💭 Avec Les idées Larges, Laura Raim explore les questions qui travaillent notre société et qui font débat dans le champ intellectuel. Si ces réflexions vous intéressent, vous pouvez retrouver tous les épisodes dans cette playlist --> kzbin.info/aero/PLCwXWOyIR22ucBXfrtNRdIsD-wfFiNk-i
@lorelaflo36492 жыл бұрын
@@c-a8539 les pauvres aussi
@AnoNymous.00.2 жыл бұрын
@@c-a8539 un homme riche qui épouse une femme pauvre ça existe davantage que l’inverse
@moniquehartmann33362 жыл бұрын
@@c-a8539 vous avez raison l'argent va à l'argent comme disait mon père qui travaillait chez les riches comme et plus méprisant envers ceux qui ne sont de leur classe sociale il n'y a que arrivistes qui arrivent à force de beaucoup de compromissions et pas des plus nobles alors arretez toutes vos conneries sur l'ascenseur social🥵
@shura88652 жыл бұрын
@@c-a8539"le vrai amour" ? Déjà qu'est-ce l'amour ? Quand tu aimes quelqu'un c'est avant tout pour ses qualités et ce qu'elle peut t'apporter dans ta vie. La beauté, l'intelligence et la richesse tout cela sont des qualités méritées ou pas. Ça ne pose pas de problème d'aimer quelqu'un parce qu'il est beau et intelligent, par contre l'aimer parce qu'il a aussi un statut social et de l'argent, là ça pose problème.. Pourtant toutes ses qualités ne sont pas forcément méritées ont très bien naître avec mais quand c'est l'argent ça ne passe pas. Pour moi c'est juste de la jalousie.
@ShadowBanning-nj3lc Жыл бұрын
Le 31 dans la rue pour nos retraites !! 🎩🌏...💲 / 🦺⛏... ⚰
@75Pollux2 жыл бұрын
Je fais parti des 3% de Bourdieu. Mon expérience c'est que la méritocratie n'existe pas. En venant d'un milieu modeste il faut fournir deux fois plus de travail, cravacher, et tout ça ne sert absolument à rien si tu n'as pas les codes. J'ai eu de la chance en faisant les bonnes rencontres au bon moment (bon ok la chance se provoque) mais j'ai vu tant d'imposteurs, de vrais nuls accéder aux meilleures places parce qu'on leur à appris depuis l'enfance que c'est celle qui leur appartient.
@jeanneyrat99072 жыл бұрын
Alors finalement la méritocratie marche.
@kalvinchd85682 жыл бұрын
J'ai failli faire partie des 3% de Bourdieu. Parachuté dans une grande école, je cotoyais des jeunes de mon âge au train de vie extrêment éloigné du mien. Ce malaise adjoint à un découragement m'a éjecté de ce milieu. Ce que je fais aujourd'hui correspond à mes aspirations profondes, quitte à abandonner l'ascenseur social, et je suis heureux. Je confirme à 200% ce que tu dis. Les grandes écoles françaises sont truffées d'imposteurs qui ne savent pas ce qu'ils y font dont le seul mérite est d'avoir baigné dans un milieu intellectuel depuis leur enfance. N'importe qui en ferait tout autant dans ces conditions.
@inconu61462 жыл бұрын
@@kalvinchd8568 Typiquement l’arqué-type de raisonnement de quelqu'un qui y a jamais mis les pieds dans une "grande école". Les grande école sont sur concours, et y rentrer se fait avec énormément de travail. Certes les classes "ouvrière" sont moins représenter je ne vais pas le nié. Mais typiquement, mes grand-père n'étais que simple paysan et mon père étais le premier de ma famille à avoir un bac. Et pourtant aujourd'hui je suis en école d'ingénieur. Tout ça via le travail et l"envie du savoir. Les "idiots" existent partout, mais je pense en toute sincérité qu'après la dure "(trop dure ?) sélection des grandes écoles, le nombre d'idiots et plus faible que dans les autres filières moins sélectives.
@kalvinchd85682 жыл бұрын
@@inconu6146 libre à vous de me croire ou non. Relisez-bien, et remarquez que vous répétez ce que je dis. Ce qui fait la différence c'est effectivement l'appétit intellectuel, ou la soif d'apprendre comme vous dites, dont votre aïeul faisait preuve. Seulement, cet appétit intellectuel est systématiquement inculqué aux enfants dans les classes moyennes +/ hautes. À de rares occasions, comme ce fut le cas dans votre famille, et dans ma vie, cette curiosité est stimulée dans les classes modestes (rencontres, professeurs bienveillants, cf la vidéo). C'est un appétit rare chez les pauvres et ordinaire chez les riches en gros. Un tri se fait, vous avez raison, et c'est bien normal, pour trier les plus performants, les plus travailleurs, mais le fait est que l'accès dépend de cet appétit intellectuel différemment reparti dans une société. Mais certaines écoles ne sont si difficile d'accès que ça intellectuellement parlant, d'où le fait que des imposteurs s'y retrouve aisément.
@cameliap11462 жыл бұрын
@@inconu6146 : parce que vous, vous avez mis les pieds dans une grande école ? A voir vos fautes d'écriture ...aux concours si difficiles (!) que vous avez passé ils devaient être aveugles.
@sambathum1592 жыл бұрын
Je suis réfugié cambodgien arrivé en France à l'age de 4 ans et grandi dans un quartier pauvre. Mes amis sont issues de la classe moyenne. J'ai fait mes premiers jobs à l'usine et au chantier avec un CAP/BEP Menuisier. A l'age de 25 ans j'en ai vraiment eu marre en me disant est-ce que je suis condamné à faire ce travail? J'ai repassé l'équivalent d'un bac, parti à la Fac pour étudier la géographie, la psychologie et la sociologie, et je suis ressorti à 30 ans avec un Master. J'ai eu la "chance" de trouver un travail d'ingénieur durant 2 ans loin de ma ville. Puis un jour j'ai du retourné chez moi, dans mon quartier pour m'occuper de ma mère. Je n'ai pas réussi à trouver du travail dans mon domaine et je suis retourné à l'usine. Mais l'école, le voyage sociale, et la volonté, la chance et la curiosité m'ont permis de'évoluer et de m'adapter plus facilement. Je suis toujours dans mon quartier mais j'ai pu obtenir un poste à évolution. Bourdieu m'a fait comprendre que il n'y avait que l'école pour évoluer si on partait dans la vie sans patrimoine. Merci Arte pour votre reportage.
@ooievaar67562 жыл бұрын
il s’agit du voyage et non de l’objectif. Belle histoire et belle personne
@marcx20052 жыл бұрын
Il n'y a pas de classe moyenne, il y a des catégories moyennes. Il n'existe que 2 classes, la classe capitaliste et la classe prolétaire.
@sylviek79082 жыл бұрын
Félicitations. Elle a raison quand on peut on veut mais il est important de se rendre compte que l on peut ,ce que parfois des familles cassent la confiance en soi et l ambition.
@mermen79 Жыл бұрын
Il n'en reste plus grand chose de l'école en France....
@arretezvosconneries Жыл бұрын
Comment a tu fait pour vivre pendant toutes ces années d'etude?
@floriangoncalves77892 жыл бұрын
Merci de mettre des mots sur nos pensées. C'est très intéressant de voir des professionnels s'exprimer car on se rend compte qu'on partage souvent leur avis mais il est difficile pour un individu lambda de mettre des mots sur nos ressentis et nos idées.
@thibzlatanp7292 жыл бұрын
N'oublies pas que Arte fait du militantisme de gauche.
@imeneoboneur2 жыл бұрын
Discussion de comptoir versus scientifique
@roadtoplaton5902 жыл бұрын
On a aussi à faire à un biais cognitif. Si un prof de maths t’explique un gros calcul tu vas être là en mode « ah ouais je comprends tout, je pourrais le faire facilement ». Mais une fois seul devant le problème t’en es incapable. C’est pareil ici, lorsqu’un expert parle de son sujet, il a de l’assurance et une maîtrise qui nous donne l’impression de participer à sa réflexion. Oui, on y avait pensé, mais pas dans la globalité, et pourtant on a l’impression que l’expert décrit exactement ce qu’on imaginait. Mais les experts sont des humains comme les autres, juste avec des connaissances en plus dans un domaine, donc ils pensent pas différemment, c’est juste plus poussé
@sfatou68162 жыл бұрын
J'aime beaucoup cette phrase " quand on peut on veut" c'est tellement vrai. Je me suis autorisée à rêver de plus que de reproduire le parcours de mon papa malien ouvrier, seulement parceque j'ai eu la "chance" de vivre dans un quartier de blanc aisé, avec des enseignants bienveillants, une belle vie de quartier et une association militante qui m'a donné de l'espoir, m'a aidé aux devoirs, et surtout qui m'a donné ma place d'enfant ... Sans cela je n'aurais peut-être jamais entrepris des études de droit. Il faut aussi souligné l'ouverture d'esprit de mon père qui a accepté que nous soyons accompagnés par une association chrétienne alors que nous sommes musulmans. Il a essuyé énormément de critiques. Quand on est très pauvres malheureusement on pense toujours au jour le jour ( que va t'on manger? est ce qu'on trouvera un logement décent? j'espère ne pas tomber sur un pervers aux douches publiques etc ..). Quand on est pauvres on côtoie souvent que des gens pauvres. En vivant parmi des personnes riches, j'ai pu apprendre les codes de ce milieu, suivre leur exemple et surtout me rendre compte d'un monde de possibles. Je suis consciente que sans cet environnement favorable, je serai aujourd'hui certainement ouvrière.... tout le monde n'a pas cette chance
@monsieurim2 жыл бұрын
Tout à fait, c'est une question d'environnement...
@marcoprolo22992 жыл бұрын
Y' a plus quà vous convertir au christianisme. la seule vraie religion.
@gaelican100 Жыл бұрын
J'ajouterai également qu'il faut savoir saisir les opportunités.
@nadiadubocq Жыл бұрын
C'est vrai pour la majorité. Quelqu'un qui aura une particularité psychologique risque d'être freiné dans ses ambitions, malgré tous les efforts qu'il fournit et sa bonne volonté...
@niyahdelajungle3717 Жыл бұрын
Merci fatou pour ton témoignage
@Christopher-k7f2 жыл бұрын
Avec plus de 900 commentaires à ce jour, le mien pourrait bien n'être qu'une poussière mais je tiens à remercier Arte et ce travail de présentation. Tout à fait remarquable, révélateur et tellement intéressant de s'apercevoir que certains étudient ce sujets avec tant de sérieux. Voici un prisme bien utile à la lecture du phénomène. Un grand merci.
@baptistedubuet98752 жыл бұрын
Le "Quand on peut on veut" me paraît tellement vrai et me saute au visage. Je ne sais pas comment je n'ai pas pu faire pour y penser plutôt alors que ça se reflète dans mon parcours. Merci, cette vidéo m'a vraiment donné envie de me replonger dans la philosophie !
@raphaelmadiot50102 жыл бұрын
@@remymusique c'est triste d'être aussi réaliste en 3e
@thibzlatanp7292 жыл бұрын
Que penses-tu du parcours de Mohed Altrad dans ce cas ?
@jeremy01582 жыл бұрын
Oui mais qu’est ce que pouvoir si ce n’est la perception de notre capacité à atteindre l’objectif. Peut être qu’un individu dans les mêmes conditions sociales vous dirait « Non c’est impossible je peux pas », et pourtant d’autres ont réussi pcq ils y ont cru. Je placerai la volonté avant le pouvoir, car avant l’action il y a les motivations. « Quand on peut on veut » est une philosophie de passivité et d’inaction selon moi
@layamzr93382 жыл бұрын
"d’autres ont réussi pcq ils y ont cru" C'est exactement ce que Chantal Jaquet essaye d'expliquer, ces personnes là sont des exceptions. une personne en bas de l'échelle sociale n'arrive pas a se projeter, n'arrive pas a y croire, et donc ne PEUT pas le vouloir. Pour "y croire" il faut s'imaginer pouvoir réussir, et sans modèle, sans aide, sans avoir les codes, on ne peut pas savoir quel chemin prendre, comment faire pour y arriver
@watewmark2 жыл бұрын
Bof... Perso j'ai pu, mais jai pas voulu...
@berluc94032 жыл бұрын
Très intéressant. Je retiens surtout la citation de Michelet : "Le plus difficile n'est pas de monter mais en montant de rester soi". Combien voit-on d'exemples de réussites trans-sociales où l'intéressé a manifestement "perdu son âme", et adhère sans honte à la mentalité cynique de la classe à laquelle il a accédé. Je retiens aussi le merveilleux pouvoir "trans-classant" de l'amour. Enfin, avec l'exemple significatif de Julien Sorel, on aurait pu mettre en parallèle celui de Bel-Ami entre autres, ou celui de Rastignac, ce déclassé qui reconquiert un rang au prix d'une sorte de déshumanisation ...
@floredelphj46402 жыл бұрын
Les arrivistes sont prêts à tout pour réussir, à n'importe quel prix. Les portes s'ouvrent souvent pour des gens qui sont sans foi ni loi, au détriment de personnes plus qualifiées mais plus intègres.
@patricknataf52672 жыл бұрын
Souvent on ressent un profond mépris pour ceux que l'on dirige, on le ressent au travail qui, comme la guerre et l'amour est un révélateur d'ecrabouillement des plus faibles entre guillemets.
@TheLily972322 жыл бұрын
Bourdieu a eu beaucoup de mal avec ça lui-même
@looksgymnastics78262 жыл бұрын
@@floredelphj4640 Je suis d'accord mais il est important de noter aussi que ce jugement que l'on porte sur l'arriviste, qui part du plus bas pour arriver au plus haut, n'est pas entièrement légitime lorsque la classe dominante affirme que c'est effectivement la marche à suivre. Alors oui nous sommes influencés par les valeurs que notre classe renvoie, cependant nous sommes tous attirés (après on peut être plus ou moins réceptifs, mais l'influence reste là) par les attributs que la classe sociale dominante possède. Dans une société ou l'ascension sociale est vu comme l'aspiration absolue, peut-on réellement reprocher à des gens de se prêter au jeu sans faire de classisme au final?
@alexandredurand-kristofic1632 жыл бұрын
Oui c’est très juste !
@marcusportrait Жыл бұрын
C'est un magnifique documentaire, il y aura toujours des classes dans la société, c'est vrai que parfois pour réussir, les rencontres sont importantes, elles influencent nos choix. Tout le monde n'arrive pas au sommet, je partage le fait qu'il faut penser à ceux qui sont en bas. Toujours d'actualité en 2023.
@enzoarmaniable2 жыл бұрын
Mon dieu mais Arte comment faites-vous pour être aussi qualitatifs ? tout est parfait
@marcx20052 жыл бұрын
Vous avez des hallucinations.
@emperorvice Жыл бұрын
qualitatif n’a pas le sens que vous lui donnez
@labrouillonne Жыл бұрын
Enfant, ma mère me répétait sans cesse « Dans la vie, tu n’auras pas toujours ce que tu veux. ». Elle le disait tellement, que j’ai fini par croire que je ne pourrais rien avoir. Puis j’ai fait la rencontre d’un enseignant à l’université qui m’a fait croire en les possibilités de la vie. Cet homme, qui était un aventurier dans le cœur m’a permis de croire à ma propre liberté. Aujourd’hui, je voyage, je me paye diverses activités. Je n’oublie pas d’où je viens, mais j’ai appris à me détacher de mon milieu social d’origine pour ne pas être ramenée aux barrières psychologiques que j’ai eues pendant si longtemps et qui m’empêchaient même de dépenser l’argent que je gagnais. Internet s’est aussi révélé être une ressource inépuisable pour accéder à la culture et à l’information. J’ai pu, avec des efforts, réussir des concours qui m’ont permis d’accéder à de nouvelles opportunités pour enfin vivre et non survivre. Quitter sa classe sociale demande de belles rencontres, des efforts sans cesse renouvelés et de l’ouverture d’esprit.
@francemarechal4434 Жыл бұрын
Joli témoignage bien étayé...
@keezemojito1278 Жыл бұрын
Clairement ce sont les rencontres qui permettent de changer de classe sociale ou de mettre un visage une identité sur un rêve que tu veux atteindre
@carlamx83017 ай бұрын
Je dis toujours à ma fille de ne jamais se donner de limite. Qu'elle peut tout avoir en travaillant a celà.Je veux qu'elle me surpasse et de vraiment loin. Je rêve qu'on la respecte et qu'elle se sente libre
@NassimSahili2 жыл бұрын
Reportage très intéressant !
@sophieto.55212 жыл бұрын
Oh Nassim 🙈 Je matte deux choses sur YT, arte et tes vidéos !
@naturelle13332 жыл бұрын
Pareil. C'est sympa de voir qu'on regarde les mêmes vidéos... 😌
@hicksakila14972 жыл бұрын
Tu est un bonne exemple de ce qui est dit dans le reportage Nassim, tu devrais donner ton point de vue. En temps que personne publique à grand succès. Certes seulement KZbinr muscu, mais tout de même personnalité publique française fortuné. 722 000 abonnés c'est très loin d'être anondin, surtout pour un non-artiste.
@hicksakila14972 жыл бұрын
@@naturelle1333 Si tu savais... le nombre de personnalité qui regarde les même vidéos que toi sans commenté, ou en passant par des comptes anonymes, tu serais surpris de voir l'historique de certains.
@hicksakila14972 жыл бұрын
@@sophieto.5521 Arte et Nassim Sahili... va falloir ouvrir un peu plus son catalogue. KZbin et Google sont de tels mine d'informations, c'est fort dommage de ce limité a ce point. (D'ailleurs en muscu Nico Dalam est pour moi un des plus pertinent)
@alpha7912 жыл бұрын
"Quand on peut, on veut". Entièrement d'accord. En tant que minorité visible qui a grandit en France, c'était très difficile de croire que nous pouvions être avocat, médecin... faire de la télé ou du théâtre puisque que j'en voyais quasiment jamais. J'avais l'impression que nous étions destinés qu'à faire de l'athlétisme, du foot ou être rappeur. Je ne dis pas que ce n'est pas possible mais l'ascension sociale est plus difficile en tant que minorité visible venant d'un milieu défavorisé. Si vos parents avaient quitté l'Algérie ou le Mali en tant que médecins, votre destin en France n'aurait pas été le même. Oui, la non-ascension sociale n'est pas juste un problème de couleur de peau ou d'absence de modèles. Si c'était le cas, il n'y aurait pas de français d'origines européennes dans les milieux défavorisés. Ces parents-là n'ont simplement pas les moyens pour payer des cours du soir à leur enfant en difficulté scolaire par exemple. Par contre, aucun employeur ou recruteur ne doutera de leur francité, de leur appartenance à la République française. Oui, l'ascension sociale demande de la détermination mais malheureusement pour beaucoup d'entre nous, la discrimination est plus forte que notre détermination. Non seulement la discrimination de la couleur de la peau, mais aussi celle du nom et de l'adresse. Combien de recruteurs ou d'employeurs sont prêts à ignorer tous ces éléments et se focaliser sur les compétences du candidat ? Je trouve ça étrange de devoir mettre sa photo sur mon CV: en quoi mon apparence va determiner mes compétences ?
@hicksakila14972 жыл бұрын
Prenom arabe + département du 93 + tête bien cramé = Bonne chance pour passer devant les autres CV sur un poste a forte demande. Mais cette discrimination à une raison, elle ne vient pas de nul part, malheureusement un rebeu du 93 a 1 chance sur 5 d'être un profil à problème Quand ce sera 1 chance sur 30 pour Jean Charles du 75 C'est un fait, du à l'histoire de la France et la tendance de reproduction social de l'humain. La discrimination viens du nom, prenom, visage, lieu. Donc faites un essai en mettant une autre photo, un autre nom et prénom et un autre département. Le plus difficile c'est d'arriver a l'étape de la rencontre physique pour prouver que l'ont est pas un charlatan.
@alpha7912 жыл бұрын
@@hicksakila1497 Malheureusement...
@thibzlatanp7292 жыл бұрын
@@alpha791 Dans le commerce, il vaut mieux employer des beaux que des moches. Voilà pour les photos.
@alpha7912 жыл бұрын
@@thibzlatanp729 Mouais même si la beauté c'est quelque chose de relatif mais là je commence à sortir du sujet
@hibarikyoya63492 жыл бұрын
@@thibzlatanp729 là on part sur la sociologie des déterminants physique,lire le livre le poid des apparences du sociologue Jean François Amadieu. Son étude souligne bcp de choses
@95Genesis952 жыл бұрын
De mon côté, c'est internet qui m'a permis de changer de classe (économique), ni l'amour, ni des amis, ni un rejet de ma famille. J'avais accès au monde depuis ma chambre, des films, des livres, des jeux, des infos qui m'ont permis de voir que le monde ne se limitait pas à mon entourage et leurs mœurs. Je me suis construit sur le réseau et ça n'a été un choc pour personne que je me lance dans de hautes études. Les problèmes sont venus après. Ma famille est assez religieuse et je ne suis plus croyant donc forcément ça bloque avec certaines personnes. Les convictions et les origines de mes amis sont particulièrement variées et je m'adapte assez bien à leurs familles respectives, ils viennent de partout géographiquement et socialement. L'adaptabilité, la fluidité, le mouvement voilà ce à quoi internet m'a introduit et je m'efforce de développer ces valeurs avec plus ou moins de succès ^^ Du coup je me demande quel rôle peuvent avoir internet et les dispositifs numériques. Est-ce que ça a encore du sens de parler de transclasse à l'ère du numérique ?
@KEvinou2 жыл бұрын
S'il existe encore des classes (et c'est le cas), et qu'il y a des transferts (et c'est le cas), alors oui :p
@95Genesis952 жыл бұрын
@@KEvinou mais qu'est-ce que vous entendez par classe ? Je ne suis pas sociologue, mais j'ai quand même l'impression que ce terme ne se réduit pas à distinguer les gens uniquement sur la base de leurs fortunes. Quand on parle de classe bourgeoise, ouvrière etc... On parle aussi d'un mode de vie, d'une manière de vivre ensemble. L'argent a évidemment un rôle majeur mais avoir de l'argent, ou en manquer, ne me semble pas suffisant pour adopter un mode de vie plutôt qu'un autre. L'accès à la culture, l'instruction, me semble être bien plus déterminant. Et c'est là justement qu'internet devient important. Vous n'avez pas d'argent ? Et alors ? Piratez ! C'est illégal mais si être dans l'illégalité c'est le prix de votre culture, ce n'est pas cher payé. Et pour ce qui est d'avoir l'envie de chercher cela peut être développé par des films grand public, des jeux vidéo et des livres. Dans mon cas par exemple ce sont surtout les jeux vidéo, et les livres qui m'ont donné envie d'aller plus loin. À la croisée des mondes m'a introduit à John Milton qui m'a lui même introduit à Dante. Tomb raider m'a poussé à faire des recherches sur la grande majorité des civilisations antiques et mes recherches sur la mythologie grecque m'ont passionné pour la philosophie (mes études supérieures). Assassin's creed avec sa bande son m'a introduit au minimalisme en musique puis en art plastique. Tout ça pour dire que la culture populaire est capable de stimuler la curiosité de n'importe qui. Et à l'ère du numérique où la très grande majorité de la population (83% des foyers étaient équipés d'au moins un ordinateur en 2019, à l'école il y a le CDI etc...)a accès à interne les classes sociales, si elles existent vraiment, ne peuvent qu'être amenées à disparaitre.
@KEvinou2 жыл бұрын
@@95Genesis95 Le "classe" que j'emploie reprend le concept de classe sociale établi par Bourdieu, mais bon c'est un fait qu'il a toujours existé des classes, ou plutôt des séparations entre certains populations, peu importe comment on les définis.
@bebz592 жыл бұрын
Je suis dans un cas similaire que vous. Internet est l'element central de mon acculturation. Cependant, vous ne pouvez pas postuler que par la liberté d'accès, les classes n'ont pas de raisons d'exister. Bourdieu effectivement parle d'homologie structurale pour décrire le lien entre pratiques culturelles et position sociale, selon les capitaux dont ils disposent et la composition de celui-ci (économique et culturel). Par cela, il montre qu'une position sociale, c'est avant tout un ensemble de goûts et surtout de degoûts communs. Des référents qui font grammaire. Autrement dit, il existe un habitus de classe. Une manière de sentir, de voir, de faire le monde semblable dans un même champ social. Dans cette manière d'être au monde, les classes populaires sont caractérisés par plusieurs éléments : l'utilisation d'un code lexical restreint, de moins nombreuses activités culturelles, un moins grand accès à des jeux éducatif, etc. Autant de choses qui fondent un rapport au monde différent et emmène les individus à formuler des désirs différents. Alors oui, Internet peut être un facteur positif de mobilité sociale par l'accessibilité culturelle qu'il permet, dont on a tout deux profiter. Pour autant, on ne peut pas imaginer que la curiosité, le désir de plonger dans un autre monde ne vient uniquement parce qu'on y a accès. La génératrice de désirs qu'est l'environnement socio-géographique de l'enfant demeure. Dans un environnement numérique qui aujourd'hui, contrairement à notre époque, t'installe dans une bulle informative n'a que peu de chance (si ce n est aucune) de changer les désirs de toute une génération. Dans les faits, les individus de classes plus favorisées auront un accès à de meilleures informations quant à l'usage du numérique et ont toutes les chances d'en faire un atout supplémentaire dans la decouverte et la génération de desirs congruents avec une certaine société face à de moins fortunés. Dans ce cas, pourquoi l'école publique ou les bibliothèques municipales gratuites n'ont elles pas permis l'accès à un savoir égal aux autres? C'est le fameux débat de l'égalité des chances. L'égalité d'accès aux positions ou à la culture ne suffit pas à fonder l'égalité des chances car les individus ne sont que des êtres de désirs qui adoptent des stratégies aux fondement rationnel pour les poursuivre. Et non des êtres rationnels capables en dehors de toute inscription sociales capables de savoir ce qui est bon pour eux. Ils fondent leur désir dans un environnement géographique et social. Internet ne change pas foncièrement la donne face à cela. Internet ne va pas inculquer la bonne diction, la bonne tenue, le métier d'élève, la disposition à l'attention, l'habitude des implicites. Il ne va pas permettre de modéliser les envies. Il va recevoir des êtres désirant déjà construit, qui auront ainsi un usage déterminé et différencié de cette pratique culturelle qu'est l'accès à Internet. (Sans compter que avoir accès à 1 ordinateur pour 5 sans haut débit à partager avec les parents et frères et sœurs, ce n est pas avoir la fibre dans sa chambre avec son ordi perso).
@95Genesis952 жыл бұрын
@@bebz59 Merci pour ta réponse. « Pour autant, on ne peut pas imaginer que la curiosité, le désir de plonger dans un autre monde ne vient uniquement parce qu'on y a accès » Je suis d’accord, c’est justement le rôle que je donne à la culture populaire, les œuvres parfois qualifié avec condescendance de « mainstream ». Les œuvres populaires peuvent être un moteur, attiser la curiosité. « Dans un environnement numérique qui aujourd'hui, contrairement à notre époque, t'installe dans une bulle informative n'a que peu de chance (si ce n est aucune) de changer les désirs de toute une génération. » La bulle informationnelle dont vous parlez n’a pas ce pouvoir, c’est très facile à contourner et même si elle l’avait effectivement, on ne parle pas du même type d’informations. Sur internet si quelqu’un cherche des informations sur la Grèce, sur une musique, une pièce, un jeu, etc. Il tombera probablement sur une page Wikipédia. Ce que je veux dire par là c’est que la bulle informationnelle est pertinente pour parler de la recherche d’informations au sens médiatique du terme. « Dans les faits, les individus de classes plus favorisées auront un accès à de meilleures informations » Ça me semble quand même douteux comme affirmation. Pauvre ou riche un jeune qui tape science cognitive ou Dante dans un moteur de recherche tombera sur Wikipédia. La différence se verra sur les réseaux sociaux (par définition). « Dans ce cas, pourquoi l'école publique ou les bibliothèques municipales gratuites n'ont elles pas permis l'accès à un savoir égal aux autres? » L’école, les bibliothèques souffrent malheureusement d’une image beaucoup trop stricte. À l’école on y va pour « travailler », c’est presque une corvée. Et puis il faut des parents pour nous emmener à la bibliothèque et ce n’est pas tout le monde qui a des parents qui ont la foi de se bouger après le travail. Un smartphone ou un ordinateur, une question, c’est tout ce dont on a besoin pour s’instruire aujourd’hui. « Internet ne va pas inculquer la bonne diction, la bonne tenue, le métier d'élève, la disposition à l'attention, l'habitude des implicites. Il ne va pas permettre de modéliser les envies. » C’est juste. Le pouvoir d'internet ce n'est pas d'inculquer cela, c’est de vous faire comprendre que toutes ces choses sont contingentes et sans valeurs intrinsèques. Internet donne accès à une vision globale du monde, sur les réseaux on y rencontre des canadiens, des kanaks, coréens, congolais, on y regarde une vidéo d’une thaïlandaise qui mange un calamar encore vivant, une travailleuse du sexe qui parle ouvertement de son travail, un islamiste qui prêche la bonne parole et dénonce l'homosexualité. Même enfermé dans une bulle informative, on se rend compte que nos valeurs n’ont rien d’universel. Ce qui dégoûte certains peut faire la joie d’autres personnes. Non internet ne va pas inculquer la bonne diction, la bonne tenue, le métier d'élève, la disposition à l'attention, l'habitude des implicites, mais il va en démontrer la vacuité. Je ne vois pas comment l’habitus de classe peut survivre à l’ère du numérique sans que ses membres soient dans une démarche foncièrement réactionnaire avec ce que cela implique. « (Sans compter que avoir accès à 1 ordinateur pour 5 sans haut débit à partager avec les parents et frères et sœurs, ce n est pas avoir la fibre dans sa chambre avec son ordi perso) » La précarité numérique est l’ennemie à abattre oui. Je ne sais pas si c’était pareil pour toi, mais de mon côté on avait bien un ordinateur pour 5 et une co qui montait à 86ko/s (3h pour télécharger un film) les meilleurs jours haha cette époque ne me manque pas ^^
@senelucie7310 Жыл бұрын
Merci Arte pour cette vidéo. Je ne suis pas une transclasse, plutôt issue d'un milieu social privilégié (même si dans ce milieu, je suis parfois entravée par le racisme systémique rencontré), mais mon conjoint l'est et je vous remercie d'avoir mis les mots sur une situation parfois difficilement compréhensible. Je n'ai jamais cru à la méritocratie mais j'ai sans doute parfois minimisé les défis auxquels il devait faire face pour sortir de ce milieu social (nous sommes encore en études). J'ai honte de me dire que je n'ai sans doute pas toujours été le meilleur des soutiens, mais je m'éduquerai suffisamment pour le devenir.
@lebrunclement50432 жыл бұрын
Super interessant. Un homme libre n’a ni honte ni orgueil. J’ai adoré cette phrase.
@jujuj5972 жыл бұрын
La honte est un jugement interne, parfaitement justifié si on commet des actes " honteux " , ne pas avoir honte c'est devenir un monstre !
@shura88652 жыл бұрын
Avoir ni honte ni orgueil oui c'est etre libre et donc seule. En tant qu'être social je ne vois pas comment cela est possible sans ce mentir à sois même.
@shura88652 жыл бұрын
@Helene Medina parce que l'orgueil et la honte viennent de la comparaison aux autres. Ne pas se comparer aux autres est impossible à moins d'etre seule. On peut se comparer et ne pas avoir honte et donc on affiche l'orgueil de ne pas avoir honte et encore si on aurait une baguette magique changerait t'ont ce qui devrait nous faire honte ? Si la réponse est oui alors ont se ment à sois même. Et comme on cherche tous à être plus beau intelligent ect on aura toujours un défaut à améliorer et donc une honte.
@shura88652 жыл бұрын
@Helene Medina merci pour cette bien pensance inutile. C'est humain de ce comparer, et avoir de la honte et de l'orgueil est quelque chose de sain ( suivant la dose). Comment savoir qui est grand/petit si on ne se compare pas par exemple ? Et cela vaut pour tout. Comment ne pas éprouver de l'amour pour sois et pour les autres comment ne pas être fière et donc orgueilleux pour les choses qui compte pour nous?
@shura88652 жыл бұрын
@Helene Medina Au moins votre voisine à le mérite d'être plus logique que vous. Quand vous dites que quelqu'un est grand vous le comparer à la moyenne de taille des gens et c'est une comparaison un jugement de valeur comme pour tout en faite. Vivre dans un monde sans comparaison avec nos semblables c'est être seule oui. Tous ne ce vaut pas, et c'est normal d'être fier de nos capacités et de nos qualités qui en sont car on s'est comparé aux autres pour les définir comme t'elle. Que ce soit mérité ou pas. Restez donc avec vos œillères.
@alexconatus76292 жыл бұрын
Je suis parfaitement d'accord avec la conclusion : que faire de celles et ceux qui ont fourni de véritables efforts mais n'ont pas été récompensés ??
@thomasrichard8252 жыл бұрын
Rien, dans les compétitions de sport, tu ne donnes pas une médaille de participation.
@darkfantome70972 жыл бұрын
@@thomasrichard825 C'est bien là le problème, ce n'est pas une compétition sportive. Les conséquences sont autrement plus dramatiques. La vie des gens sont en jeu contrairement à une compétition sportive.
@dianaartemis99222 жыл бұрын
@Lynx "Sachez que tout ce que l'on obtient est quelque chose qu'on enlève à un autre" pourquoi tenir ce genre de discours culpabilisant? Vraie question?
@enricozennaro2 жыл бұрын
@@dianaartemis9922 Parce que c'est vrai, c'est vrai en tant que constat. C'est aussi vrai que ça ne sert à rien de tenir des discours culpabilisants si le seul résultat qu'on en obtienne est d'alimenter les passions tristes, mais il ne faut pas non plus s'empêcher de questionner l'état des choses. Il faut toujours tenir à l'esprit que le bon et le vrai sont deux jugements différents.
@elem29922 жыл бұрын
La base du capitalisme, c'est justement de ne pas à avoir à se poser cette question, puisque si t'es pauvre, qu'importe ce que tu as fait...cest de ta faute
@aliciacanet4950 Жыл бұрын
C’est une très bonne émission, je me suis retrouvée dans ce concept de “transclasses”. Mon père étant chauffeur routier et ma mère nourrice, j’ai pris une voie différente de la leur jusqu’à être diplômée en bac+5 dans une grande école de commerce. Cependant je dois dire qu’un sujet n’a pas été abordé et c’est bien dommage. “Quand on peut on veut”, c’est vrai. Mais qu’entendons-nous du “peut”? Pouvoir c’est se permettre et sans les sacrifices de mes parents jamais je n’aurai pu me permettre de telles études. J’ai du “éduquer” mes parents dès mes 15ans afin d’espérer rentrer dans une école qui m’ouvrirai de grandes portes. Quand je parle “d’éduquer mes parents” c’est les convaincre de m’envoyer vers un monde dont ils n’ont aucune connaissance, de me payer des frais d’études qui équivaux à une année de salaire à deux. Se retrouver dans cette position à 15ans alors que l’on ne sait pas non plus ce dont on est capable pour les 8 années à venir c’est prendre des risques très tôt et s’engager envers ces parents. C’est pour moi ce qui a été le plus dur à assumer durant toutes ces années, prouver ce dont on est capable à sa famille. On ne part pas du même pied que les intellectuels oui, mais c’est bien plus que cela.
@alainhouacquebart8703 Жыл бұрын
J'ai vu ton profil linkedin, impressionnant en effet, surtout la capacité à acquérir une telle culture professionnelle aussi rapidement.
@mmd20352 жыл бұрын
Très intéressant. Sujet connexe : l'obsession avec la "montée" dès que l'on parle de classe sociale. La plupart des trans-classes d'aujourd'hui et de demain vont l'être dans le DECLASSEMENT. Soit la perte des acquis pour la classe moyenne (logement, transport, santé, éducation). Pour la plupart, c'est de la descente qu'il va falloir s'inquiéter.
@Jesusfrfrfr Жыл бұрын
Tout à fait d'accord ! La majorité n'espère même plus monté mais juste ne pas perdre leur maigre acquis à coup de sueur sur toute une vue parfois Il suffit de voir les retraites oblige de travailler ou de reprendre un travail Courage à tous gens du peuple l'ecar des classes va devenir abyssale
@lorannelefebvre59812 жыл бұрын
"Quand on veut, on peut" est selon moi une injonction de réussite qui se détermine principalement par la simple volonté de celui à qui est asséné ce dicton. En remettant les mots dans le bon ordre, cette expression devient alors l'exception qui confirme la règle. La citation de Michelet "Le plus difficile n'est pas de monter mais en montant de rester soi" me semble au coeur de la vie de beaucoup de gens. Cependant pour ma part c'est la citation "Quand on peut, on veut" qui me touche particulièrement. Elle remet les choses à leurs places.
@ccoeurjoli2 жыл бұрын
Entièrement d’accord, quand on peut, on veut …
@jujuj5972 жыл бұрын
C'est creux tout ça, Vouloir et pouvoir dépendent des opportunités de chacun La liberté de vouloir et refuser de faire existe aussi! Tout comme pouvoir et ne pas vouloir! Surtout si changer de classe c'est devenir comme certains : exploiter les autres!😂
@melissaztr442 жыл бұрын
Elle a raison de dire “Quand on peut,on veut” car il faut bien connaître d’autres modèles pour réussir. Issu d’un schème familial chaotique et dysfonctionnel où l’intelligence est souvent un “problème” dans le cas de conflit familiaux, ca n’aide pas d’être bien avec soi-même et en évoluer sur sa propre voie. Quand toi tu t’intéresses des choses, à des ambitions ou à des relations sociaux dont ta famille ne côtoie pas ou ne s’intéresse pas, tu es incompris et découragé. Ça touche tellement à ton estime de soi, qu’au final tu dois te construire seul. Et ça c’est dure.
@kdepfullblc3338 Жыл бұрын
Reel
@victorhussenot43382 жыл бұрын
Très bien résumé, clair et précis, on aimerais tellement pouvoir diffuser ces réflexions au plus grand nombres, aider ceux qui, par malchance n'ont pas la possibilité d’accéder à cette ascension sociale.
@victorhussenot43382 жыл бұрын
@@kostorinabach Oui! Peut-être même de se balader dans toutes les classes sociales sans problèmes. Le mieux serait peut-être qu'il n'y ai plus de distinctions de classes.
@victorhussenot43382 жыл бұрын
@@kostorinabach En parlant de vécu, je trouve que de pouvoir naviguer et fréquenter toutes sorte de personne est une richesse, ne serait-ce que pour avoir une vision plus globale et plus juste du monde. Mais c'est l'affaire d'une vie. Et pour le désir, si il est tourné vers la norme, pauvre ou riche, c'est la qu'il y'a un problème, on est toujours malheureux à vouloir désirer ce que les autres ont. Et il faudrait qu'on apprenne a désirer par rapport à ce qu'on l'on est, pas par rapport à ce qu'on l'on pense être... C'est aussi le travail d'une vie je crois. :) J'espère que je réponds dans les clous.
@victorhussenot43382 жыл бұрын
@@kostorinabach Dans les clous je veux dire pour avoir une conversation ou on arrive a communiquer sans quiproquo... Mais par écris et sans connaitre la personne je trouve ça presque impossible.
@gustoferara2 жыл бұрын
Bravo pour la qualité et la diversité de vos reportages. C'est un sujet qui m'a intéressé très fortement et de voir que des sociologues ou écrivain partagent des idées dans lesquelles je me retrouve. J'ai souvent pensé que les classes sociales sont comme des castes auxquelles nous sommes prédestinés, même si beaucoup de facteurs entrent en jeu. Pour moi les exceptions sont bien là pour prouver que la règle, c'est de rester dans le milieu d'où l'on vient. La pensée positive ou les lois de l'attraction sont des miettes de pains que l'on donne aux masses pour leur donner de l'espoir et les maintenir sagement dans leurs milieux.
@etoile.filanteflamme52352 жыл бұрын
Bravo monsieur super donc Roméo et Juliette n évoque rien pour vous !!!!!!!!! Bref chacun es libre de ses pensées et croyances.
@gustoferara2 жыл бұрын
@@etoile.filanteflamme5235 Bonjour, je ne comprends pas votre commentaire, je sens bien que vous n'approuvez pas le mien mais pourquoi faire référence à Shakespeare ???? En plus tout le monde meurt à la fin. Pas terrible comme avenir. Même avec beaucoup d'argent.
@florianlouvel51082 жыл бұрын
Comme à chaque fois, une approche pertinente, intéressante, sourcée qui "mérite" vraiment d'être partagée. Bravo et merci. 🙏
@chrislatlat24442 жыл бұрын
Tu m'as eu J'ai pensé que thinkerview avait commenté cette vidéo d'Arte
@orianedefrance50982 жыл бұрын
@@chrislatlat2444 surtout 🤔je me demande si c est l égal ?
@chrislatlat24442 жыл бұрын
@@orianedefrance5098 de prendre le logo de thinkerview en tant que photo de profil ?
@orianedefrance50982 жыл бұрын
@@chrislatlat2444 et oui
@chrislatlat24442 жыл бұрын
@@orianedefrance5098 j’avoue ne pas en avoir la moindre idée Si c’est déposé, sûrement
@axlmnbt86042 жыл бұрын
Bien sûr qu'il est possible de quitter sa classe sociale. Sauf qu'il n'y a pas vraiment de mode d'emploi. Et faut aussi garder à l'esprit pour qu'il y ai des classes supérieures il faut qu'il y ai des classes inférieures. Tout le monde ne peut pas être dans la classe supérieure. À peine on rentre dans le monde du travail qu'on comprend assez vite que le travail seul peut ne pas suffir. J'ai 20 ans, et première expérience dans le monde du travail, ou plutôt une découverte, un aperçu c'était le stage en entreprise de 3 ème. Et déjà à ce moment là ça parlait de pistonnage. Les relations humaines sont discriminantes, et la méritocratie découle de notre volonté à vouloir être bon et juste. Théoriquement elle est vraie, pour réussir il faut se donner les moyens et travailler pour. Mais dans la pratique elle se suffit pas à elle seule pour expliquer les disparités de réussites/échecs. Ce qu'on peut faire, c'est donner et faire le maximum avec les moyens qu'on a, tout en cherchant à en acquérir plus. Mais l'égalité ultime n'existera pas. Certains parents apprennent à leurs enfants à s'enrichir, jouer d'un instrument, faire un sport, lire et. Et d'autres non. Avant même qu'on soit née, notre avenir est en partie orienté, et dépendant de nos parents et ce qu'ils nous transmettent. Et même encore plus loin que nos parents, si on a la chance que ça soit le cas, c'est l'ensemble de leur réseau social qui peut nous être profitable (famille avec tante, tonton, cousin/cousine, grands parents etc. Aussi amical avec leurs différents amis, puis professionnels avec leurs différentes rencontres et connaissances etc.). Bref potentiellement il y a très vite un grand écart qui peut se creuser. Et au delà d'avoir les moyens c'est aussi ce que t'en fais. Des parents avec des moyens n'en font pas forcément profiter leurs enfants et au contraire des parents sans moyens vont tout faire pour quand même reussir à en apporter à leurs enfants
@naomia5841 Жыл бұрын
Tout à fait juste.
@Animation38422 жыл бұрын
Merci pour cette analyse. Pourrait-on envisager d'introduire l'idée de la décroissance volontaire dans les débats? La volonté de descendre de classe est un défi aussi grand que la volonté de monter. Il s'agit d'une quête de l'être pour ces privilégiés qui ont la chance de ne plus se battre pour les besoins fondamentaux. Ceux-ci même pourraient, pour une fois, montrer un meilleur exemple que celui du matérialisme dans lequel s'est perdu le rêve européen.
@gigabelette2 жыл бұрын
Ça pourrait être chouette si nous n’étions pas du bétail......et que notre but n’est que de produire du pib
@audedurand98562 жыл бұрын
Il y a deux aspects qui sont occultés par l'étude de classes via le métier des parents (généralement d'un seul, traditionnellement du parent "chef de famille", le père) : - La mobilité sociale par origine géographique : grandes villes vs villes et villages, îles vs métropole, banlieue vs cœur de ville... Devoir faire 2h de bus par jour pour aller au lycée, c'est une belle épine dans le pied. Ou venir de Saint-Denis, ça fait tâche sur un CV. - L'origine ethnique perçue : on voit sur le CV l'impact d'un nom de famille francophone ou non, de la couleur de peau et en entretien, l'accent aussi joue un rôle dans l'issue du processus d'embauche Aujourd'hui, le titre de cadre ne recouvre plus le prestige d'antan. On peut même être cadre sans être encadrant, ce qui permet aux sociétés de ne plus payer d'heures sup en passant tout le monde au forfait jour. Dans ce type de reportages, je trouve toujours les chiffres un peu flous. Enfin il me semble quand même que dans l'exemple de l'écrivain venu d'un village de Picardie, le handicap géographique avait un poids dans la difficulté de son ascension sociale. En devant quitter le village au sens littéral à cause de l'homophobie de ses proches, il s'est sûrement rapproché de lieux avec plus de possibilités d'études, de socialisation et de travail.
@sariputraa2 жыл бұрын
flous, c''est gentil quand on connait le sujet :)
@MacRubik3512 жыл бұрын
Le cadre étant plus un prétexte à vous donner des responsabilités que de justifier une salaire supérieur.
@Dydy-dl8ll2 жыл бұрын
Le capital culturel des parents est sûrement plus pertinent à analyser que leur classe sociale.
@guycandor2 жыл бұрын
Oui moi aussi j'ai tiqué lorsque le sociologue met en avant les 27% d'enfants d'ouvriers qui deviennent des cadres, "être cadre" ne représentante plus grand chose, l'utilisation du mot "cadre" évoque mon enfance dans les années 80 lorsque j'entendais "mon mari est passé cadre". Il devrait le savoir et s'appuyer sur une statistique moins désuète.
@sag13252 жыл бұрын
Je suis MDR « l’écrivain venu d’un village de Picardie » ptdr vous m’avez fumé c’est Edouard Louis vous vivez dans une grotte sans wifi ou quoi ?
@ppirlouit79812 жыл бұрын
Sujet passionnant. Dommage qu on y traite pas de la descente sociale. Dans les familles de classe moyenne comme la mienne, l'ascension ou la descente sociale est manifeste entre cousins. J ajoute qu en Belgique la mixite sociale est plus forte dans l enseignement qu'en France.
@xrider302 жыл бұрын
Votre commentaire est très intéressant
@delphl.1572 жыл бұрын
Merci BEAUCOUP pour la qualité de ce Podcast; sa clairvoyance, son intelligence, la richesse de son contenu et l'ouverture à une réflexion.
@anansi49462 жыл бұрын
Rien ne nait du néant. Bien qu'ayant grandit dans une cité, ma grand mère était une grande littéraire mais avait aussi un fort désir d'intégration mais je ne le réalisais pas... avant de connaitre le travail de Mme Jaquet ou Annie Ernaux, ou Bourdieu... J'ai compris plus tard qu'elle reproduisait certains codes d'une autre classe sociale.
@lauranieguilbeau8732 жыл бұрын
Les rencontres amoureuses ou amicales ne relèvent pas du hasard, elles aussi sont conditionnées socialement. Alors pour le "vouloir" encore faut-il avoir été entouré de ces personnes "tremplin".
@Onore.2 жыл бұрын
Les propos tenus ne remettent pas en cause ce constat. Au contraire, ce qu'explique l'intervenante, c'est justement que les transclasses sont très souvent des personnes ayant été à un moment de leur parcours en contact avec des gens ayant pu jouer ce rôle d'"échelle" en les ouvrant à d'autres voies et trajectoires possibles. Ces cas relèvent de l'exception du fait du conditionnement social, ce qui explique le nombre limités de transclasses.
@lauranieguilbeau8732 жыл бұрын
@@Onore."Ayant été à un moment de leur parcours" certes. Mais des déterminismes sociaux peuvent expliquer cela, ces personnes étaient disposés à faire ces rencontres et à mon sens l'intervenante envisage cela par une part de "hasard".
@shura88652 жыл бұрын
@@lauranieguilbeau873Il y'a tellement de facteurs qui rentre en jeu dans le cadre d'une rencontre avec "une personne tremplin" que oui cela ressemble à du hasard, il se peut que la personne est un détour, qu'elle est raté son bus ect et paf elle rencontre machin qui ce jour là blablabla.. Enfin bref tous ça pour dire que tu ne contrôles rien mais fais quand même de ton mieux :)
@lauranieguilbeau8732 жыл бұрын
@@shura8865 Non justement. Même si "paf tu loupes ton bus" et tu rencontres quelqu'un, ce sera le hasard certes, mais le fait que tu aies envie d'aller plus loin avec cette personne ne l'est pas. Elle t'attire car elle te plaît, les goûts sont socialement placés. Enfin je vais pas vous apprendre la sociologie, lisez Bourdieu.
@shura88652 жыл бұрын
@@lauranieguilbeau873 mais tu ne contrôles pas tout tu n'es pas 100% responsable de ce qui t'arrive. Tu peux très bien vouloir discuter avec cet personne mais c'est possible que ce jour là il lui est arrivé un imprévu et elle n'a pas envie de discuter et tu n'y est pour rien, et tu ne peux rien y faire. Dans la vie et on est responsable et victimes à des degrés différents mais jamais 100%. Le full contrôle est une illusion mais ce n'est pas une raison pour ne pas faire de son mieux mais juste parfois il faut accepter que la chance n'est pas de notre côté voilà tout.
@guilainlepiouffle80292 жыл бұрын
Très intéressant. Merci de donner une exposition à des sujets comme celui là.
@clementine41332 жыл бұрын
Très intéressant. Il y a bien des angles dans cette discussion. Bcp qui on voulu, on travaillé dur et somt déçus, laissés pour compte. Oui, certaines opportunités et personnes permettent ce progrès. Peut-on vraiment exiger ou juger? Non. Aider ou recevoir de l'aide est un autre débat..
@clemenceriotteau7252 жыл бұрын
la question que je me pose en regardant ce documentaire c'est, sur quoi se base-t-on exactement pour déterminer qu'une personne à changé de classe sociale ? à quel moment on peu dire que tel ou telle personne à changé de classe sociale? Je m'explique; si un SDF devient PDG d'une multinationale il est évident qu'il a probablement changé de classe sociale en revanche si quelqu'un issu d'un milieu modeste devient patron d'une PMI en maçonnerie par exemple, il est fort probable qu'il ai considérablement augmenté son revenu mais par contre sur le plan "social" il est très probablement resté le même ( même entourage, mêmes centre d'intérêts ..) hors il me semble qu'une classe sociale peu aussi se définir par les loisirs qu'elle pratiquent , les centre d'intérêts qu'elle a etc...
@jujuj5972 жыл бұрын
Oui le reportage reste flou sur la définition, la nécessité peut-être de changer de classe?
@keezemojito1278 Жыл бұрын
Généralement toutes personnes qui changent de classes sociales finis toujours par changer ses habitudes et sont mode de vie
@cvil14452 жыл бұрын
Si seulement ce discours pouvait faire surface dans les medias mainstream et contre balancer le mirage de la méritocratie et la glorification incessante des entreprises et des entrepreneurs!
@lise75592 жыл бұрын
Je suis tout à fait d’accord avec vous. Il y a une survalorisation de la réussite sociale, trop souvent identifiée en rapport à la fortune . Mais l’humanisme est complètement évacué, peut-être parce que ce n’est pas par cette qualité essentielle qu’on peut généralement dire que ces gens se démarquent…
@lillyblack56192 жыл бұрын
Ça ne serait pas réellement profitable...
@GeorgideMarne2 жыл бұрын
Ma mère enseignante en école élémentaire puis au collège dans un village paumé en Europe de l'est, sous une dictature terrible, père vétérinaire mais quasi absent (parents séparés), tous les grandparents paysans n'ayant même pas eu le brevet de collège. Par contre plusieurs profs m'ont identifié comme étant un enfant précoce dès mes 8-9 ans, j'ai changé de classe à plusieurs reprises (au sens propre et figuré :))) ), études de haut niveau, en 3 langues (je parle 5 langues couramment), je suis devenue cadre dirigeant en entreprise du CAC 40 à 30 ans à peine.. puis changer de nouveau quelques années plus tard, j'ai mon business maintenant depuis presque 3 ans. Je vis une vie qui n'est presque plus compréhensible pour mon entourage du pays d'origine surtout: vacances de 2 mois pendant l'été, interrompre une carrière pour commencer une autre, année sabbatique etc.. être son propre chef, ce sont des choses dont ils n'arrivent même pas à rêver, même si j'essaie de les encourager, surtout la nouvelle génération. C'est bien triste, mais bon.. un trou béant se creuse au fil du temps. Avec une pince de jalousie aussi derrière peut être.
@confidences51242 жыл бұрын
Bonjour, merci de votre témoignage. Seuls les surdoués peuvent s'affranchir de leurs déterminismes sociaux facilement car ils sont câblés différemment. Nos repères ont explosés
@imeneoboneur2 жыл бұрын
Je suis ravie de lire un parcours comme le vôtre. Bonne continuation.
@dianaartemis99222 жыл бұрын
Bonjour, est il possible de rentrer en contact? Afin d'avoir quelques pistes de réflexions si vous me le permettez
@newbeginnings49332 жыл бұрын
Respect !
@jalanetauraa36002 жыл бұрын
Les enfants d'enseignements font partie de ceux qui changent facilement de classe sociale d'après l'insee c'est pas étonnant
@bananasESCT2 жыл бұрын
Les vidéos Arte : c’est la classe !
@Rog56-n4y2 жыл бұрын
Chantal Jaquet , brillante, fine d'une intelligence rare ,je fais rarement de commentaires élogieux sur les travaux de spécialistes y compris de "ponte"mais en vous écoutant je me surprends à m'émerveiller. Votre apport intellectuel sur la question des déterminismes que tous éprouvent fatalement quelques soit leurs classes sociales est considérable , car oui l'homme libre n'est ni honteux d'être différent ( gay ,changement de classe sociale, pauvre , "self made man") ni fier de l'être. Il est juste bien dans sa peau,en accord avec ses désirs.
@shura88652 жыл бұрын
La honte nous vient des codes sociaux et comme nous sommes des etres sociaux nous serons toujours entourés de codes et donc nous aurons toujours honte de quelque chose. La liberté serait de se libérer de ses codes mais c'est impossible à moins de vivre reclu et seule et sa oui c'est une liberté.
@alexb2290 Жыл бұрын
Merci Arte pour cette vidéo d'utilité publique!
@ibrahimcoulibaly7664 Жыл бұрын
Très intéressant ce documentaire. Pour ma part moi je suis aujourd'hui ingénieur issue d'une famille d'immigré du Mali , habitant du 93 et née en France. Je dois dire que le changement social est vraiment pas simple quand on veut garder son authenticité on fini souvent par adopter les codes du milieu social dans lequel on évolue ( de ce que j'ai vu en tous cas). En ce qui concerne la méritocratie je pense que juste travailler parfois ça ne suffit pas pour réussir. Même pauvre ma famille est rester assez stable ( ce qui n'est pas tous le temps cas dans les milieu pauvre généralement, au contraire) ça devient compliqué de ce dire que socialement on peut améliorer notre situation quand on a vu celle-ci être la même voir pire d'année en année. C'est possible mais ça reste compliqué de garder des liens avec milieu très modeste quand vous passez dans un milieu aisé. Ducoup pas d'exemple à suivre pour les gens issue de milieu pauvre. Par exemple vous allé en banlieue l'ascension social dans les têtes c'est par le sport ou la musique parce qu'il on des tas d'exemples pour le coup ( même si c'est en train de changer et qu'il y a plus d'ouverture maintenant visible qu'avant je pense.)
@Francois-Paris2792 жыл бұрын
Merci pour ces clefs de compréhension qui complète le travail de Bourdieu. Et merci pour la conclusion.
@blandinegrosjean2 жыл бұрын
On en voudrait plus ! Un épisode 2 ?
@v223332 жыл бұрын
Je suis convaincu qu'un enfant élève avec beaucoup d'amour et de respect jusqu'à son adolescense est bien plus a même de réussir mais très souvent à l'école les maîtres (ses) ont des comportements sadique humiliant et pervers vis à vis de l'enfant et beaucoup son brisé et ne peuvent plus avoir confiance en eux et végète
@RexRenart2 жыл бұрын
De toute façon l'école n'a jamais été conçu pour instruire mais pour propager la culture de la classe dominante, faire de la reproduction de classe donc.
@FinanciereBourrigan2 жыл бұрын
Une chose est sur .. il ne faut pas renier ses origines et savoir dire merci à ceux qui nous aident à nous élever mentalement et socialement.
@Laloutredulouvre2 жыл бұрын
Oui totalement vrai. Je rajouterais qu'il faut aussi savoir s'en détacher pour ne pas rester enfermer que dans un seul prisme. La double/triple culture est un accélérateur intellectuel. La chance pour nous résidents en France est de pouvoir côtoyer, partager, s'instruire de toutes les mixités que nous avons ici. Un luxe pas suffisamment exploité. Ceux qui ont vécu dans des pays mono culture comprendront. Je fais parti des 3%. j'ai grandi dans les tours des cités pour aujourd'hui être dans celles de la défense. Je me sens aujourd'hui riche mentalement et humainement bien plus que financièrement.
@valaquenta2202 жыл бұрын
Curieusement, le meilleur moyen de s'extirper d'une classe sociale "basse"...c'est de ne pas être obsédé par cela. Excellez dans ce que vous faites, peu importe votre âge et votre parcours (nombre de gens ne démarrent de carrière que la trentaine passée par exemple), soyez ambitieux et ne lâchez rien, et en théorie il devrait se passer quelque chose de positif sur le très long terme.
@alexandree20542 жыл бұрын
En théorie oui mais dans les faits c'est plus compliqué que cela. Il est tjr plus facile d'être bon à l'école quand on a des parents qui peuvent aider (voir donner des cours particuliers), quand on a pas à travailler le weekend etc. Evidemment je ne dis pas que ce n'est pas possible mais ça rend les choses bien plus difficile
@didierambact3978 Жыл бұрын
C'est en fait de se dire que ce n'est pas important
@themister72262 жыл бұрын
Franchement un très bon travail de l’équipe Arte bravo !
@ZEN7-meditation-sonotherapie2 жыл бұрын
Reportage magnifique et émouvant.
@SBX-12 жыл бұрын
Excellent. Merci beaucoup!
@jeannotpetit74032 жыл бұрын
Intéressante approche qui consiste à remettre en cause le "qui veut, peut". Il faut être exposé à autre chose, pour le vouloir.
@heleneb13262 жыл бұрын
J'ai fait une dépression à la fin de ma licence en me demandant comment je me déconnectais de ma famille. Et aujourd'hui malgré les études universitaires, on n ose moins entrer dans certaines carrières. "Et quand on veut on peut " = il faudrait déjà savoir ce que l'on peut si aucune idée de se qu il se passe "en haut".
@dianaartemis99222 жыл бұрын
Totalement d'accord, actuellement en début d'études universitaires je sentais que ma pensée devenait plus fine sur certains sujets et parfois ma mère pouvait penser que j'en faisais trop (s'ajoute à cela que ma mère est algérienne donc il y a "décalage" culturel) alors que je voulais simplement lui partager des choses que j'étais enthousiaste d'apprendre ou elle n'était simplement pas réceptive et du coup ça me fait un peu peur pour le plus tard... pour ce que cela implique déjà que nos relations ne sont pas extras.. j'imagine un déchirement total.... c'est dur quand c'est le seul repère
@heleneb13262 жыл бұрын
@@dianaartemis9922 on ne parle pas de tout avec tout le monde. Tant qu elle reste ta référence pour des tâches ou activités où elle se sent en maîtrise, ça ira. Lis "how to make friends and influence people". Même nos parents aiment être écoutés
@dianaartemis99222 жыл бұрын
@@heleneb1326 Ok, merci pour la réf, c'est certains
@Unedidobelle2 жыл бұрын
idem, j'ai fini mes études universitaires il y a un an et je me sens perdue entre mon monde d'avant et celui qui m'attend, j'ai comme une crainte de l'ascension sociale, c'est bizarre.
@KelvinWKiger2 жыл бұрын
@@dianaartemis9922 Ce sentiment de décalage est normal. Retiens ceci : tu en es là grâce à ton ouverture d'esprit. Si tu gardes cet état d'esprit curieux avec les personnes qui sont importantes dans ta vie, tu verras que tu n'as pas fini d'apprendre. Si tu m'autorisais à te donner un conseil, je te dirais de garder tes passions pour les initiés, mais de partager tes rires avec tous le monde. Take care 🍀
@louloumorgane89882 жыл бұрын
J'ai trouvé ce reportage très intéressant. Merci Arte!
@Exi2panam2 жыл бұрын
Je pense comme vous et comme ces sociologues. Par contre d'autres penseront que c'est simplement du racisme par ignorance et c'est ça qui est triste car c'est faux. D'ailleurs j'ose le dire, le racisme n'existe pas en france. Il a était inventé pour mieux diviser le peuple pour ou par des idées politiques et s'en servent pour justifier leurs parties électorales. J'ai grandi avec des arabes (ami d'enfance), des africains (également ami d'enfance), ma femme est latine d'Amérique, mon oncle est créole, et toute ma famille est blanche comme un bidet car originaire de Pologne. Je rigole face a toutes ces supercheries car c'est en lisant et en tenant des propos raciale que l'on devient un extrémiste comme Mr Zem... On est pas en Afghanistan ici et je suis tres fier de ce mélange des peuples qui a construit et aidé notre France.
@maximinmaster75112 жыл бұрын
J'ai aussi tendance à penser le contraire, car j'ai fais des études pour gagner de l'argent. A ce jour, en comparant ceux qui ont eu mon type de démarche autour de moi, il n'y à pas photo. Ceux qui ont fais le choix de s'enrichir, avec les études adaptées ou en montant leurs entreprises, ont un excellent niveau de vie, contrairement aux autres, qui pour la plupart galèrent (burn-out, chômage, arrêt maladie ...), car le monde de l'entreprise est impitoyable, comme le disait Jean Ferrat : ' mieux vaut faire le boucher que la veau' !
@inesbendouba13302 жыл бұрын
J'apprécie vraiment ce format, avec les passages d'entretien entrecoupés par le commentaire "explicatif" et éclairant de la journaliste ; comme toujours, bravo Arte
@SylvainChadenas2 жыл бұрын
Vidéo tres intéressante. Néanmoins il aurait été bien de définir ce que signifie changer de classe. Issu d'une famille ouvrière, j'ai fait une grande école de commerce après une prépas et j'ai un statut cadre dans une agence de pub. J'ai un salaire plutôt dans la moyenne basse pour les diplômés d'école de commerce, je ne roule pas sur l'or mais je suis loin d'être dans le besoin. Est ce que ça suffit pour me considérer dans cette minorité qui aurait changé de classe ? J'ai côtoyé et je côtoie des personnes qui n'ont pas le même patrimoine ni le même héritage culturel et social. J'ai acquis certains codes liés au milieu dans lequel j'ai baigné lors de mes études et dans mon milieu professionnel. Dans le même temps, je continue de côtoyer des personnes de ma classe sociale d'origine et notamment ma famille. Du coup j'ai du mal à me situer et je suis loin d'être un cas isolé.
@votreaidantefavorite2 жыл бұрын
Bravo d’avoir tenté de traiter ce thème. Très intéressant !! (A mes yeux en tout cas). J’ai vécu une démotion moi-même et en tant que future politicienne, ancienne étudiante en sociologie, j’avais réussi à prendre du recul sur moi, mais il me manquait quelques explications !
@champsdormes2 жыл бұрын
Je pense et je suis persuadé que le changement de classe sociale se fait tout d'abord dans la tête. Il faut surtout être prêt à effacer le passé et le conditionnement sociale.
@corinnehorvath25192 жыл бұрын
Non tu ne peux pas effacer d'où tu viens ! Justement s'en rappeler apporte de la substance car ce monde la perdu
@luisramos46922 жыл бұрын
Tu as rien compris de l’épisode, non? hahahah
@dianaartemis99222 жыл бұрын
On peut penser ça mais en même temps j'ai le sentiment que c'est un peu superficiel sauf si on est mythomane professionnel, je m'explique pour des relations en surface c'est faisable mais des l'or ou on souhaite créer des liens proches peuvent surgir des interrogations sur tes hobbies? Que fait ta famille dans la vie? Tes voyages? il devient plus compliqué je pense...
@corinnehorvath25192 жыл бұрын
@@luisramos4692 va te faire... Je conprend ce que je veux Et je dis ce que je veux ! T'es jugement s de cours d'école j'en ai rien à foutres espèce mouton!
@romain81952 жыл бұрын
@@dianaartemis9922 Peut-être. Mais on peut se dire aussi : oui je viens d'une classe sociale moins aisée, mais c'est du passé. Je pense que l'on peut tirer un trait sur ses origines tout en l'acceptant.
@kingofdjembe Жыл бұрын
Excellent documentaire, vraiment. Merci Laura Raim, Chantal Jacquet et Arte.
@desiresalia53912 жыл бұрын
Super sujet, j'adore. Vous avez mis les mots sur mes pensées. Je la vie, et j'en suis le prototype.
@iyanovitch2 жыл бұрын
Merci pour cette transmission!! Merci Arte!
@valentbruneau2 жыл бұрын
« Un homme libre n’a ni honte ni orgueil » 🙏
@johnattend89872 жыл бұрын
J'ai l'impression que l'attitude des parents a son importance assez élevée. Les miens ont nettement connu des galères comme on les imagine peu à ce jour (c'était une autre époque, bien plus rude). Ils nous ont toujours poussé au maximum, malgré leurs faibles ressources financières ou culturelles. Toujours voulu investir en nous, en évitant d'habiter dans des villages pour que nous allions dans des écoles bien fréquentées, en nous fournissant toujours des vacances, avec les moyens du bord, mais qui nous ouvraient au monde a minima. Ils n'ont jamais été propriétaires de quoi que ce soit. Je crois que nous avons juste hérité d'une volonté de nous mettre dans une sécurité qu'ils n'ont pas connue. Nous sommes tous dans l'enseignement, pas les plus riches, mais en sécurité, avec cette conviction que l'école peut tout de même quelque chose pour ceux qui partent moins avantagés. Les discours sans nuance sur les notions de méritocratie ou de pure reproduction sociale, ça ne me convient pas. Nous avons tous une marge de manoeuvre en fournissant des efforts. Et il faut aussi reconnaître que cette marge de manoeuvre a ses limites, mais elle permet sur une seule génération une déjà bien belle évolution pour les conditions de vie.
@folaquinque2 жыл бұрын
@@Maya220100 le début de votre comentaire est pertinent, mais à la fin, dommage, ça se barre en c..
@lisaskarbeck76342 жыл бұрын
J'aime bien cette idée de marge de manœuvre. Il n'y a pas que le fait d'être dans le "top" de la société à viser, et c'est de belles histoires aussi, qui demandent d’ailleurs aussi des opportunités et du travail.
@johnattend89872 жыл бұрын
@@folaquinque Hihihi ! Tout à fait ça ! Certains tireront un orgueil qui les fera au passage parfois souffrir, mais de là à généraliser... Les généralisations abusives sont de bons marqueurs de manque d'intelligence, dis-je avec orgueil !
@anteversus84712 жыл бұрын
@@Maya220100 Bien vu. L'ascension dans l'échelle des métiers est possible mais dès qu'il s'agit d'occuper des hautes fonctions dirigeantes dans sa profession c'est une autre histoire, là il n'y en a que pour les fils de
@TheEmbrio Жыл бұрын
0 lien avec "les écoles de village". Mon conjoint et moi avons été’dans des écoles de village ET de ville, et sur 2 continents différents, et on a constaté un meilleur niveau et un meilleur suivi ’en campagne’ qu’en ville. Nous sommes maintenant 2 cadres.
@adewolkoff2 жыл бұрын
Arte = Reconnue d'interet publique
@botanologia841 Жыл бұрын
Vraiment percutant ! Merci pour cette émission !
@lotfibouhedjeur2 жыл бұрын
Très passionnant comme sujet. J'ai beaucoup apprécié le concept de l'expulsion.
@victoiriagrace94252 жыл бұрын
Pour ma part, c’est l une des premières fois que j entends nommer Être et Avoir qui a mon sens et selon mon expérience il demeure impératif de savoir les conjuguer afin de connaître une transition saine . Merci pour votre interview 👏
@murielfilali95092 жыл бұрын
Je l’adore ! Merci Arte.
@Lechappeebelle2 жыл бұрын
Le livre d'Annie Ernaux "La place" illustre superbement cette thématique. Très émouvant.
@Lucas-sld2 жыл бұрын
Le documentaire semble présenter l'immobilisme social comme un échec de la société. Or, tout le monde ne rêve pas de devenir médecin ou avocat, certains veulent être coiffeur, boulanger, mécanicien. Ces professions n'offrent pas des salaires astronomiques certes, mais cela des métiers honorables et qui donnent du bonheur à ceux qui le pratique.
@youtibe23202 жыл бұрын
Ce n'est pas l'immobilisme qui serait un échec mais le plafond de verre. Cette émission parle de la réalité de l'ascenseur social pour ceux qui veulent l'emprunter.
@youtibe23202 жыл бұрын
@@Usereohkzg certaines veulent d'autres non. Ils veulent un meilleur pouvoir d'achat mais pas changer de classe sociale
@frantastika Жыл бұрын
Merci beaucoup pour cette excelent emission!
@captainjack7482 жыл бұрын
excellent reportage et belle conclusion.
@karima_MK Жыл бұрын
Tellement contente de vivre au Québec où les classes sont plus fluides et perméables. Je suis fière d'être issue d'une famille pauvre, mais qui tout comme mes frères et soeurs, a su s'aventurer hors des sentiers et voyager hors de sa classe. Parmi les éléments qui favorise le plus les classes aisées: le réseau construit depuis l'enfance, un bel héritage familial. Mais aussi l'éducation en poussant son enfant à oser, oser prendre des responsabilités, oser pousser des portes et prendre ce qui nous appartient.
@elodievernont5084 Жыл бұрын
Exactement, les classes sociales ne sont pas tellement une obsession au Québec ou au Canada. J'y vis depuis 20 ans et j'avoue de ne pas trop y penser. J'ai rencontré à l'université des gens vraiment issus de familles pauvres et qui s'en sortaient, même à 40 ans. J'ai rencontré des femmes tellement courageuses que j'ai été fière de travailler avec elle pour le travail d'équipe. J'ai tellement appris.
@Noway0222 жыл бұрын
J’aime beaucoup ce format, très intéressant
@julti276 Жыл бұрын
Super émission ! Si la prochaine pouvais aborder en zoomant sur ce qui sont restés malgré tout sur leur classe sociale tout en restant objective et pas castratrice. Peu être ça pourrait aidé à comprendre et à donné des puissants clefs repères. Et qui c'est ce que ça pourrait engendrer chez les individus.
@sarahfontaine91422 жыл бұрын
Le phénomène de rejet que connaissent les trans-classes, de leur propre classe, peut s’observer aussi au sein d’une culture. Par exemple certains critiquent les gens qui adoptent les codes sociaux d’une autre culture que la leur parce qu’ils ne se reconnaissent plus ou pas dans leur culture d’origine. On le voit lorsque les gens utilisent des termes tel que « Bounty ».
@KelvinWKiger2 жыл бұрын
Toute mon enfance. C'est terrible parce que c'est une insulte qui te fait complètement remettre en question ta propre identité... elle est encore plus incisive durant ton adolescence. Au moins, ça m'aura fait des bras !
@sempiterneldesiderata74392 жыл бұрын
Absolument d'accord, et c'est malheureux d'entendre cela de personnes et qui sont censées faire parti de ton cercle le plus proche et d'une culture qui est censée être ton premier ancrage identitaire. Il y a double perte d'identité
@KelvinWKiger2 жыл бұрын
@@sempiterneldesiderata7439 C'est une remarque intéressante que vous évoquez. Contrairement aux trans-classes qui peinent à se faire assimiler par leur l'entourage second, les "trans-cultures" subissent la peine du rejet par leur entourage premier. Au passage, notons que le cas de l'écrivain victime d'homophobie est particulier, puisqu'il a d'abord était rejeté par sa classe d'origine, et c'est seulement à la suite de quoi qu'il devient trans-classe. Certes, les codes de sa nouvelle classe ne le rejetent pas pour son homosexualité. Néanmoins il est attendu de lui, par son nouvel entourage, qu'il fasse l'adoption de tous les autres codes indispensables à l'intégration de cette classe supérieure. En cas d'échec, il subit la double peine: rejeté d'en haut et rejeté d'en bas. Fondamentalement peut importe qui est-ce qui nous rejette finalement, concrètement, ce qu'il faut retenir... c'est de bien monter le volume, quand la musique est bonne !
@hicksakila14972 жыл бұрын
Ouais enfin pas la peine de se travestir socialement, garde ta personnalité et ton fond. Ceux qui se font traité de Bounty sont souvent de parfait clichés pas naturel d'une classe sociale différente. On peut monter en classe sociale et garder son authenticité.
@carsin1978 Жыл бұрын
excellente émission, bravo
@0505-u2z2 жыл бұрын
ça fait 20 ans que je me bats pour sortir de ma classe sociale, en vain. Lorsque les gens de l'administration française me voient ils tentent par tout moyen de me mettre des bâtons dans les roues. Alors oui, en France "on est bien", on a accès à plusieurs choses, mais à quel prix ? Certes, il y a des exceptions, qui deviennent haut-fonctionnaire ou PDG. Mais lorsqu'on cumule les tares sociales : couleur de peau, de cheveux, de yeux, nom à conation étrangère, origine et condition sociale, centres d'intérêts, "où je vis et ce que je mange", "avec qui je traîne", etc; eh bien la méritocratie n'existe pas.
@tashanicol55892 жыл бұрын
J’avais un peu d’appréhension à regardé ce sujet mais il est bien abordé. Des milieux moins « haut » sont très heureux comme ils sont et n’ont pas envie de changer. Parfois on monte de classe suite à un rejet et c’est une souffrance. A partir du milieu de la vidéo c’est intéressant. Conclusion : améliorer ses conditions de vie oui, mais « l’ascension social » c’est un peut périmé.
@anisskhoukhi53502 жыл бұрын
Je suis transclasse mais à un prix très élevé. J'ai fait monter mon ascenseur grâce à ma patience, réflection, diligence, et la sueur de mon front. Bon courage aux autres, incha Allah
@anneelisabeth4181 Жыл бұрын
Avant de pouvoir mettre des mots sur cet état de transclasse je me demandais pourquoi j'étais soit admirée, soit rejetée. aujourd'hui encore, il me faut accepter d'étre seule dans mon milieu d'origine, incomprise. J'accepte le fait que tous ne peuvent pas, donc pas de possibilite de grandir, d'apprendre. La chance m'a ouverte ses bras, je n'ai pas hésité un seul instant, j'avais le soif, la curiosité d'avancer. Merci a vous, B.C. Canada
@isabellelejewski48522 жыл бұрын
complètement ce n est plus grâce à son travail et sa volonté mais bien grâce aux réseaux.J ai changé à un moment j ai fréquenté la classe sociale supérieure et j ai vu de mes yeux les portes s'ouvrirent aux enfants de cette classe. Moi mes enfants ont fait de bonnes études ...facultés..master ..mais ils ne sortent pas de leur classe . De part l aide que je ne peux pas apporté car je n ai pas de patrimoine mais aussi des façons de penser des valeurs transmises
@chrystele-fr2 ай бұрын
Ça fait du bien d’entendre quelqu’un qui confirme ce que j’ai expérimenté dans ma vie, à savoir que ce n’est pas parce qu’on travaille dur et qu’on a de l’ambition qu’on arrive à changer de classe. Un des facteurs majeur qui empêche l’ascension sociale c’est la rupture des couples avec enfants grand facteur de pauvreté.
@femmenature2512 жыл бұрын
Pour moi quelque soit notre milieu social, c'est notre mentalité et notre façon d'agir aux difficultés de la vie qui nous forge et nous aide à devenir qui l'on veut être. Un métier résume en rien qui ont est finalement. C'est une partie de notre vie mais il y a tout le reste. Mes deux parents sont ouvriers et j'ai été le bac avec mention bien ainsi j'ai été prise dans les deux filières pour lesquelles j'avais postulé à l'université ( lettre et psychologie ) donc selon ce reportage et je pense que c'est plausible, je fais partie des gens rares et pas que sur ça. C'est ma personnalité qui est faîte comme ça, ma façon d'être. J'aime apprendre, lire et m'orienter vers ce que j'aime mais j'ai aussi fais bcp de choses qui ne me plaisais pas car j'ai été conditionnée par mon milieu et parfois obligé car lorsqu'on vient d'un milieu social restreint et bien on n'a moins de possibilité financière donc devoir travailler dans des domaines qui ne nous plaise pas pour avancer par la suite. Je m'en sers comme tremplin pour accéder à ce que je souhaite en suite :) Mon bac je l'aie eue dans un domaine pro mais j'ai travaillé plus dure et je m'y suis tenue pour réussir malgré d'autres difficultés personnelles et l'ambiance de la classe dans laquelle j'étais. Aussi, j'aimerai parlé de tous ces organismes qui sont censés aider les jeunes pour s'insérer dans le milieu social et professionnel au sein de la société. Ils orientent beaucoup trop les jeunes issus de milieux sociaux souvent compliqué avec un parcours compliqué et un entourage pas forcément sain et enclin à un avenir meilleur et souhaitable pour nous. J'ai remarqué qu'au lieu de nous lever vers le haut, ils font plutôt l'inverse en nous proposant seulement des formations pour adultes au lieu de nous dire qu'on pourrait être capable de faire de longues études. Beaucoup on des capacités qu'ils ignorent et parfois j'aimerai moi-même aider tous les jeunes comme moi qui au fond on du potentiel mais qui ne songe même pas à frôler les bancs des universités ou lire des livres car dans leurs entourage personne ne le fait voir même c'est mal vu. On attend souvent de soi de juste travailler à temps plein, gagner un SMIC, louer un appart et voilà... C'est tellement triste car si l'on ne franchit pas les obstacles qu'on veut nous mettre, on peut vite tomber dans le piège de rester à "notre place" de milieu social relativement pauvre sans même qu'ils essaient de s'instruire et s'ouvrir à d'autres choses car ils n'osent pas, ont un manque de motivation car conditionné à penser qu'ils n'en seront pas capables alors que c'est faux. Personnellement, j'ai échappé à tout ça et très jeune je savais que j'étais peut-être capable de faire des études sup, en tout cas le bac c'est sûr que je comptais l'avoir :) Et puis je me suis éduqué moi-même par rapport aux études, les démarches pour entrer à l'université et découvrir avant ça de nouveaux milieux sociaux etc.
@giordanogaetana80862 жыл бұрын
Bravo pour vôtre détermination…et votre courage malgré les obstacles sur vôtre parcours!
@ooievaar67562 жыл бұрын
si tout le monde se lève, il n’y a pas de travail pour tout le monde. Mais utiliser vos talents est en effet nécessaire pour une vie satisfaite. Heureusement, ils sont différents pour chaque vie (voyage). Il y a aussi des gens qui sont malades, psychologiquement ou physiquement, ou il y a d’innombrables obstacles. Là où il y a une volonté, il y a un moyen, parfois il n’y a pas de volonté. Parfois, c’est le cas. C’est de l’espoir.
@soljin10102 жыл бұрын
Quitter sa classe sociale, on peut. Mais à ambitions égales, il faut être intellectuellement meilleur que ses homologues de bonne famille et avoir papa maman derrière prêts à se saigner pour faire la courte échelle.
@moniquesilverans38422 жыл бұрын
Oui, on peut et il faut être intellectuel et si les parents comptent sur l'instruction, c'est très possible
@lindavincent42182 жыл бұрын
Faux, pour ma part je suis issue de classe populaire avec un père charpentier et mère femme de ménage. Orpheline à 13 ans, c'est toute seule que j'ai saigné pour en être où je suis aujourd'hui. De la motivation et du travail c'est tout ce dont on a besoin. Je suis maintenant en master en Alternance et occupe déjà un post à responsabilité tout en étant indépendante. Je pense devoir être reconnaissante seulement en notre système français qui nous permet l'accès à l'école et la culture à ceux qui savent s'y intéresser.
@moniquesilverans38422 жыл бұрын
@@lindavincent4218 C'est vous qui avez raison. Ceux qui pleurent parce qu'ils sont issus d'une classe populaire ne réagiront jamais et même si ils étaient issus de classes protégées ils seraient des perdants
@moniquesilverans38422 жыл бұрын
@Mer Elwa Mon père était ouvrier, ma mère était femme d'ouvrage, c'est en étudiant et en faisant 120km par jour que j'ai gagné ma vie tout en ayant un grave problème de santé. Ne me traitez pas de droitard (terme qui n'existe pas) mais d'avoir eu le courage pour m'en sortir, peut-être n'êtes vous pas assez courageuse, réfléchissez avant de juger
@moniquesilverans38422 жыл бұрын
@Mer Elwa Sans les nantis, ils n'auraient pas de travail et vous connaissez la suite, il ne faut mépriser ni les nantis, ni les pauvres. Mais tous doivent faire le maximum pour être mieux et cela demande un effort que beaucoup refuse de faire et c'est cela que je critique et non leur situation. J'aie des amies de tout bord et jamais cela ne me dérange et elles se mélangent sans gêne car bien plus que vous le pensiez tous les milieux sont ouverts à qui le veut bien, auriez vous peur de vous mêler à d'autres classes car cette peur n'a aucune raison d'être, je vous le répète toute les classes sont ouvertes. Mais je ne suis pas française mais belge, peut-être que la situation est différente en France, si c'est le cas, je vous prie de m'excuser. Amicalement
@yasgodie5132 жыл бұрын
C'est l'un des sujets les plus importants du moment de mon point de vue. Les descendants des familles les plus riches, notamment grâçe à l'héritage, sont quasi à la même position dominantes aujourd'hui qu'il y a deux siècles....Ce constat vient abonder l'idée que la reproduction sociale est encore très, trop prégnante....!!
@SlepgiLLB2 жыл бұрын
Très juste Mme Jaquet, belle formule : "Quand on peut, on veut".
@WW-bv5cr2 жыл бұрын
Tout le monde ne rêve pas de devenir un bourgeois au passage... J'ai connu les deux milieux de par ma famille(prolétaire ouvrier et bourgeois(dans la finance et politique) et bien quel vide de pensée et de vie dans la bourgeoisie! on pense étriqué le moins que l'on puisse dire... Le fait de devoir gérer ses fortunes rend bête manifestement.
@anansi49462 жыл бұрын
Et pourtant, les films, les publicités etc, nous la présente comme un mode de vie idéal, un modèle de réussite, de savoir vivre, LA classe des intellectuels. Il faut y avoir gouté pour savoir que tout n'est pas bon à prendre, bien que tout ne soit pas à jeter non plus.
@benji2807922 жыл бұрын
Oui mais comme on dit, l'argent aide à supporter la pauvreté...
@lhabitaturbain61152 жыл бұрын
Il doit y avoir une différence entre quelqu’un qui accède à la classe riche par la méritocratie et quelqu’un de bourgeois qui est également dans la classe riche, mais qui y est grâce un héritage. Une étude sur les gagnants du loto par exemple, explique que ces derniers, ne sont pas plus heureux qu’avant.
@benji2807922 жыл бұрын
@@lhabitaturbain6115 pour le coup, en gagnant au loto, tu deviens pas bourgeois pour autant... Une classe sociale, c'est une reconnaissance par des pairs, des codes, des intérêts communs... Avoir de l'argent n'est pas suffisant en soit. Par exemple, même si j'ai jamais trop aimé le personnage, Bernard Tapis avait beau être milliardaire, il n'était pas du tout accepté dans le bloc bourgeois. Notamment du fait de ses origines et qu'il n'avait pas les codes de ce bloc social.
@lhabitaturbain61152 жыл бұрын
@@benji280792 donc la caste serait la bourgeoisie, c’est ce que vous voulez dire?
@anthonychenuel58852 жыл бұрын
Très intéressant, merci pour cette vidéo
@martincornille22892 жыл бұрын
Vidéo de très grande qualité
@mariemzrl85232 жыл бұрын
Merci, encore un travail brillant et éclairant sur un thème trop rarement abordé sous cet angle.
@Melmel9703 Жыл бұрын
Ma petite histoire : Ma maman est une enfant née hors mariage et non désirée de mes 2 grand parents maternels 1 ouvriers et 1 femme sans emploi. Avec sa soeur elles ont été envoyées dans des pensionnats toute leur enfance. Ceux sont des religieuses qui les ont éduquées. Et la vie n'était pas rose en pensionnat. Arrivée à la fin du collèges mes grands parents n'avaient que faire des études de leurs filles et ont voulu les envoyer travailler à l'usine donc ma mère et ma tante qui n'avaient pas ce désir de rester dans ce milieu ont décidée de travailler à coter du lycée. Ma mère a raté son bac. Les conseillères d'orientation lui conseillaient toutes de faire .une formation en secrétariat peu cher et facilement accessible. Ce n'était toujours pas son désir. Elle savait que ce métier ne l'aiderai pas à avoir un avenir plus serein. Elle a donc decidé de passer un BTS de compta et de multiplier les petit job pour subvenir à ces besoins. A la même époque elle a rencontré mon père et à pu trouver refuge chez ma grand mère paternelle mecanographe et veuve. Elle a obtenu son BTS de compta je ne sais plus pour quelle raison elle s'est reinscrite en terminale et à obtenu son bac. Mon père avait une simple formation d'electricien. Il venait plutôt de la classe moyenne même il a eu la chance de parfois partir en vacances mes été avec ses parents. Pendant son évolution de carrière il est devenu informaticien. A 2 ils ont réussi à obtenir un crédit pour faire construire une maison pour fonder une famille. Je trouve que l'histoire de ma maman à été une réelle source d'inspiration. Elle m'a toujours expliqué qu'elle ferait toit pour sue ces filles (Ma soeur et moi) nous nous en sortions dans notre vie future. Elle nous a pousser à réussir à l'école à passer le bacet à avoir une formation post bac. Elle nous a poussé tôt à avoir le permis. Car souvent pour avoir un travail il faut un moyen de transport. J'ai choisi d'aller dans un lycée semi privé et pas mon lycée de secteur situé pas loin d'une citée. Honnêtement quand j'ai visité les lieux l'environnement les surveillants et les policiers à la sorti de l'établissement mon fichu la trouille que j'ai tout fait pour ne pas m'y retrouver. Dans le lycee ou jai ete les differentes classes sociale etaient melangées les prof plutot compétents et grace aux rencontres j'ai choisi de faire medecine. Je suis aujourd'hui interne. Et ma soeur agente immobiliere ( l'école c'était pas son truc). Donc oui les rencontres et les expériences des uns et des autres influencent qui on est. Pour pouvoir évoluer il faut rencontrer les autres.
@phayik Жыл бұрын
c'est un superbe parcours !
@GMSKI72 жыл бұрын
"Est prolétaire celui qui n'a aucun pouvoir sur l'emploi de sa vie quotidienne et qui le sait."
@bd03342 жыл бұрын
Ceux qui montent sontceux qui savent utiliser leur énergie de façon optimale et au bon moment, certains courrent dans tous les sens tellement ils veulent monter par tous les moyens, ils s'épuisent, il faut être patient, la phase de fondation peut être longue, accumuler de la connaissance, analyser tranquillement son environnement, comprendre où sont les tremplins, avant de passer en phase ascendante et le jour où ça se présente, il faut mettre le paquet, travailler jour et nuit sans rien lâcher, on a tous des opportunités. Le plus dur après est d'arriver à transmettre cette même détermination à la génération suivante...L'humain est de nature feignant sauf en état de survie.
@generaldegaulle84092 жыл бұрын
Très bel entretien, que ca soir la journaliste que l'invitée, un plaisir pour les oreilles
@arnaudh20822 жыл бұрын
Pas un mot sur la génétique et l'hérédité de la réussite :) Merci Arte :)
@marioncorrales2 жыл бұрын
Merci pour ce superbe épisode qui donne envie de relire Spinoza
@wanderlei1306 Жыл бұрын
Nos parents sont ouvriers, nous avons grandi en HLM, aujourd'hui je suis cadre dans une grosse multinationale et ma femme est expert comptable. Aujourd'hui nous aidons nos parents qui nous on aidé étant jeune. Tous les personnes ambitieuses et pleines de bonnes volontés peuvent réussir. Le fait de voir des personnes qui ont réussi autour de nous, m'as aidé à prendre cette exemple. Tous les personnes dont j'ai fait connaissance sont issues de famille riche et de classe sociale aisé. Quand je leur raconte d'où je viens, certains sont choqués et d'autres nous félicites. Je suis d'origine Cambodgien et vu ce qui c'est passé au pays et comment la France nous avons été très bien accueilli, nous avons fait le nécessaire pour remercier notre pay d'accueil. J'avais un 2 ans quand nous sommes arrivés en France.
@francinetoulemonde63222 жыл бұрын
Merci pour cette belle vidéo. Ça me parle...
@Grumly932 жыл бұрын
00:00 ça fait plaisir de réentendre Vitalic - Trahison :)
@WW-bv5cr2 жыл бұрын
Ah merci! J'essayais désespérément de me rappeler où j'avais entendu cette musique! :)
@Grumly932 жыл бұрын
@@WW-bv5cr j'ai aussi pas mal galéré, j'étais sûr que c'était Vitalic, par contre le nom de la musique aucune idée !
@Kualparis Жыл бұрын
Documentaire intelligent et réellement intéressant. Merci !
@SashaPetraa Жыл бұрын
Ma mère travaille comme aide soignante. En prépa les parents des élèves étaient tous médecins, chercheurs ou ingénieurs peut-être quelques profs. J'avais ni leurs codes sociales ni leurs capitales culturelle, c'était presque un autre monde . J'ai préféré me rendre a l'université la plupart des élèves viennent de classe supérieure et moyennes. Mais je me sentais a ma place, les élèves étaient moins snob.
@SashaPetraa Жыл бұрын
Dans mon lycée de banlieue les profs nous parlait de BTS et de DUT après le bac mais rarement d'université et jamais de prépa, de grande école ou d'école d'ingénieur. Moi même je quand j'entendais "grande école" je me disais que le grand n'est pas pour moi... Encore avant, au collège presque tout les élèves partait en CAP , surtout les élèves non blanc même quand leur note était bonne...