en 7,9 secondes tandis que le mille mètres départ-arrêté nécessite 30 secondes pour être atteint. De quoi faire regretter à certains que ce fut la seule motorisation proposée sur la MR-S, la version 192 ch restant réservée à ses sœurs Celica TS et Corolla TS. Un choix discutable mais assumé par Tadashi Nakagawa qui refusait de céder à la course à la puissance tout comme l'avait fait Mazda avec sa MX-5 NB, valeur étalon de la catégorie. Toutefois, le bloc 192 ch étant prêt à l'emploi, on regrettera toujours de ne pas avoir pu en profiter... sans devoir se tourner vers l’exotique Lotus Elise 111R. #test #essai #essaiauto #toyota #mr #toyotamr2 #rallyart #roadster