Causal sets, "ensemble causaux" et travaux de Wolfram: comme pointé par certains spectateurs ce que je décris est sans trop le savoir à l’époque dans la famille de theories des causal sets: en.wikipedia.org/wiki/Causal_sets qui semble devenir tendance, par exemple: arxiv.org/pdf/1908.01973.pdf on peut également y voir un lien de parenté avec les travaux de Wolfram: writings.stephenwolfram.com/2020/04/finally-we-may-have-a-path-to-the-fundamental-theory-of-physics-and-its-beautiful/
@numero62854 жыл бұрын
C'est marrant, je voulais revoir cette vidéo qui m'avait bien marqué et je vois ce récent additif très intéressant. Je viens de terminer le dernier livre de Lee Smolin (physicien connu pour son rôle dans la gravité quantique à boucle) et ce dernier, après avoir fait un état de toutes les théories/interprétations quantiques existantes et relevé leurs limites, termine en fondant de très gros espoirs sur les théories d'ensembles causaux, qui font émerger l'espace de la causalité. Le cheminement intellectuel qui le conduit vers cette conclusion m'a semblé particulièrement convaincant.
@vivgm57764 жыл бұрын
J'ai vu cette vidéo il y a quelques mois et j'allais justement poster le dernier lien mais je vois que tu es bien averti ^^!
@aremijfaye51604 жыл бұрын
@@numero6285 ow j ai fait calculs qui aboutissent à la même conclusion à savoir interaction et distance sont liés
@NATHAN765432172 жыл бұрын
Bonjour, Je suis depuis tout petit passionné de physique et depuis quelques temps, après avoir eu l'impression 'd'avoir fait le tour', je réfléchit justement sur ces questions pour me construire ma propre interprétation qui permettrait de s'affranchir de la dualité Relativité Générale / mécanique quantique et cette vidéo m'a impressionnée: je retrouve dans vos interprétations grand nombre de mes propres conclusions et pistes de recherches. Si un jour le coeur vous en dit, ce serait un plaisir d'en discuter avec vous. :) PS: je n'avais pas non plus connaissances des Causal Sets, voilà qui m'ouvre de nouvelles opportunités de de réflexions. Merci d'avoir partagé le liens !
@MichelBuze2 жыл бұрын
fr.m.wikipedia.org/wiki/Ensembles_causaux
@ScienceClic6 жыл бұрын
Cette vision des choses est très élégante et ton papier très bien écrit. C'est drôle ça m'a fait penser aux réseaux de neurones qui se "transmettent" des informations couche après couche. Ce serait amusant si on pouvait ainsi munir les réseaux de neurones de ces notions de distances et autres que tu définis.
@saidagouar51193 жыл бұрын
Bonjour, après tout, l'énergie n'est qu'un paquet d'ondes de la plus petite a' la plus grande que la sensibilité radiesthésique intuitive, rationnelle humain detecte.
@epPatriote2 жыл бұрын
De plus, cette théorie sous-entend, que le libre-arbitre n'existerait pas, que tout serait écrit d'avance. Malgré cela, je continuerai de regarder des deux côtés de la rue avant de traverser.
@Also_sprach_Zarathustra. Жыл бұрын
@@epPatriote le fait que vous regardez des 2 côtés de la rue avant de traverser est déterminé par un ensemble de facteurs, et entre donc totalement dans une vision déterministe des choses ...
@epPatriote Жыл бұрын
@@Also_sprach_Zarathustra. Je sais bien.
@pierre9970 Жыл бұрын
Consultez donc l'ouvrage de Denis le Bihan, au titre trompeur "L'erreur d'Einstein", où est développée une explication relativiste du fonctionnement du connectome. Un peu tiré par les cheveux mais savoureux ;-)
@cdlc47404 жыл бұрын
Je ne sais pas ce que l'avenir pensera de cette interprétation, mais, d'ores et déjà, je ne peux qu’applaudir son élégance; c'est une vraie idée et qu'importe sa véracité, c'est 18 min de rêve. Bravo.
@PasseScience4 жыл бұрын
Merci beaucoup pour les encouragements! depuis la video jai eu pas mal de retour et eu l'occasion de voir l'existence de ce formalisme et d'idee similaire, je te recolle ici ce que j'ai ajoute en "tweet epinglé": Causal sets, "ensemble causaux" et travaux de Wolfram: comme pointé par certains spectateurs ce que je décris est sans trop le savoir à l’époque dans la famille de theories des causal sets: en.wikipedia.org/wiki/Causal_sets qui semble devenir tendance, par exemple: arxiv.org/pdf/1908.01973.pdf on peut également y voir un lien de parenté avec les travaux de Wolfram: writings.stephenwolfram.com/2020/04/finally-we-may-have-a-path-to-the-fundamental-theory-of-physics-and-its-beautiful/ A priori ca reprend beaucoup le formalisme mais il semble que ca diverge sur certains point d'interpretation ou direction de la reflection mais il faudrait que je m'y penche pour savoir precisement la partie en commun. Si tu aimes les videos d'anticipation et brainstorming il y a egalement une autre ou je presente des idees perso mais cette fois ci sur la conscience artificielle :) donc gros changement de sujet! kzbin.info/www/bejne/eZnGiqyJoMSdqNE
@LouisBarjon8 жыл бұрын
C'est incroyable, en quelques vidéos suivie sur ta chaîne, tu me fait voir les choses d'un point de vue complètement différent et a la fois passionnant ! Merci pour ce super boulot.
@lucmacot5496 Жыл бұрын
Ça rappelle Leibniz: "est-ce que la matière évolue parce que le temps existe ou bien est-ce que le temps existe parce que la matière évolue?". La relativité restreinte nous dit clairement que le temps absolu n'existe pas. Minkowski, Feynman, Connes... :c (la vitesse de la lumière) est une constante de couplage entre le temps et l'espace. Si le temps est seulement local et que l'espace lui est proportionnel comment peut être absolu. C'est l'espace-temps sont des qualités émergentes des interactions. J'adore! Bravo. (je suis un prof de physique "à la retraite")
@pierre9970 Жыл бұрын
Vous avez un don exceptionnel pour faire émerger la compréhension !
@Ctrl_Alt_Sup2 жыл бұрын
Belle explication de la notion d'émergence. Ma vidéo préférée sur cette chaîne (je l'ai visionnée plusieurs fois).
@scamianbas8 жыл бұрын
Ce que j'aime bien c'est ce que tu dis à 8:37 : "Ce n'est pas que les lois de l'espace et du temps nous empêchent de dépasser une limite (C), mais plutôt que l'espace et le temps se construisent depuis une causalité et garantissent mathématiquement une vitesse maximale apparente de la causalité".
@issamehtp7 жыл бұрын
scamianbas bizarrement j'ai arrêté la vidéo après avoir eu du mal a comprendre ce passage.. bref bof
@whathells79012 жыл бұрын
Donc il est possible que des objets n’interagissant pas avec leur milieu ne soient situés nulle part et hors du temps ?
@-Batou-Ай бұрын
J'aime bien cette façon d'approcher l'effondrement de la fonction d'onde par l'interaction entre l'appareil de mesure et l'objet mesuré (à l'échelle microscopique), ça a plus de sens présenté de cette façon ! (ch.9 Decoherence and analogy)
@PasseScienceАй бұрын
Merci! bien garder en tête qu'ici c'est un brainstorming personnel donc à prendre avec des pincettes comme je le précise. Il y a des approches plus consensuelles qui relient aussi l'effondrement à l'interaction mais par d'autres moyens, voir la dernière vidéo justement sur la décohérence par exemple.
@pascalvaddos86415 жыл бұрын
Tres interessant. As tu pu avancer ou reboucler cette théorie entre temps? Il me semble que Klein avait fait allusion dans une conférence à des travaux de ce type menés par un de ses collègues (de Saclay?)
@PasseScience5 жыл бұрын
A l'issue de cette video j'ai eu pas mal de retour dans les commentaires et la joie d'apprendre que le formalisme que je décris se nomme "causal sets" c'est une des branches d'etude candidate à une theorie de la gravité quantique. Il reste qq difference conceptuel entre la manière dont je vois la chose et ce qui existe, on va dire que c'est ma touche personnelle :) Ca n'a pas progressé de manière ordonné depuis la dernière fois, des idées par ci par la, la comprehension de certains outils mathématiques etc... Klein j'ai du envoyer 5 mails avant de laisser tomber d’espérer une réponse (meme negative).
@culturebeat15 жыл бұрын
Voilà qui donne matière à réflexion, sans jeu de mots. Merci beaucoup de partager vos idées avec beaucoup de pédagogie et félicitations pour votre chaîne KZbin.
@splitterblast95585 жыл бұрын
"Voilà qui donne matière à réflexion, sans jeu de mots" Tu as des diarrhées cérébrale? ;p
@0ctavien2 ай бұрын
J’aime énormément cette vision, et je la partage, surtout du point de vu de la gravité qui ne serait qu’émergente d’un réseau d’interactions. (Et bravo pour l’élégance de la vitesse « max » de la lumière de ton papier !!) Pour autant, j’ai un poil plus de réticences sur le niveau quantique de la bête, et je me pose ainsi quelques questions: Si je comprends bien, le comportement « flou » d’une particule (qui serait pourtant bien déterministe) serait selon cette théorie simplement du à notre incapacité à échelonner sa position vis à vis des autres événements ayant lieu autour. On aurait donc inventé la « fonction d’onde » pour décrire cette incertitude. Ainsi, comment expliquer les phases positives et négatives de la fonction d’onde ? (Ces phases qui permettent notamment de former des orbitales liantes et anti liantes) (la description qu’on privilégie fait aujourd’hui appel à la superposition d’états, notamment avec l’intégrale de chemin) De même, cette superposition d’état permet également d’expliquer l’intrication. Le supprimer est peut-être se tirer une balle dans le pied.. Toutefois, peut-être qu’il existe un moyen d’expliquer ça sans faire appel à la superposition. (Ça serait quand même fabuleux) Ou peut-être que justement, cette approche conserve la superposition ? En tout cas, bravo. Tu peux être fier de ton travail Signé: un abonné reconnaissant
@PasseScience2 ай бұрын
Hello, merci je répond à quelques points: *Si je comprends bien, le comportement « flou » d’une particule (qui serait pourtant bien déterministe) serait selon cette théorie simplement dû à notre incapacité à échelonner sa position vis à vis des autres événements ayant lieu autour. On aurait donc inventé la « fonction d’onde » pour décrire cette incertitude.* Plus précisément on reconnaît que l'espace 3d continu macroscopique n'existe pas, que c'est un espace abstrait sur lequel on peut représenter des "positions" d'objets macroscopiques qui eux ont bien un comportement cohérents vis à vis de ce concept de position qui n'existe fondamentalement pas. La fonction d'onde ne capturait donc pas une incertitude mais une indéfinition de l'observable de position. Ca serait à la fois une modélisation qui capture cette indéfinition, à la fois une modélisation artefact de vouloir représenter sur un espace émergent sans sens microscopique des propriétés d'objets de l'infiniment petit, et à la fois de quoi capturer ce qui est lui, essentiel à ces objets microscopiques. *Ainsi, comment expliquer les phases positives et négatives de la fonction d’onde ? (Ces phases qui permettent notamment de former des orbitales liantes et anti liantes) (la description qu’on privilégie fait aujourd’hui appel à la superposition d’états, notamment avec l’intégrale de chemin)* Pas totalement certain de suivre ici, mais s'il est question d'expliquer de manière général les comportement d'interférence quantique avec ce type d'approche, ca doit pouvoir en expliquer une partie mais clairement pas tous. Pour expliquer davantage, je pencherais par goût personnel, vers des explications super déterministe. La combinaison entre d'un côté des artefacts statistiques du au fait d'inclure l'expérimentateur et l'appareil de mesure dans un cadre déterministe, et de l'autres des comportements non triviaux car émergents, me semble assez fertile. Mais je n'ai pas de réponse la dessus, sinon ca ne serait plus des idées mais une théorie. :) *cette superposition d’état permet également d’expliquer l’intrication. Le supprimer est peut-être se tirer une balle dans le pied. Toutefois, peut-être qu’il existe un moyen d’expliquer ça sans faire appel à la superposition. (Ça serait quand même fabuleux) Ou peut-être que justement, cette approche conserve la superposition ?* Je ne sais pas s'il existe une telle chose que des alternatives qui "expliquent" l'intrication, en général c'est juste plutôt postulé, mais je vois le lien avec la superposition (cf derniere video sur la décohérence). L'approche ci dessus peut garder certain aspect de superposition, on pourrait imaginer qu'une particule garde un schéma relationnel avec les autres qui ne soit pas "projetable" sur une position cohérente dans l'espace macro, et qui puisse se comporter en partie "comme si" la particule avait plusieurs positions (sur cette espace macro qui n'existe pas). Mais ça ne conserve pas tous les aspects de la superposition, notamment des superpositions d'état non spatial etc.. (pareil je n'ai pas de réponses là dessus c'est à l'état de brainstorming et je n'y réfléchis pas beaucoup).
@fredb61876 жыл бұрын
Tout d'abord merci de proposer du contenu de qualité! Je suis tombé sur cette chaîne par hasard et je trouve sympa cette manière de vulgariser sans négliger certains aspects complexes des phénomènes présentés. Pour en revenir à la "théorie" présentée , je la trouve également très élégante sur le principe et elle mérite qu'on s'y attarde. Elle me fait penser à la gravité entropique basée sur le principe holographique. Et le fait que l'entropie donnerait un sens à la flèche du temps, faisant passer un objet d'un état A vers un état B, avec l'état B ayant une entropie plus élevée. J'avais vue une conférence de vulgarisation parlant du principe holographique qui me donnait un peu la même interprétation du temps que toi (en moins évoluée) . Tout cela m'amène à penser, à creuser, que ces objet élémentaires pourraient être des bits qui s'échangent de l'information en interagissant les uns avec les autres. La notion d'espace serait une fonction du nombre d'interactions, la notion de temps une fonction des changement d'états et l'énergie une fonction de la quantité d'informations de l'échantillon considéré. Cela ce base sur mon ressenti à tiède, après le visionnage de ta vidéo.
@PasseScience6 жыл бұрын
Merci pour ce messages et ses suggestions. Oui grâce à d'autres réactions dans ce fil de commentaires j'ai pu tomber sur l’interprétation entropique de la gravité et également sur "causal set" qui a un formalisme presque complètement similaire à ce que je présente, et relativement peu de différences conceptuelles. Ici: en.wikipedia.org/wiki/Causal_sets La page wiki n'est pas très grosse, l'approche "causal set" a davantage de matière existante que présenté ici.
@svtamboise22744 жыл бұрын
Théorie des ensembles causaux ! Effectivement, l'univers est peut-être plus (super)déterministe qu'il n'y parait !
@oliviergiroud16938 күн бұрын
Réseau de spin utilisé en théorie de la gravitation quantique à boucle ?
@prfontaine53873 жыл бұрын
Vidéo brillante qui correspond à une intuition proche que j'ai eu ( sans la pousser aussi loin ni clairement) : étant versé dans l'informatique théorique (comme toi/vous) j'ai aussi imaginé que le monde pouvait avoir pour substratl des processus en interaction (comme au sein d'un système d'exploitation ou d'un réseau) et que toute réalité émerge de cela. L'informatique a /aura certainement son mot à dire pour élaborer des modèles physiques originaux. Cette excellente vidéo en atteste. Reste à trouver le processeur qui cadence tout cela ☺et️ à l'autre bout, reste aussi à trouver une place pour la consciece, l'émergence suprême (du moins à ce qu'on sait). Bravo et merci pour ce remue-méninges.
@celinedallongeville17827 жыл бұрын
J’étais déjà convaincu que le temps n’existait « que dans notre tête » maintenant je pense que l’espace aussi. Je pense que tu es un génie et ta vision des choses me plaît beaucoup. En tout cas pour moi elle rend le quantique beaucoup plus compréhensible. Le photon serait le vecteur de la causalité et donc forcément rien ne va plus vite, et donc logiquement pour un photon le temps et la distance sont nulles. La non localité dans l’intrication devient logique ! Reste le problème de la violation des inégalités de Bell qui contredit ta vision déterministe de l’univers...ou ai-je loupé une étape (j’aimerai tellement)... Brillant !! (de mon humble point de vue d’amateur de vulgarisation)
@PasseScience7 жыл бұрын
Hello, merci pour les encouragements: les inégalités de Bell (ou le phénomène d'intrication) ne sont pas la mise en évidence d'un indéterminisme, mais uniquement de non localité. Je veux dire que pour violer les inégalité de Bell, on a forcement besoin de non localité, mais pas forcement besoin d’indéterminisme absolu. Dans ce que je presente j'explique qu'on peut avoir un indeterminisme de principe pour un observateur se trouvant lui meme dans l'univers, mais qui n'est pas un indeterminisme absolu. (j'en parle au moment ou j'evoque la mesure).
@celinedallongeville17827 жыл бұрын
Merci de prendre le temps de me repondre, c’est vraiment très sympa. En fait pour moi la conséquence directe des inégalités de Bell c’est que le résultat d’une mesure n’est pas défini avant la mesure ou dit autrement qu’il n’y a pas de variables cachées. Dans ces conditions comment l’univers pourrait il être déterministe ? Tu suggères qu’il ne l’est pas pour ceux « qui sont dedans » mais qu’il pourrait l’être d’un point de « vue extérieur » / « différent » ? Je ne comprends pas bien mais ça semble confirmer que ton raisonnement n’entraîne aucune incohérence à défaut de répondre à toutes les questions :-)
@PasseScience7 жыл бұрын
Hello, sur les inégalités de Bell il y a du vrai mais en fait c'est trompeur. (Pour plus d'information sur intrication et Bell je précise au passage qu'il y a une vidéo dessus sur la chaîne). En fait oui ça démontre qu'il ne peut pas y avoir de valeur définie avant la mesure mais plus précisément ça démontre que le choix que l'ont fait au moment de la mesure (on choisit certaines choses dans les expériences comme des angles de polariseurs ou les "compartiments" qu'on regarde dans mon analogie vidéo) influe directement sur les valeurs mesurées sur chaque éléments de la paire intriquée. Donc c'est en ceci qu'un schéma de type Bell arrive à démontrer que des variables cachées ne peuvent pas être à l'origine de ce qu'on mesure, parce que ce qui est mesuré dépend de la manière dont on le mesure sur l'ensemble de la paire. Donc déjà le premier constat; c'est qu'il est impossible de se passer de non localité. Par contre dans un second temps il faut bien expliquer ce que variable cachée voulait dire: par variable cachée on entendait des paramétrés inconnus qu'on pourrait rattacher "individuellement" à chacune des particules et qui expliquerait ce qu'on mesure: ça oui c'est clairement réfuté, les variables cachées locales seules ne peuvent expliquer ce qu'on voit. Mais à partir du moment ou on accepte la non localité (et on est forcé de le faire) rien ne s'oppose à ce que ce qu'on décide de faire de part et d'autre de la paire influence la mesure faite, en combinaison de variables cachées qui ne seraient pas locales. Une manière plus directe de se rendre compte de la chose c'est de se demander comment on simulerait le comportement d'une paire de particules intriquées si on voulait le programmer: il suffirait d'attendre les choix fait de par et d'autre de la paire (attendre les détails de ce qu'on fait subir à chaque particule, et ça c'est démontré qu'on doit bien les attendre) puis de tirer au sort les valeurs qu'ils faut pour que chaque particule se comportent comme la quantique le decrit, mais rien ne force à utiliser ici du "hasard pur" pour se tirage au sort, n'importe quel source de chaos apparent ferait l'affaire. Donc en résumé: on ne peut pas se passer de non localité vu la dépendance entre l'ensemble des mesures et les choix fait au moment des mesures, mais une fois qu'on accepte la non localité, les expérience type Bell ne nous disent rien sur l'origine stochastique de l’aléatoire observé, ce n'est pas parce que les valeurs observées sont déterminées plus tard qu'à la création de la paire que ça force de faire intervenir du hasard pur. Ne pas hésiter à me dire si un point n'est pas clair. :)
@celinedallongeville17827 жыл бұрын
Bonjour. C'est ta vidéo qui m'a permis de comprendre un peu le principe des inégalités de Bell (j'en avais vu plusieurs mais la tienne était la plus compréhensible pour moi) :-), mais je n'avais pas spécialement prêté attention sur le point que tu mentionnes (le fait que c'est "le type de mesure" qui influe le résultat). Donc effectivement je comprends mieux. La seule conséquence qu'on en tire c'est bien la non localité. J'ai entendu parler de la théorie de l'onde pilote que je trouve assez séduisante aussi (et qui supposerait une théorie à variables globales cachées), d'ailleurs tu le cite à la fin de la vidéo sur les inégalités de Bell. Encore merci pour toutes tes explications, toujours claires et compréhensibles même pour un néophyte. C'est grâce à des gens comme toi que des néophytes peuvent s'intéresser voir se passionner pour les sciences. Si je comprends bien selon toi tout reste déterminé (et ça me plaît aussi, ça me semble aller d'ailleurs dans le sens d'un livre que je lis sur les trous noirs, expliquant que l'info n'est pas perdue quand celui-ci "s'évapore")
@kalgon57 Жыл бұрын
Cette vidéo m'a fait un "effet wow". La dernière fois que j'ai ressenti ça c'est quand j'ai découvert le théorème d'incomplétude de Gödel. On a l'impression de toucher du bout du doigt ce qu'il y a de plus profond.
@Holasiquetal2 жыл бұрын
Bonjour, je suis stupéfait de ton analogie. Comme d'autres l'ont dit avant moi, c'est une modélisation élégante et simple. Encore bravo !
@ronandrevon13357 жыл бұрын
Excellente vidéo! Les concepts sont tout à fait convaincant! Particulièrement pertinent pour la relativité et très inspirant pour appréhender les concepts de délocalisation et de réduction du paquet d'onde en physique quantique. Un belle alternative pour aux variables cachées pour sauver le déterminisme!!
@PasseScience7 жыл бұрын
Merci! Sur ma chaîne je conseille aussi dans ce genre de thématique de réflexion la vidéo "Reel et experimentation".
@Mariano.mascellino8 жыл бұрын
Salut, excellente initiative de ta part de créer et de proposer des idées. Cependant pourrais-tu expliquer en quoi ton interprétation diffère de la vision de la théorie quantique à boucle dans laquelle on retrouve déjà une vision quantique et discrète de l'espace-temps et où ton graphe est illustré par le réseau de spins ? Merci
@Tourn948 жыл бұрын
Mariano Mascellino +1
@Accrosso8 жыл бұрын
Mariano Mascellino de ce que j'ai compris la différence résulte du manque d'utilisation de particule dans sa théorie pour expliquer l'espace et le temps contrairement a la gravité quantique a boucle disposant de cette dernière
@PasseScience8 жыл бұрын
Hello, ma connaissance de la théorie quantique à boucle est très imparfaite, d'instinct j'aurais tendance à te dire que la différence c'est que la TQB construit un espace-temps et popule celui ci d'objet. Dans mon approche j'induis l'espace-temps des objets et de leur relations. Cependant comme j'ai dit ma connaissance du sujet est trop faible pour que cette réponse ait grande valeur. c'est aussi pour cela que j'ai choisi de "publier" ici un peu ce sur quoi je médite, pour avoir des retours sur des approches existantes que je peux fouiller! je vais y jeter un œil merci!
@EspritCritique7 жыл бұрын
Je pense que la distinction entre les deux approches est un peu artificielle. Tu fais émerger l'espace-temps d'interactions entre des choses que tu appelles objets dans l'espace mais que tu appelles événements dans l'espace-temps, la Gravité quantique à boucle fait émerger l'espace-temps d'interactions entre des événements, définis comme des "grains d'espace-temps", à qui on ajoute des "étiquettes" signifiant la présence d'objets. Mais comme en physique quantique et donc en gravité quantique le vide absolu n'existe pas, il y a des "étiquettes" sur la *totalité* de ces grains d'espace-temps (il y a toujours une fluctuation quantique minimum, sans doute à l'origine de "l'énergie du vide" ou "énergie noire"). Parler d'un espace-temps qui émerge des interactions entre des "grains" qui contiennent *toujours* des objets et parler d'un espace-temps qui émerge des interactions entre des objets, c'est à mon avis exactement la même chose. Je fais le parallèle avec une interprétation que j'aime défendre : En relativité générale, la masse (ou l'énergie, c'est pareil, e=mc²), donc la présence "d'objets", déforme l'espace-temps. Et la déformation de l'espace-temps dévie la trajectoire des objets. Nous avons donc deux concepts, la déformation de l'espace-temps et les objets, qui ont chacun une influence instantanée et réciproque l'un sur l'autre, et aucun d'entre eux n'existe jamais sans l'autre. Alors pourquoi faire la distinction entre les deux ? Pourquoi ne pas considérer tout simplement que ce qu'on appelle "objet" et ce qu'on appelle "déformation de l'espace-temps" sont une seule et même chose ? Ce que nos sens interprètent comme la présence ou l'absence d'objet, on peut considérer que ce n'est que la manifestation à nos sens d'une courbure plus ou moins grande d'une zone de l'espace-temps. C'est en fait l'inverse de ce que tu proposes mais ce sont deux interprétations strictement équivalentes à mon avis. Sachant aussi que l'on ne détecte jamais des objets, mais des interactions entre un objet supposé et des instruments de mesure, donc des événements, sachant que la totalité de ce qu'on appelle des "propriétés" d'un objet ne sont pas vraiment des propriétés mais là encore des interactions, donc des événements (même la masse n'est plus une propriété mais une interaction depuis la confirmation de l'existence du boson de Higgs), alors même la distinction entre un "objet" et un "événement" ou une "interaction" devient superficielle. Dans tous les cas il n'y a qu'une seule "substance" dans l'univers, qu'on peut appeler "grains d'espace-temps", événement, information, masse, énergie, objet, ou... "truc" et c'est lorsqu'on en considère beaucoup en même temps avec nos sens et nos appareils de mesure qu'on va selon les cas percevoir cet ensemble au niveau macroscopique comme "espace", "temps", "masse", "énergie", "objet", etc. Pour ma part comme je m'intéresse beaucoup à la gravité quantique à boucle, je trouve plus clair (dans ma tête) d'appeler les "trucs" des grains d'espace-temps ou des événements (entendus comme la conjonction d'un lieu et d'un moment) en particulier parce que je pense important de mettre en avant le fait que ces "trucs" ont une dimension précise que l'on connait et dont tu ne parles pas dans la vidéo : la longueur de planck et le temps de planck, qui sont la plus petite distance et la plus petite durée qui puisse exister. Je préfère donc voir l'espace-temps comme premier et les objets comme une manifestation de la déformation de l'espace-temps, elle-même venant de l'évolution quantique des liens entre ces grains qui représentent les chemins possibles de la causalité. Toi tu préfère appeler ces "trucs" des objets... ou des événements (entendus comme des interactions entre objets). Tu préfère donc voir les objets comme premiers, et l'espace-temps comme une manifestation des interactions entre objets, elles-mêmes venant de l'évolution (que j'imagine quantique) des liens entre ces objets qui représentent les chemins possibles de la causalité. Quand on se demande si l'espace-temps produit les objets ou si les objets produisent l'espace-temps, pour moi c'est comme si on se demandait si c'est plutôt en dessinant un rond qu'on obtient un cercle ou en dessinant un cercle qu'on obtient un rond. C'est aucun des deux et les deux à la fois : cercle et rond ça veut dire la même chose. Pour moi on dit la même chose avec des mots différents, et ce que tu dis est simplement une autre façon de dire les idées de la gravité quantique à boucle. Je te conseille de lire les livres de Carlo Rovelli, je pense que tu t'y retrouverais parfaitement.
@maitrephenix59767 жыл бұрын
Passe-Science je n est que 17 ans mais ca a l aire d un sujet a traiter qui donne beaucoup de reflexion :et si ce serai la solutiôn de l unification de la relativiter avec le quantique?
@MonCompteTubulaire8 жыл бұрын
ça amène à la réflexion, super vidéo merci ! continue sur ta lancée !
@PasseScience8 жыл бұрын
Merci beaucoup pour les encouragements!
@SergeM8 жыл бұрын
Super bien en effet ! Bonne continuation !
@clementbeni17238 жыл бұрын
Très intéressant ! Je n'ai pas le niveau en math ou physique pour ne serais-ce que chercher à comprendre, mais en tout cas beau "programme". Je suis curieux de savoir ce qu'en pense Science Etonnante (et Science4All (une vidéo à 3 voix ?)) :-)
@lenekogilles72545 жыл бұрын
Bonjour Vraiment, avec cette vidéo, je suis époustouflé. Il est certain que je vais la faire connaître. Je suis époustouflé à deux titres : D’une part, la richesse des idées exprimées est plus que remarquable. Ces idées sont d’une fertilité incroyable. D’autre part, vous faites comprendre qu’en sciences l’imagination et l’intuition sont plus que nécessaires, elles sont indispensable. La rigueur ne suffit pas, mais il est aussi impératif qu’elle soit là, sinon, comme disent les scientifiques :: « mais c’est de la science-fiction, mon cher collègue ! » Je vais l’écrire sous un forme qui vous parlera, ou vous fera peut-être sourire : < Întuition l Îmagination > + Rigueur. On voit que les objets et les opérations sont différents de chaque côté de l’expression. Le rôle de l’imagination et de l’intuition dans les sciences ? Je n’aborderai pas la question de savoir si l’imagination est une création ou une découverte quelque peu « transversale ». Considérons Riemann. Son travail est comparable à un Himalaya. Et pourtant, il a fait preuve de beaucoup d’imagination, et d’intuition (notamment avec sa fameuse conjecture.) Pour autant, le bonhomme n’était pas un plaisantin. Que dire de Cantor ? Il fallait y penser, l’imaginer, de construire les mathématiques sur des objets comme les ensembles et leurs relations. Depuis cette époque, on sait que l’objet des mathématiques n’est pas de faire des calculs (cela on le savait depuis un certain temps, depuis Euler et Gauss je dirais, et même on peut remonter à Cardan et Tartaglia.) Ce n’est pas d’éviter d’avoir à faire des calculs, ce à quoi amène le travail de Gallois. Il est de définir des objets, leurs relations et des structures, ainsi que passages entre elles. Je dis parfois que celui qui a introduit les espaces fibrés n’était certainement pas un con. Cette notion d’espace fibrés est vraiment très utile pour appréhender quantité de questions. En physique, rappelons le courrier catastrophé de Pauli dans lequel il annonce avoir introduit une particule « indétectable », le neutrino. Feynmann et Gell-Mann étaient des maîtres en équations. Il n’empêche que leurs travaux témoignent d’une forte capacité d’abstraction, et donc d’imagination. Et il est indéniable que la QED et ensuite la QCD sont scientifiquement TRES robustes. J’en reviens aux idées que vous exprimez dans cette vidéo. Je m’étais posé des questions ayant une certaine similitude, quoique je l’aie fait de façon superficielle. Je m’étais demandé : « qu’est ce qui peut former un univers ? » Très vite était apparue une notion capitale. Un univers est un ensemble d’objets et d’événement qui sont compossibles. (je reprends le mot à Gilles Deleuze.) Compossible est plus fort que compatible. Par exemple si l’on suppose un univers dans lequel existent des polyèdres réguliers 3D ayant 17 sommets, il est très net que les dits polyèdres sont incompossibles avec notre univers et que l’univers où ils existeraient serait incompatible avec le nôtre. On peut alors envisager qu’existent des chaînes d’événements, infinies ou mêmes finies, mais ne pouvant avoir aucun contact que ce soit avec notre univers, car incompossibles avec lui. (Tel qu’exprimé ici on approche de la science-fiction, il est vrai.) Dans un autre domaine, ayant réfléchi à ce qui pose problème en géométrie, ce qui amène des paradoxes, j’avais envisagé une autre approche de cette discipline. Mais ceci est trop mince et trop peu précis pour que j’en traite aujourd’hui. En algèbre et analyse il y a bien longtemps que j’ai remarqué des ressemblances entres moultes fonctions simples. Par fonctions simples je désigne les côniques, les bi-côniques (comme le lemniscate de Bernouilli), les quadri-côniques, les exponentielles, ains que leurs réciproques et les fonctions trigonométriques circulaires et hyperboliques avec leurs réciproques. J’ai l’intuition que toutes ces fonctions sont des variantes d’une seule et même fonction. Ou exprimé autrement, à la façon d’un physicien, qu’il existe un invariant entre toutes ces fonctions. Il existe alors une fonction générique à toutes celles-ci. Je suis quasiment sûr qu’il s’agit de l’exponentielle complexe. Et j’aimerais le démontrer (mais cela a peut-être déjà été fait par quelqu’un.) Pour cela je vais utiliser les quaternions. En effet je pense que les passages d’une de ces fonction à n’importe quelle autre se fait par des rotations dans un espace 3D. Il se trouve que précisément les quaternions ont été introduits pour décrire cela. Je me suis alors procuré un excellent ouvrage sur ce corps H. Les quaternions y sont présentés sous la forme de matrices (2,2) comportant quatre fonctions exponentielles. C’est parfait. Il ne manque qu’un peu de travail. En vous félicitant encore. NEKO
@PasseScience5 жыл бұрын
Merci beaucoup pour toutes ses remarques qui sont très bénéfiques surtout sur ce genre d'episode ou il y a prise de risque ;)
@epPatriote3 жыл бұрын
Vidéo brillant. J'aime beaucoup l'idée. J'aime l'idée que le temps ne serait qu'une itération d'états évoluant à coups d'interactions.
@galaaddominguez89137 жыл бұрын
Salut Passe Science. Je trouve tes videos très bonnes et ton travaille très fin. Il faut beaucoup de je ne sais quoi pour deja proposer une théorie "matrice" aux conceptions actuelles, et celle que tu proposes est, comme on le dit souvent en physique: très élégante. Mes maigres compétences ne pourraient t'opposer aucun argument. Ainsi, faute de ne pouvoir rien faire avancer a ta reflexion, tu te contenteras de mes sincères encouragements. J'admire!!
@PasseScience7 жыл бұрын
Merci beaucoup pour les encouragements!
@Franck317 жыл бұрын
Wow merci ! En fait tu m'as aider à intuiter un peu ces concepts qui me dépasse complètement ^_^ malgrès toutes les vidéos de vulgarisation que j'ai vu sur le sujet de l'espace temps (entre autre), c'est la première fois que j'arrive à percevoir ce qui pourrait être le comportement de la matière (ou en tout cas une façon de mieux comprendre tout ça à mon niveau ^_^). ça reste, comme tu dis, ton interprétation, mais moi elle me plait parce qu'elle me donne enfin l'impression de piger quelque chose à tout ça XD Vraiment tu as un niveau de vulgarisation de fou ! Même quand tu attaques des sujets costauds, bah on arrive a pigé même si on a peu ou pas de formation dans le domaine.
@PasseScience7 жыл бұрын
Merci beaucoup pour les encouragements!
@eniotnayssaneb34428 жыл бұрын
j'ai vraiment du mal à tout comprendre mais du peu que j'ai assimilé, je trouve ça très intéressant. quoi qu'il en soit ce n'est qu'une façon de penser qui pour l'instant ne peut pas expliquer tout (genre les trous noirs et tout) mais ça peut ouvrir des pistes. ce qu'il faut c'est l'avis de physiciens comme science étonnante ou des chercheurs fondamentaux actuels
@floxhoa Жыл бұрын
Ça fait la cinquième fois que je regarde cet épisode. J'ai enfin saisi. Et j'y ai reconnu un raisonnement de développeur 😉 nous sommes souvent forcé de voir la vie sous un autre angle pour créer des algorithmes.
@Unrosine8 жыл бұрын
C'est super cohérent et c'est un regard complètement nouveau (pour moi en tout cas, qui ne suis pas physicien) sur ce que peut être l'univers. Ta théorie explique de façon simple et logique ce que pourrait être notre univers et je dois avouer qu'elle me plait beaucoup. C'est brillant et en plus ça a la classe, mais en tout cas il fallait y penser, bravo
@PasseScience8 жыл бұрын
Merci beaucoup pour les encouragements!
@bleroux28765 жыл бұрын
Bonjour, je partage cette vision pour l’explication entre 9:30 et 11:15. fait elle partie d’une des théories du tout parmis les physiciens ou cela vient de ton interprétation personnelle ? Merci pour tes vidéos :)
@PasseScience5 жыл бұрын
Pour mon approche en général, j'ai appris suite à la vidéo et aux commentaires qu'on peut la rapprocher des théories "causal sets". Pour ce passage en particulier je n'ai jamais vraiment vu autre chose qui se rapproche de l’idée mais ce n'est pas impossible qu'on retrouve le même genre d'intrepretation dans la gravite quantique a boucle ou des approfondissements des causal sets.
@Kariboo9252 жыл бұрын
Dans la vidéo on explique que la théorie quantique serait floue parce qu'inadaptée sur cette échelle. Pourtant c'est cette théorie qui permet l’existence même d'ordinateurs quantiques, grâce à des objets qui sont dans plusieurs états simultanément, ce qui ne semble pas compatible avec la théorie de cette vidéo. Même s'il a été prouvé que la quantique est une théorie non locale (EPR et expérience d'Alain Aspect, ...) et que dans certaine cas l'espace et les distances semblent illusions.
@PasseScience2 жыл бұрын
Bonjour, merci pour votre commentaire, je répond à quelques points: *Dans la vidéo on explique que la théorie quantique serait floue parce qu'inadaptée sur cette échelle.* Par "floue" je fais référence au fait que les comportement quantiques ne soit pas capturables avec un modèle classique et nécessitent un formalisme ondulatoire continu et diffus, ou à minima un formalisme de superposition. Dans la thèse de la video l'espace-temps classique macroscopique (celui de la vie de tous les jours) est une structure induite par le comportement des objets macroscopiques et ce comportement macroscopique (leur dynamique classique) est un comportement émergent (des lois microscopiques, quantiques). Ainsi notre espace temps macroscopique est émergent et induit par les lois aux échelles fondamentales et ce qu'on tente d'expliquer c'est que les comportements quantiques nous semblent étranges en grande partie parce qu'on tente d'en plaquer la dynamique sur un support qui n'a pas de sens pour eux: l'espace-temps macroscopique. Par exemple lorsqu'on s'interroge usuellement sur la dualité onde-corpuscule on se focalise généralement sur la particule et on se demande "comment peut elle être à la fois une onde et à la fois une particule ?", dans le cadre de la these de cette video cette question s'inverse et deviendrait plutôt "Qu'est ce que peut bien être l'espace-temps macroscopique et comment est il induit pour qu'il capture si mal le comportement des particules et tantôt nous amène à les voir comme des ondes, tantôt comme des corpuscules ? ". Encore dit autrement: on postule ici que le caractère flou du formalisme quantique (dans le sens précisé précédemment) est une sorte de problème de plongement au sens mathématique du terme (embedding en anglais), c'est un formalisme adapté pour plaquer la dynamique d'objets microscopique sur un support qui leur est inadapté (l'espace temps macro). Je précise, si ce n'est pas clair que ca ne s'oppose aucunement à la validité de la physique quantique, au contraire, ce n'est en aucun cas une opposition, c'est plutôt une remarque postulant que la quantique est un point de vue particulier (celui d'une formalisme pour décrire l'infiniment petit tenant fermement à l'inscrire dans le cadre d''un objet macroscopique dérivant lui meme de cet infiniment petit: l'espace temps classique). *Pourtant c'est cette théorie qui permet l’existence même d'ordinateurs quantiques, grâce à des objets qui sont dans plusieurs états simultanément, ce qui ne semble pas compatible avec la théorie de cette vidéo.* Aucun problème avec cela, le postulat fait ici n'est pas en opposition avec ceci. Je ferai peut-être une autre vidéo sur le sujet pour dépoussiérer un peu celle ci qui commence à dater. En tout cas ca ne se trouve pas pour le moment à l'étape de "théorie" il s'agit encore de l'étape de concept et d'interpretation et il y a toute la volonté pour que ca soit compatible avec ce qu'on sait de la physique quantique (ce n'est pas une interpretation qui se place en opposition aux théories existante, c'est une interpretation qui tente de donner un éclairage dessus). D'ailleurs il y a aussi une video prévue sur la superposition quantique au sens fort (celui dont vous parlez).
@nicejungle3 жыл бұрын
Vision intéressante (que je ne partage pas) mais concrètement ça apporte quoi en terme de prédiction ?
@PasseScience3 жыл бұрын
Hello. Il est difficile de se prononcer sur le pouvoir prédictif d'une théorie qui n'existe pas. Ici il s'agit d'une interprétation, d'une idée, depuis laquelle on pourrait tenter de bâtir une théorie quantitative. Et c'est uniquement à ce stade qu'on pourrait voir si oui ou non l'idée est fructueuse. De mon point de vue ça semble réduire le nombre d'hypothèses et permettre l'unification de phénomènes usuellement disjoints, mais ça présente aussi des problèmes à résoudre qui ne sont pas usuellement la. Il y a donc des avantages et des inconvénients, et c'est assez subjectif de juger si ca peut aboutir. La question des prédictions arrive plus tard, c'est un peu comme d'émettre l'hypothèse un jour que la matière soit faite de particules et que ce qu'on perçoit comme la température corresponde à leur agitation: de l'idée seule on ne peut pas prédire grand chose, mais de l'idée on peut construire une théorie cinétique de la matière retombant sur les equations qui régissent les approximations continues de la thermique macroscopique, tout en exhibant des prédictions plus fines, en dehors des domaines ou l'approximation macroscopique n'est justement plus valable. Le travail maintenant consisterait à trouver le chemin le plus court, le moins d'effort de construction théorique à faire pour exhiber une prediction spécifique (comme le cas du mouvement brownien pour mon exemple de la thermique). Les maths sont cependant velues, il s'agit de théoriser le comportement des plongements de "graphes métriques" dans des variétés, ce que les causals sets en.wikipedia.org/wiki/Causal_sets (j'ai découvert l'existence de ce formalisme similaire à la suite de cette video) font déjà un peu avec le théorème de Malamant.
@000kxk3 жыл бұрын
Et quid de la mousse quantique au niveau du reseau ? super chaine en passant!
@Mindingsesssion5 жыл бұрын
j'aime beaucoup votre vision des choses, c'est marrant de retomber sur des choses auxquelles on avait déjà pensé ( je parle surtout du fait que la position exacte d'un objet n'est pas déterminé avant sa mesure ) j'aurais bien aimé voir les calculs qui montrent ce que vous dites à 8:00. je vais aller voir dans la description si ils y sont
@Mindingsesssion5 жыл бұрын
ok j'ai vu les calculs 😅 hmm comment dire... J'ai pas trop compris Je ne comprends pas comment on pourrait définir une valeur limite à partir de laquelle du à l'éloignement des particules elle ne pourrait plus avoir d'interaction sans donner une valeur à la vitesse à laquelle ces interactions se propagent. J'ai aussi un autre problème avec votre vision des choses : si j'ai bien compris, la déformation de l'espace-temps ne serait due qu'à un maillage plus resseré des interractions dans cette zone. Dans la relativité, ce qui cause la déformation de l'espace temps c'est la gravité. or si on considère les particules fondamentale comme objets de votre théorie en sachant qu'il y en a des plus massif que d'autres, comment expliquer que les plus massif, possèdant autant d'interraction que des objets plus léger se retrouvent avec le même nombre d'interractions sans pour autant produire la même déformation ? je sais pas si c'est très clair du coup je reexplique, comment on peut expliquer d'après votre théorie que des particules de masse différente qui intuitivement ont le même nombre d'interractions globalement si elles sont placé dans les mêmes conditions ne donnent pas la même déformation dans l'espace-temps ? Voilà je sais pas si c'est très clair j'ai l'impression de passer à côté de quelque chose 🤔
@PasseScience5 жыл бұрын
@@Mindingsesssion Dans ma vision des choses (qui est globalement l'approche causal set comme je l'ai mentionné dans mon autre commentaire, il y a une page wiki sur causal set) il faut vraiment oublier les concepts d'espace de temps et d'espace temps. Il faut considérer qu'il y a un treillis de base, qui suis la modélisation causal. et que de ce treillis émerge qq chose d'autre. L'analogie du pull est vraiment parlante; tu imagines une surface tricoté, qui peut avoir une forme courbe très complexe comme celle d'un pull. Au niveau fondamental ce qui existe ce n'est que la maille, et les variations du maillages. De l'ensemble de celles ci, émerge un espace 2D: la surface du pull, les variation du maillage sont directement responsable de la courbure locale etc... Le seul bémol de l'analogie du pull c'est que lorsque tu tricotes un pull tu le fais mentalement dans un espace 3D, alors que dans l'approche causal set ce pull n'est tissé dans rien, son tissage est la structure fondamentale des choses, mais il suffit à induire un espace. Pourquoi vouloir que des particules plus massives que d'autre soient "branchées" dans ce maillage de la même manière que des particules plus légères le sont? On pourrait très bien imaginer que justement le schema d'interaction des particules leur soit propre et face justement partie des caractéristiques qui les définissent. Tu dis "Dans la relativité, ce qui cause la déformation de l'espace temps c'est la gravité" ça semble sous-entendre qu'il y aurait une opposition entre une théorie causal set et la relativité, mais les 2 théories ne se trouvent pas au même niveau, la relativité c'est macroscopique, l'approche causal set (il y en a d'autre à ce niveau) fait partie de la famille des théories de la gravité quantique, c'est à dire de théories qui cherchent à expliquer pourquoi on a la relativité et la quantique, qq chose de plus fondamental en qq sorte que la relativité. Donc ce n'est pas en opposition, l'une chercher à inférer l'autre. Par exemple en relativité, on dit que la matière courbe l'espace temps et que l'espace temps influence la trajectoire de la matiere, mais c'est postulé, rien de plus fondamental n'explique pourquoi la matiere courbe l'espace temps. Alors que dans une approche causal set par exemple on tente de l'expliquer: la matiere, par les proprietes de son treillis d'interaction, fait emerger ce qu'on considere comme un autre objet: l'espace-temps. Usuelement on voit deux objets le contenant et le contenu, et on peut donner un sens au contentant sans contenu (un espace temps vide), mais l'approche causal set point le fait que du contenu seul, par la structure de l'information au sein de ce contenu, emerge un espace-temps qui peut supporter ces informations cette matiere. Je t'invite à jetter un oeil à la video "espace temps masse energie" sur la chaine, celle ci: kzbin.info/www/bejne/on_VaHyLmsqjr5Y elle rappelera pas mal de notion du consensus scientifique (ca c'est etablit) et je trouve qu'à la vue de ces notions c'est ensuite plus facile de voir en quoi l'approche causal set tente de rendre le tout plus concis/restreint/homogene. Je ne comprend pas cette phrase "Je ne comprends pas comment on pourrait définir une valeur limite à partir de laquelle du à l'éloignement des particules elle ne pourrait plus avoir d'interaction sans donner une valeur à la vitesse à laquelle ces interactions se propagent. "
@Mindingsesssion5 жыл бұрын
@@PasseScience d'accord merci pour ces explications 😁 pour la dernière phrase c'est juste moi qui m'embrouille dans votre explication de la vidéo 😅
@numero62855 жыл бұрын
MERCI beaucoup d'avoir partagé cette vision que je trouve extrêmement intéressante. J'ai de plus en plus l'impression que notre physique actuelle est passé à côté d'un truc dans son interprétation du monde. Elle construit des systèmes d'une complexité inouïe, et je tends à croire que comme lors de toutes les révolutions physiques c'est peut être le référentiel actuel qui n’est pas le bon (comme lorsque l'on expliquait les trajectoires des planètes par des rotations délirantes autour de la Terre....). Je pense qu'il y aura un jour un modèle de ce type qui, en changeant "simplement" le point de vue, aidera les physiciens à mieux comprendre les choses. Petite question concernant cette interprétation : le phénomène d'action à distance par l'intrication quantique ne pose-t-il pas de problème avec cette représentation?
@PasseScience5 жыл бұрын
Hello, merci beaucoup. Pour ta petite question: dans l'intrication le coté "à distance" est celui qui ne pose pas trop de problème, car dans mon approche l'espace émerge, il n'y a donc pas de topologie, rien qui soit renflement "loin" d'autre chose. Cependant l'intrication c'est bien plus bizarre que juste une action à distance (voir ma vidéo dessus) et d'autres aspects bizarres posent des problèmes généraux, pas spécialement spécifique au genre de theorie que je présente. En fait, personnellement, je considère qu'il y a un problème potentiellement issue du déterminisme et de l’hypothèse de "libre arbitre" expérimentale. En bref l'intrication ça se comporte comme si à l'avance certaines choses dans l'univers pouvait partiellement prédire d'autres choses, y seraient partiellement corrélées. Les déductions que l'on fait d'une expérience d'intrication se base sur l’hypothèse qu'on soit capable de réaliser des décisions libres et statistiquement indépendantes de part et d'autre du dispositif expérimental. On postule qu'on puisse faire des choses decorelées spatialement et on aboutit à la démonstration qu'il existe des choses distantes corrélées. (ce qui est donc un peu borderline). Donc en bref je vois d'avantage l'intrication comme un problème d’hypothèse, et de compréhension de la causalité, de l’indépendance des choses, du postulat du libre arbitre expérimental etc... Imagine que l'univers se réduit à deux copie de toi immortelle flottant dans le vide et pouvant se mouvoir, ses deux copies devraient vérifier à tout instant des invariants, comme le fait de ne pas faire varier leur moment cinétique global (le moment cinétique de l'ensemble toi+ton clone). Ainsi si une des copies cherchait à étudier l'autre, elles observeraient des artefacts du a cette contrainte/invariant, car des quelle se mettrait dans une position d'observation, il n'y aurait qu'un ensemble particulier de position de l'autre qu'elle puisse observée. Et si elle n'avait pas conscience de cette contrainte, elle ferait ses raisonnement en partant de l’hypothèse que ce qu'elle choisit de faire pour expérimenter sur son clone est indépendant de sa vie a lui. Mais elle risque en faisant ainsi d'avoir des aspects très paradoxaux ou faux dans les statistiques qu'elle fera, par exemple conclure que son clone est de manière privilégié dans certains état alors qu'en fait il peut se trouver dans n'importe lesquels mais qu'elle ne peut par construction pas l'observer dans tous, tu vois ce que je veux dire? tout semble résider dans une certaine forme d’incompréhension de la causalité/libre arbitre des qu'on approche un niveau trop fondamentale, on les hypothèses habituelle de l’expérimentateur, ne tiennent plus, car son déterminisme à lui commence a introduire des effets de bords.
@splitterblast95585 жыл бұрын
Très très bonne vulgarisation de notions des plus abstraites, respect!
@PasseScience5 жыл бұрын
Merci beaucoup pour les encouragements!
@splitterblast95585 жыл бұрын
@@PasseScience C'est mérité! Tu as d'ailleurs la communauté qui va avec; tu met la barre assez haut, c'est plutôt poussé tes sujets, ce qui "sélectionne" les gens qui regardent tes vidéos, et qui par conséquent ont des choses intéressantes à dire et on peut donc approfondir le sujet de ttes tes vidéos dans les commentaires de façon sérieuse. Ce qui est rare chez les youtubeurs et vraiment agréable! Garde le cap!
@daubert48928 жыл бұрын
Une vidéo qui me fait beaucoup penser à Alain Connes. Un hasard ou c'est une de tes sources d'inspiration ?
@PasseScience8 жыл бұрын
Pour le moment c'est un hasard, mais on m'a suggéré d'aller voir :) ce que je ne manquerais pas de faire! Merci du tuyau.
@filous255 жыл бұрын
Avez vous des pistes au sujet de l'intrication dans votre modèle ? Je le trouve inédit et captivant c'est pourquoi j'ai refléchi pour trouver comment y loger l'intrication, mais je bute ...
@PasseScience5 жыл бұрын
Oui mais c'est assez vague, pour l'intrication je penche personnellement pour des explications à base de super-déterminisme. Usuellement on considère que expérimentateur à une certaine forme de liberté sur l’expérience, qu'il peut "decider" de faire telle ou telle action, d'une manière statistiquement non liée à l’expérience. Mais si on suppose une certaine forme de déterminisme fondamental, auquel l’expérimentateur serait egalement soumis, alors il peut s'introduire des correlations entre contexte experimental et experience. En soit la demonstration de l'intrication elle est "paradoxale" dans la mesure ou pour aboutir à un resultat elle suppose qu'on puisse avoir une source de hasard externe à l'object etudié, et fait des calculs selon cet assumption, puis abouti au resultat que rien n'empeche des evenements distant d'avoir une correlation. En tout cas mes pistes d'interpretation pour l'intrication vont vers des mecanismes relativtement independant des causals sets, ca semble etre autre chose, il est possible que ca viennent de lois qui explique comment constuire un causal set, mais pour le moment rien de probant. Comme ca semble relativement independant et assez problematique je laisse la chose de coté, ce que je trouve beaucoup plus en rapport à l'approche causal set, ce sont les comportement type fonction d'onde ou le nombre de dimension de l'espace (3) qui peuvent tres certainement venir assez naturellement d'une telle famille de theorie. PS: je dis causal set car depuis pas mal de temps, grace aux reactions en commentaire de cette video, je sais que ce que je decris existe à 80% dans la recherche et porte ce nom la.
@badpittr59474 жыл бұрын
Bonjour. Je coince un peu point de vue RG. Est-ce que dans votre idée + d'intercations signifie + de courbure ? Si oui, il faudrait alors montrer que + de masse = + d'interactions, ce qui n'est pas évident. Merci.
@PasseScience4 жыл бұрын
C'est plus subtile. Ici la metrique emmerge du tissu d'interaction, changer le tissage (en nombre ou densité ou autre) est susceptible donc dimpacter la metrique. L'interpretation est donc tres "'large" sans mathematisation precise, le concept c'est qu'il est assez evident que le schema d'interaction au sein de la matiere dense est tres different de celui dans un gaz ou dans le quasi vide et ce faisant ca donne donc une explication naturelle à la raison pour laquelle la matiere impacterait la metrique de l'espace temps, parceque cette derniere (la metrique) emerge du schema d'interaction de la matiere. Dans cette interpretation ce sont les proprietes du contenu(matiere) qui infere un contenant (l'espace temps)
@PierreGiroud5 жыл бұрын
Il est question d’une version « papier », comment y accéder ?
@PasseScience5 жыл бұрын
Hello, tu as un lien dans la description de la vidéo, le lien google drive. Il y a un peu plus d’éléments que dans la vidéo mais ça commence à vieillir un peu, le concept à évolué depuis (je n'ai rien de plus récent version papier)
@PierreGiroud5 жыл бұрын
Passe-Science Merci, j’ai lu l’article en détail. Le paradigme est efficace pour « résoudre » un certain nombre de problèmes. Il ne reste plus qu’à mettre au point les lois d’interaction pour faire apparaître les lois classiques de la physique...
@PierreGiroud5 жыл бұрын
Autre question, comment faire émerger les 4 dimensions de l’espace temps ? En considérant que chaque événement émet 4 flèches causales ?
@PasseScience5 жыл бұрын
@@PierreGiroud Hello, je répond à tes questions: "ton univers est-il itératif ?": Mon univers est "calculable" tu peux le voir avec une forme d’itération mais la restreindre à des tranches de présent peut se révéler un problème. (Je t'invite à voir tous les épisodes sur la relativité de la chaîne pour saisir en quoi la notion de présent est un pb) Je te propose deux manière de le voir: tu peux considérer que les lois de l'univers décrive comment "tisser" le réseau causale, comment progresser de maille en maille l'ajout de plusieurs flèches. De la même manière qu'on tricoterait un pull, la notion de "présent" est très locale, je peux faire progresser les manches sans avoir à tricoter le col etc..., Mais tu peux aussi interpréter cela de manière plus abstraite/ouverte: tu prends n'importe quelle construction d'un univers calculable, pour peu que dans cette construction tu puisses identifier une certaine forme de localité dans l'information, et une certaine dépendance de l'information, alors tu peux décrire cet univers calculable par un treillis causal, et des que c'est le cas, (la possibilité de description d'un tel univers par un treillis causal, le simple fait qu'il rentre dans ce costume, dans cette catégorie d'univers), alors toutes les propriétés topologiques potentiellement émergente de ce treillis, peuvent voir le jour. C'est un peu comme considérer que l'univers puisse avoir une topologie dont on ignore tout, que cette topologie respecte un certain treillis causal, et que de ce treillis émerge une topologie apparente correspondant a ce qu'on observe. "comment faire émerger les 4 dimensions de l’espace temps ?": Une des grosse question de l'approche concerne l’émergence des propriétés euclidiennes ou riemanniennes de l'espace-temps décrit par une telle approche. On a les propriétés lorentzienne facilement (tout ce qui est en rapport avec la dépendance espace/temps et la relativité) mais on perd l’accès aux propriétés qui semblent plus basique de l'espace. Lorsqu'on a un treillis causal, on a la possibilité de construire une métrique dessus, c'est a dire en simplifiant la possibilité de donner une valeur de distance entre tout couple de points (événements), et la question qu'on se pose se nomme "plongement isométrique" c'est a dire la possibilité de représenter ou non ces points sur un espace abstrait dont les propriétés topologiques donneraient à ces points des distances compatibles avec celle de notre métrique au sein du réseau. Si on peut le faire, alors on peut dire que cet espace émerge de la métrique issue de notre réseau. Dis de manière moins pompeuse avec un exemple: si je te donne plein de points et les distance entre tout couple, puis que tu t’aperçois que tu pourrais attribuer a chaque point des positions sur un espace 2d qui soient compatibles avec les distances que je t'ai fourni, alors cet espace 2d est bien induit par cet ensemble de distance. Tu noteras que ça peut être dépendant de l’échelle, je pourrais tricoter un pull avec une certaine épaisseur de maille (qui soit donc localement 3d) mais regardé a plus grande échelle il s'agit d'une surface (l'autre dimension devenant négligeable et imperceptible). C'est un problème à priori très difficile, la question du plongement. A l'issue de la vidéo on m'a parlé de l'approche de la gravite quantique par "causal sets" qui existe depuis les années 70 et qui a 90% de points communs avec mon approche, surtout le formalisme qui est totalement identique. Je t'invite à chercher ce qui existe sur ce sujet, ils ont pas mal de résultats en ce qui concerne la métrique induite par les causal sets etc... qq keyword en francais/anglais pour googler: variété (espace qui ce comporte localement comme un espace euclidien) ce dit "manifold". et plongement ce dit embedding. Voila voila!
@PierreGiroud5 жыл бұрын
Passe-Science Merci !
@000kxk3 жыл бұрын
Dans ton pdf, pourquoi les "distances" d1 et d2 ne sont pas plutôt d1/2 et d2/2 (la moitié de l'aller-retour), ce qui donnerait V < 1 au lieu de v < 2 ? merci
@PasseScience3 жыл бұрын
Convention arbitraire, on peut prendre 1/2 tout a fait, ce qui semble le plus logique. 1 c'est en effet logique. Ça date d'il y a pas mal de temps ce papier donc certainement très simpliste, je dirais que je n'ai pas mis 1/2 pour ne pas avoir a justifier ce 1/2. Ce qui se trouve dans le pdf est ma version patte de mouches du theoreme de Malament (Causal set). Car comme je le dis en commentaire epinglé j'ai appris par la suite qu'il s'agissait d'un formalisme deja existant et de ce nom la, causal set.
@000kxk3 жыл бұрын
@@PasseScience Merci, je vais jeter un oeil au Theorème de Malament. En tout cas, vraiment super chaine de vulgarisation (à partir de Bac+2, ce qui est parfait pour des personnes ayant un cursus universitaire mais pas forcement en math/physique). Bonne continuation
@e-storylearning9852 жыл бұрын
C'est une vidéo de vulgarisation des ensembles causaux et de l'hypergraphe de Wolfram ?
@PasseScience2 жыл бұрын
Hello, comme je l'explique au depart, à l’époque ou j'ai fait cette video, je présente avant tout des idées personnelles. On m'a ensuite parlé (grace à la video) des ensembles causaux , des travaux de Wolfram, et de leur point commun avec mes idées qui en effet sont nombreux. Sur le formalisme je prendre 95% des ensembles causaux, pour les travaux de Wolfram je ne les connais suffisamment pour le moment pour savoir à quel point les idées se recoupent. De maniere general mon approche fait partie d'une famille d'approches qui se focalisent sur l’émergence de l'espace et du temps macroscopique depuis un fondamental discret, et de ce que cette nature émergente peut amener avec elle comme propriétés unificatrices de la physique.
@e-storylearning9852 жыл бұрын
@@PasseScience Hello, ok. Bon, après peaufinage, direction arXiv maintenant.^^
@Ryuzaki8488 жыл бұрын
Idée extrêmement intéressante qualitativement par contre je doute de sa prédictivité quantitative. En effet si je comprends bien, tes objets fondamentaux auraient juste un type élémentaire d'interaction qui serait "est causalement lié à son voisin" ou "n'est pas causalement lié à son voisin" et c'est le pattern d'interaction qui déterminerait par exemple "tiens cet objet fondamental a interagit avec cet autre par une interaction électromagnétique ou bien par interaction gravitationnelle etc..". Cependant il va falloir donc déterminer à la fois quelle est cette interaction fondamental (mathématiquement) ainsi qu'une procédure de "macroscopication" afin de retrouver les lois habituelles. Pour ce faire il faudrait calculer le résultat de l'interaction macroscopique associée à différents pattern d'interaction causales microscopiques et en déduire les bonnes associations. À partir de là 2 remarques : soit le but de cette vision est de fournir une "vraie" interprétation de comment la nature est réellement et alors il faudrait faire émerger ces lois plus que les retrouver a postériori ou en tout cas au moins prédire qqch de vérifiable expérimentalement que les autres théories ne peuvent prédire. Ou alors le but est "seulement" de fournir une façon heuristique de voir les choses et qui simplifie l'interprétation de différentes expériences de physique mais alors il faut que cette vision simplifie effectivement les choses. Or il me semble que sur le plan quantitatif il n'en est rien puisque tu fais émerger les différents concepts à partir de la complexité d'un réseau de liaisons causales sous jacent, or il me semble que ce qu'on sait le moins traiter en physique c'est justement la complexité. Enfin bref je suppose que tu as déjà dû penser à tout ça et je serais donc curieux de savoir ce que tu en penses !
@PasseScience8 жыл бұрын
Hello, oui oui bien sur il s'agit pour le moment d'une ébauche qualitative. Comme dans toute nouvelle "théorie" le but est de voir si avec moins d’hypothèses on ne peut pas retomber sur ce qu'on sait, le simplifier, en réduire le nombre de paramètres libres etc... Comme je disais dans un autre commentaire le modèle du mouvement des planètes centrés sur la Terre avec des cycloïdes prévoit très bien la réalité, et autant que le modèle centrés sur le soleil, mais le second est meilleur. Comme toujours lorsqu'on simplifie une théorie on peut espérer que de la simplification naissent de nouvelles prédictions. Mais il y a tout à faire, c'est un angle de vu naissant, il faut fournir des lois précises de construction de cette réalité microscopique discrète, elle peut même être différente de celle que je présente: mes remarques sur la quantique sont encore valables avec n'importe quelle description de type graphe discret. Cette vision naissante est encore très flexible, il y a des points auquel je suis plus attaché que d'autres: l’interprétation de la relativité générale, l’interprétation de l'effondrement d’une fonction d'onde lors d'un mécanisme de mesure.
@Ryuzaki8488 жыл бұрын
Oui oui bien sûr, en fait je voulais savoir si tu avais des pistes mathématiques pour formaliser tout ça. Et pour la simplification je me demandais justement si ça simplfiait vraiment sur le plan quantitatif. Enfin bref personnellement ce qui m'a convaincu le plus est probablement l'explication de l'intrication.
@PasseScience8 жыл бұрын
He bien ca dépend ce qu'on appelle "simplifier", la théorie corpusculaire de la matière explique avec une vue plus homogène, beaucoup de comportement de la matière macroscopique (ses états par exemple, liquide, gazeux, solide, etc...) C'est ce genre de simplification qu'on peut espérer. Comme piste de formalisation il s'agit de chercher quelles propriétés sont nécessaires au niveau micro pour qu'il puisse émerger une variété 3D macroscopique. Mots clefs: plongement isométrique, émergence, etc... En parallele on peut aussi etudier des comportements propres a l'emergence de topologie en generale, et tenter de voir si ca nous donne des pistes de construction. On ma conseillé les travaux de Stephen Wolfram et c'est impressionnamment proche de ce que je présente. (Je suis en train de les découvrir)
@Ryuzaki8488 жыл бұрын
Ok merci, je vais regarder tout ça !
@remidefoucaud54958 жыл бұрын
Super vidéo. Et bravo pour le courage d'exposer tes théories. J'ai découvert ta chaîne grâce à Science étonnante et je te félicite pour la qualité de tes vidéos. Je partage tout à fait ta réflexion sur l'espace et le temps et l'émergence des phénomènes et lois physiques, à un niveau macroscopique. Je profite de l'occasion pour partager cette petite réflexion sur la nature du temps et de son "émergence". Car comme toi, je crois que le temps n'existe pas. Je propose donc une petite comparaison pour exprimer la temporalité. Si on considère la réalité comme étant l'édition 2016 du dictionnaire français. Alors ce livre existe de toute éternité (le temps n'existe pas). En revanche, si je décide de le lire, la temporalité apparaît car la lecture de cet ouvrage risque de me prendre un certain temps. Autre analogie: Une partition de musique = Pas de temps Une partition jouée = Du temps to be continued
@fabienleguen8 жыл бұрын
Merci pour la vidéo ! Ce que tu décris ressemble furieusement à la théorie des ensembles causaux (causal sets en anglais voir la page Wikipedia dédiée) sur laquelle un certain nombre de chercheur en physique fondamentale travaillent déjà. En revanche c'est une des meilleurs vulgarisation de ce sujet que j'ai eu l'occasion de voir ! Si j'avais déjà lu que l'émergence des phénomènes relativistes était naturelle avec cette théorie, l'émergence de certains phénomènes quantiques est fascinante. Il "ne reste plus" qu'à vérifier que cette théorie fondamentale régénère toute la physique actuelle !
@PasseScience8 жыл бұрын
Merci beaucoup pour ce retour! c'est aussi pour cela que j'ai choisi de "publier" ici un peu ce sur quoi je médite, pour avoir des retours sur des approches existantes que je peux fouiller! je vais y jeter un œil merci!
@amphibie5 жыл бұрын
Sympa le megaminx dans le fond. Vous venez à des compétitions de la WCA parfois? j'adorerai vous croiser.
@ericnouvet6431 Жыл бұрын
Bonjour Thomas Merci pour vos vidéos. Une chose me surprend chez les théoriciens. Tous veulent absolument que l'espace temps soit emergent comme la matière et l'énergie. D'où l'ambition de chercher une théorie quantique de l'espace temps et évidemment de la gravitation. Or dans la vie courante, le support ou contenant d'un espace où d'un espace temps ( peinture, photos,livres, pièces de théâtre, films,jeux vidéos etc) n'est pas de la même nature que le contenu. Je m'explique. La scène représenté par un tableau ou une photo n'est pas de même nature que la toile. Pourtant elle interagit avec la toile. C'est valable pour tous les espaces et espace temps sus nommé. Un film interagit avec le support qui est la dalle TV et l'électronique et la télé a une action sur le film. Même chose pour une peinture qui peut déformer la toile. Pour autant le support ne fait pas partie de la scène. Si l'espace temps est quantique et émergents cela signifie qu'il n'est pas la trame de la réalité, donc qu'il existe un support plus fondamental. Le support à mon humble avis est toujours transcendant. Donc non quantique. Bon c'est juste une intuition 🙂
@PasseScience Жыл бұрын
*les théoriciens. Tous veulent absolument que l'espace temps soit émergent.* Ce n'est pas qu'on le veuille, c'est qu'on constate que beaucoup d'indices pointent vers cela et que ces mécanismes semblent avoir le potentiel d'expliquer et unifier beaucoup d'autres phénomènes physiques. Par exemple dans la vidéo ci-dessus (qui vaut ce qui vaut c'est brainstorming personnel) je ne suis pas séduit par l'idée au départ, je suis séduit par ses conséquences. *La scène représenté par un tableau ou une photo n'est pas de même nature que la toile.* Mais justement la toile est de nature matérielle, ce qui est juste un exemple d'objets interagissant ensemble. *Le support à mon humble avis est toujours transcendant. Donc non quantique. Bon c'est juste une intuition* Le problème de l'intuition c'est qu'elle confond souvent 2 choses qui n'ont rien à voir: la simplicité, et l'habituel. Par exemple, c'est très courant dans la vie de tous les jours que les objets tombent et du coup on peut faussement développer l'intuition que le haut et le bas c'est quelque chose de fondamentale, et que de l'autre côté de la Terre on devrait tomber. Si on réfléchit bien à ce qu'est l'habituel on se rend compte que ca depend surtout de notre point de vue (dans l'exemple ici un point de vue Terrestre), et un point de vue c'est en fait relativement contingent, il y a une foultitude de points de vue possible sur les phénomènes physiques et celui qu'on a on ne le choisit pas, pourquoi du coup vouloir régler notre intuition sur l'habituel, si l'habituel est défini par un point de vue arbitraire sur le réel ? Notre point de vue terrestre il nous donne justement la vision d'un espace bloc, d'une grille pour laquelle la notion de position et la notion de vitesse acquiert un sens absolue, ca vient du fait qu'on a depuis notre naissance un sol sous nos pieds, qu'on identifie faussement avec la notion d'espace fondamentale. Cette intuition s'est révélée fausse, concevoir l'espace comme une grille, parler de vitesse dans le sens absolue "par rapport à l'espace" c'est de nos jours tres largement consensuellement admis comme une tres mauvaise vision (c'est toute l'essence de la théorie de la relativité), et ce sont les observations qui ont permis de comprendre cela, qui nous ont fait repenser la nature de l'espace et du temps, et c'est lorsqu'on la repense et qu'on prend en compte ces observations que l'émergence prend de l'intérêt. Il y a d'autres observations pointant vers la nature émergente de l'espace temps, par exemple le simple fait qu'on ne puisse pas parler de position ou de vitesse si on étudie des corps dans l'infiniment petit (mécanique quantique) ces concepts deviennent flous, ce qui est souvent un bon indice d'émergence. *Une remarque* Ce qui peut être intéressant de saisir c'est qu'entre un univers ou il y a réellement un espace temps (contenant) dont l'ontologie ne dépend pas du contenu, et un univers ou il n'y a que des objets et des relations entre eux compatibles avec les representer spatialement (et donc qui en eux induisent la notion d'espace) alors depuis l'interieur on ne peut pas faire la difference. Mais la ou la 2eme options peut etre seduisant c'est si elle parvient à lier des choses qui initialement ne l'etaient pas, à réduire le nombre d'hypotheses de la théorie.
@axeltramaux18333 жыл бұрын
Bonjour, J'ai lu le document "SPACE, TIME AND EMERGENCE" en complément. J'ai adoré. Vraiment au plus haut point. Mais cela date d'il y a 6 ans. Auriez vous fait un bilan sur cette théorie plus récent ? Un autre document dans la même veine ?
@PasseScience3 жыл бұрын
Merci beaucoup! Et il est même encore plus vieux que cela ce document, car c'est certainement une version eng et corrigée (sans changer le fond) d’idées que j'avais mise sous texte bien avant. Je n'ai jamais repris le temps d’écrire de suite, mais j'ai pris le temps d'y réfléchir et ma conception des choses à évolué, j'ai fait quelques vidéos qui sont dans la même famille de point de vue ou de méthodologie pour aborder le réel, notamment: Science et realisme ici (kzbin.info/www/bejne/pIWvlGOOgMqcbs0) et Emergence et mesure ici (kzbin.info/www/bejne/p160aJWClpmZoqc). Je ferais sans doute d'autres brainstorming vidéo sur ce type d’idée sur la chaine. Sinon l'approche que je décris ici, comme je le dis en commentaire épinglé je crois, j'ai appris par la suite que ca existe, au moins sur le formalisme, ca se nomme les "causal sets" et il y a notamment le théorème de Malament et se qui gravite autour qui reprend les idées pour faire émerger un espace temps lorentzien depuis un causal set. Je pense cependant avoir certaines différences conceptuelles importantes avec les approches de type causal set existantes, mais il faudrait que je creuse le sujet pour en être certain.
@axeltramaux18333 жыл бұрын
J'aurais deux questions : "At a small-scale this structure is more or less 2D and discrete, at an higher scale this appears one-dimensional and continuous. At high-scale all macro-event can be given an accurate position on this emerging dimension, but a low-level notion of position on this 1D axis cannot be defined accurately. For example, red events have no order at the fundamental level, but this would not make any sense if we tried to make them fit into what emerges at high scale. This is how we must see the mesh of the relational approach: it’s locally defined, governed by some local laws, and it is such that at a macroscopic scale large enough this 3D world we know emerges." => Pourquoi le monde spatial qui émerge à partir de cette réalité microscopique est un monde en 3D ? Pourquoi pas en 2D ? En 4 D ? En 5,72 D ? Ca a l'air arbitraire de choisir pour nombre de dimensions spatiales le nombre "3" et pas un autre nombre. Pourquoi ? "Thus, by definition, this reference fundamental object never measures a radial velocity over 2 units in the system. In other words: from an internal point of view the causal apparent speed cannot exceed a given constant and this constant maximum apparent radial velocity is shared by all fundamental objects. It is quite amazing to see how this first quantitative result seems to perfectly stick to reality. Some might think that in our definitions of time, distance and speed the snake is biting its own tail, and that’s exactly the point: it’s precisely because proper time and fundamental distance are linked that dividing one by the other brings some constant." => Bon j'ai bien compris qu'avec cette vision des chose, il vient naturellement que les vitesses relatives des objets fondamentaux les uns par rapport aux autres sont limités, sont "capés". Si j'ai bien suivi le raisonnement, c'est capé à deux unités arbitraires. Mais pourquoi dans notre réalité macroscopique, la vitesse limite de la causalité est celle de la lumière ? J'ai trouvé cela MEGA intéressant de retomber, à partir de très peu d'hypothèses, sur le concept de vitesse maximale de la causalité, mais je ne vois pas le lien avec la vitesse de la lumière. Merci pour vos réponses.
@PasseScience3 жыл бұрын
@@axeltramaux1833 "Pourquoi le monde spatial qui émerge à partir de cette réalité microscopique est un monde en 3D" Tout à fait, c'est une très bonne question à laquelle j'ai cherché pendant longtemps une réponse générale. Par générale, je veux dire qui invoquent un argument mathématique valable qq soit la structure précise. J'avais trouvé à l'époque des éléments de réponse qui montraient que s'il émerge un nombre de dimensions il doit être assez faible. Mais c'était vraiment à un stade d'ébauche.Maintenant je serais plus enclin à chercher des arguments qui soient bien spécifique à la structure, c'est à dire que la manière, dont le causal-set finit par s'auto-organiser, dépend des règles précises qui décrivent comment il se tisse (et plus de propriété générale de ces règles). On regarde l'univers sous l'angle de la matière ordinaire baryonique dont on est composé (et c'est un point de vue particulier) et depuis ce point de vu on voit un espace macroscopique 3D cohérent, donc en inversant le phénomène ca veut dire que les règles de tissage qui décrivent le causal set des événements de la matière baryonique, sont telles que ca soit le cas. Alors évidemment ici ma réponse est formulé avec un point de vue qui chercherait à "faire coller les choses" mais pour construire une théorie je considère que c'est ainsi qu'il faut faire; faut dans un premier temps "tenter de faire coller", ensuite si ca mène à une théorie quantitative et à la possibilité de prédictions concrète on inverse la méthode et on tente de prouver que la théorie ainsi établie est fausse (pour la conclure robuste si on y arrive pas). Pour le moment je n'ai donc que ces éléments de réponses: que je n'ai pas trouvé d'argument général mathématique, et que donc je penche vers des arguments spécifiquement dépendant précisément de CES règles de tissages. (Et il n'y a pas que la question de la dimension; il y a aussi la question de pourquoi c'est une variété (au sens mathématique du terme)) C'est une question qui me semble en effet assez centrale et surtout qui peut être violente dans ses implications: si on trouve un argument qui explique cela alors on dispose d'une théorie qui relie des aspects du réel qui jusqu'à présent n'avaient pas de rapport théorisé. Dans l'approche "classique" de l'espace et du temps: on postule dès le départ la structure de l'espace et du temps et ses propriétés. Ici avec une certaines utilisation des causal set on montre que certaines proprietes s'imposent, mais à l'inverse il faut expliquer pourquoi la structure de l'espace et du temps (normalement postulée) emerge. Pour votre question sur la vitesse de la lumière: Je dirais que dans notre vrai monde physique aussi on ne sait pas pourquoi la vitesse de la lumière est la vitesse limite. Ce que je veux dire c'est qu'on sait qu'il doit y avoir une vitesse limite mesurable due à la symétrie lorentzienne et qu'on sait qu'elle est nécessairement proche de la vitesse de la lumière (a cause des observations), mais je ne crois pas qu'on puisse démontrer le rapport entre la vitesse du phénomène physique appelé lumière et la vitesse maximale conséquence mathématique de la symétrie de lorentz. Je ne suis pas totalement certain, on a peut etre des résultats mathématique dans la théorie quantique des champs et les invariance de jauge qui impose le lien. Je pense qu'il ne faut pas se concentrer sur le phénomène physique "lumière" en particulier mais juste sur la vitesse maximale de l'information (dans notre monde reel) qui se trouve être celle de la lumière mais on peut voir ca comme indépendant. Et en regardant cela, c'est a dire la vitesse physique maximale mesurable de transfert d'information (causalité) dans le monde reel, ca devient logique avec la vue causal set (qui construit précisément cela pour établir la vitesse limite). Si vous avez d'autres question je vous invite à utiliser mon mail: thomas.cabaret @ gmail. com sinon je risque de les louper :) Voila voila.
@axeltramaux18333 жыл бұрын
Rebonjour, Je profite juste de ce fil de discussion pour faire part de deux réflexions en lien juste avec ce qui précède. Je pensais à quelque chose : "pourquoi la vitesse de la causalité, vitesse maximale de l'information, est de 299 792 458 km/s et pas une autre valeur... mais je me suis dit que peut être que je prenais le problème du mauvais sens. Peut être que la vitesse de la causalité vaut, comme vous le démontrez dans le document pdf, 2 unités dans le système initialement définit. Mais que nous, être humains, nous avons au cours de l'histoire des Sciences définit des unités, le mètre, la seconde, telles qu'elles sont définis aujourd’hui par le bureau international des poids et mesures. Et que le hasard fait qu'avec ces unités du SI, plus ou moins arbitrairement définis au cours de l'histoire des Sciences (même si aujourd'hui elles ont des définitions très rigoureuses), et bien la vitesse de la causalité fait 299 792 458 km/s... en y réfléchissant, je pense qu'il faut voir les choses comme cela. Non sinon je me faisais une autre réflexion par rapport à ce que vous avez écrit "[les règles de tissage qui décrivent le causal set des événements de la matière baryonique, sont telles que ca soit le cas.]". La vision "causal set" a un nombre d'avantages énorme : description microscopique de la matière, explication de l'espace, du temps, explication microscopique de la relativité, vision du monde entièrement déterministe en accord avec la vision d'Einstein (même si c'est une théorie à variables cachées non locales, on est plus dans le "spooky action at distance" comme critiquait Einstein), plus besoin de hasard quantique, plus besoin de description fondamentalement probabiliste et fondamentalement ondulatoire de la matière... cette vision me paraît telllleeeement plus raisonnable que l’interprétation de Copenhague et son abandon sauvage du déterminisme... Cependant je pensais à la théorie des cordes : en effet, une critique qu'on peut faire aux théories des cordes, c'est qu'elles disposent de telllleeement de paramètres libres, qu'elles peuvent s’accommoder de n'importe quel résultat expérimental : on arrivera toujours à fabriquer une nouvelle théorie des cordes qui "collera" aux observations expérimentales, et donc les théories des cordes sont un petit peu quelque part non réfutables... Est ce que le danger avec les théories de type "causal set", ce n'est pas cela : avoir tellement de possibilités de règles de tissage, que n'importe quel résultat expérimental pourrait s’expliquer avec de nouvelles règles de tissages entre les micro-événements fondamentaux ? Est ce que les théorie de type "causal set" ne serait-elles pas non réfutables ?
@epPatriote2 жыл бұрын
Je cherche désespérément un bouquin sur les ensembles causaux, mais en français. Pouvez-vous m'aider?
@jt214194 жыл бұрын
Peut-on remplacer, dans le raisonnement, "aller-retour de l'information" par "aller-retour de la lumière"?
@PasseScience4 жыл бұрын
Hello, dans notre univers la vitesse maximale de l'information semble être celle de la lumière oui, mais c'est aussi celle de n'importe quelle particule sans masse. Donc ça revient a cela, aller retour de la lumière en pratique, mais c'est important de rester général car ce n'est pas d'importance fondamentale que ça soit de la lumière.
@lgcalx56568 жыл бұрын
Super video ! Y a-t-il cependant moyen grâce à ce modèle de décrire le comportement des trous noirs, au niveau de tout ce qui concerne l'"absence de temps et d'espace", la "déchirure" dans la singularité? Pour les ondes gravitationnelles (moins exotiques) en tous cas je crois que le modèle permet une bonne représentation si l'on considère les "fils de causalité" comme des élastiques mis en branle périodiquement par l'agitation d'objets microscopiques fortement concentrés comme deux trous noirs en orbite l'un autour de l'autre... Et autre question, ces liens de causalités sont ils justement ce qu'on retrouve dans la gravité quantique a boucles, comme boucle fondamentale?
@PasseScience8 жыл бұрын
Hello, je ne connais pas suffisamment la gravite quantique à boucle, mais d'instinct je dirais que c'est différent, que dans celle ci l'espace "existe" en lui même, dans mon approche l'espace n'existe pas vraiment, il n'a de sens que parce que des objets peuvent se représenter dessus, ont une métrique cohérente avec celui ci. Mais comme j'ai dit je n'en suis pas sur, il faut que je lise d'avantage sur la théorie quantique à boucle.
@lgcalx56568 жыл бұрын
Passe-Science d'accord merci 😉
@legentildeiste97682 жыл бұрын
J'avoue être intéressé par le concept mais j'ai qqs soucis avec ton interprétation. Si la position n'est plus une propriété fondamentale d'un objet, quels critères caractériseront cet objet? Sachant que la position est en rapport avec la quantité d'espace occupée. Plus l'objet est gros plus il occupe d espace, plus il est petit moins il occupe d espace. Mais si il n'occupe aucun espace en dessous d une certaine échelle, peut on encore dire que cet objet existe?
@marcbelloeil57403 жыл бұрын
Comment peut-on comprendre l’intrication avec cette approche? Quel serait le sens de deux particules formant un même système? D’autant que dans notre représentation classique, elles sont distantes donc séparées…. ?
@PasseScience3 жыл бұрын
Hello, Oui l'intrication est dure à interpreter ici, mais elle est en fait dure à interpreter tout court. Un des aspects intéressants des approches ou l'espace temps macroscopique est emergent, c'est que la localité prend un sens nouveau: si on considere que l'espace-temps est doté de realisme on peut parler de local vs non-local, lorsqu'on considere que son realisme est limité (comme les explications à base d'émergence) il n'y a plus de distinction si nette entre locale et non local, les événements microscopiques se représentent juste "plus ou moins bien localement sur l'espace-temps emergent". Il est envisageable aussi d’appréhender l'intrication sous l'angle du super déterminisme et ca change beaucoup la problématique, j'en parle un peu dans le prochain episode. Mais bon en resumé: pas d’interprétation satisfaisante ici, mais c'est pas pire qu'ailleurs dans le cas de l'intrication, qu'on ne sait pas vraiment bien interpreter.
@marcbelloeil57403 жыл бұрын
@@PasseScience merci, super interessant ! Je regarderai avec plaisir le prochain épisode.
@claudecdicdi77123 жыл бұрын
Jamais déçu par cette chaîne, merci. Quant à ton "interprétation", j'ai quelques remarques : - l'"entropie" n'est pas quelque chose en soi mais l'interprétation d'un phénomène, très simple : l'agitation de molécules qui, si leur "espace" de mouvement s’accroît, les collisions se raréfient et nous mesurons une baisse de température ; bref une tendance à l'homogénéisation. Après, densité de matière et effets gravitationnels viendront mettre leur grain de sel. - Et la matière fut là ! Ah non, elle est déjà là et aide à construire le modèle ! - créer l'espace à partir d'événements ressemble à choisir entre la poule et l’œuf. Pire puisque la notion même d'espace n'est pas définie, s'appuyant sur le "bon sens commun". - Je suis à fond pour la vision concernant la mesure : l'aspect statistique des positions me semble être une conséquence directe de l’interférence des appareils de mesure. On pourrait presque se demander si les éléments quantiques n'existent que lorsqu'ils sont observés. - Une grande absente de ta théorie est l'Énergie. Certes, tu parles de matière et tout le monde connaît E=Mc2 ; mais la matière n'est pas toute l'énergie. - Le mot qui me paraît de trop est "causal". Il suggère, bien sûr, la flèche cause->effet : tout ce que nous voyons est l'effet d'une cause antérieure. Ainsi, pourquoi ne pas prédire l'avenir ? Trop d'infos à collecter ? Même pas. Si la soupe se verse dans mon assiette, ce n'est pas la gravitation la cause, c'est ma volonté d'un futur (soupe versée/mangée) ; et là, c'est l'effet qui précède la cause (mon exemple est trivial, d'accord). Donc ton raisonnement ne s'applique que lorsqu'il n'y a pas de volonté ? (je ne rentrerai pas dans ce nouveau sujet volontairement). Perso, je pense que la requalification de l'espace s'impose. Car enfin, le "support" de l'existence de la matière, c'est l'espace ; la structure même de cet espace est déformable par la masse, et "rien" ne peut pas être déformé. C'est le support aussi des ondes électromagnétiques, dont on compare les interférences à celles produites par le son avec l'air (par exemple) comme support. Il y a une quinzaine d'années, j'ai eu une démonstration holographique. Le support, un bloc de verre. Dedans de l'énergie lumineuse faisant interagir des personnes, se heurtant entre elles ou avec du mobilier. La seule chose qui n'existait pas pour ces personnages était le verre qui, pour eux, était l'espace. À deux dimensions, le cinéma fait la même chose avec un grand drap blanc. Quand à ta dernière question, je ne suis pas sûr d'avoir bien compris : Si LA ou TA conception de l'espace et du temps n'est pas parfaite, l'expérience étant subjective dans sa logique et son objectif, il n'y a rien à remettre en cause. Enfin, le modèle standard bancal de la cosmologie, en mode stationnaire depuis 50 ans, doit être revisité ; et cela aura des conséquences sur les interprétations personnelles. Pour cela, je recommande "l'inventeur" de la MHD et son modèle "Janus" qui n'a pas besoin d'ajouter (comme Le Verrier avec la planète Vulcain qui devait expliqué les frasques de l'orbite de Mercure) la matière sombre, l'énergie noire (qui devrait se nommer Énergie négative), et même le modèle des trous noirs qui vient d'être démoli récemment mais qui ne reçoit curieusement aucun écho. Voici le lien pour accéder à sa chaîne : kzbin.info Ce que j'aime bien aussi dans ta vidéo, c'est d'oser une approche originale, sous un angle inattendu... et d'accepter les fâcheux dans mon genre ajoutant leur grain de sel.
@PasseScience3 жыл бұрын
Hello *l'"entropie" n'est pas quelque chose en soi mais l'interprétation d'un phénomène* Je n'ai pas compris l'objectif de cette remarque, je parle d'entropie à un moment de la video d'une maniere qui vous semble étrange? pourriez vous me pointer ce moment? La notion sinon je la connais tres bien, j'ai fait une video dessus: kzbin.info/www/bejne/qHmsgYB-hMSnhKM et j'en parle aussi d'une autre maniere en plein milieu de l’épisode sur les automates cellulaires réversibles: kzbin.info/www/bejne/opzHn4Krr62XfKc
@claudecdicdi77123 жыл бұрын
@@PasseScience Je découvre ta chaîne et je viens de voir la vidéo sur l'entropie : C'est nickel. En effet, j'ai fait un rapprochement (intempestif ?) entre l'entropie tel qu'exposé pour expliquer l'émergence (les fameux niveaux logiques) au tout début, et ton "interprétation personnelle" qui reprend le schéma utilisé. L'utilisation transposée de la méthode me parait hâtive : l'application au mode quantique d'une méthode concernant le macroscope, est téméraire. Et puis, l'entropie ne crée rien (of course), elle est le résultat d'un modèle global d'interprétation du résultat d'un système chaotique complexe qui ne sont liés que par notre interprétation subjective et nos paradigmes. Or, dans ton interprétation, tu crées deux éléments engageant : des événements (je suppose que dans l'espace-temps, ce sont deux coordonnées de localisation [spatiale et temporelle] et un état remarquable [collision,...] qui définissent un événement), et de l'espace (d'où mon rapprochement entre poule et œuf car l'espace préexiste obligatoirement à tout événement que nous, humains, pouvons identifier). Ensuite, le déroulement de ta démonstration est logique mais... Mais où est le rapport entre quantique et relativité si ce n'est l'extrapolation d'une même méthode au deux "mondes" qui est très discutable et non argumentée. Notamment avec ton propos : un "Ensemble d'événements structuré par la causalité" démontre que tu raisonnes dans le monde macroscopique qui, lui, possède déjà l'espace et est regardé a priori dans le sens causal courant. Ceci dit, à notre niveau, ton raisonnement est applicable / appliqué dans nombre de disciplines, depuis la planification d'actions jusqu'au développement informatique mais ne créant que des espaces de temps qualifiés. Merci de ta réaction en tout cas.
@pascalvaddos86414 жыл бұрын
Comment peur on interpréter l intrication?
@PasseScience4 жыл бұрын
C'est une très bonne question, si j'ai le temps je ferais la pèche dans les commentaires pour te coller qq éléments de réponses que j'ai déjà donné (ou tu peux fouiller par toi même les questions similaires en commentaire). L'intrication c'est un mécanisme très subtile donc il y a vraiment beaucoup d’étapes ou on peut faire varier l’interprétation. Mais ma réponse rapide ça serait surtout de dire que l'intrication ne s’interprète pour le moment dans aucune théorie (donc pas moins dans cette famille d’interprétation que dans d'autres). Pour l'aspect non local, dans une théorie ou l'espace et la métrique émerge c'est "trivial" donc ça c'est parfait c'est cadeau, mais l'intrication ce n'est pas que de la non localité c'est aussi une structure très particulière de la "causalité", et pour cet aspect la my "guess" ca serait qu'il faut chercher dans des interprétations de la famille du superdeterminisme; ce qui revient à mieux réfléchir la manière dont on fait des conclusions statistiques dans un univers ou potentiellement les statistiques ne sont pas aussi libres qu'on aimeraient qu'elles soient (ou expérimentateur comme les dispositif expérimentaux et tout le contexte est potentiellement, tout comme l’objet étudié, soumis à un déterminisme qu'il faut bien prendre en compte dans l'etude statistique (pas considerer que c'est un hasard parfait; localement independant etc...))
@Bencurlis7 жыл бұрын
Salut, tout d'abord merci pour cette excellente vidéo, c'est toujours un plaisir de voir et revoir le contenu de ta chaîne. Je voulais savoir si dans ton interprétation, toute propriété d'un objet (particule?) représenté sur ton graphe peut se déduire de ses interactions avec les autres objets, ou bien si il y a obligatoirement des propriétés fondamentales internes à chaque objet. Dans le cas ou elles sont internes, faudrait-il qu'elles soient partagée par tous les objets avec des valeur différentes? Y a-t-il toujours une propriété qui permet d'identifier une particule de manière unique aux différents instants de sa "vie"? Dans le cas ou elles ne sont pas internes, se pourrait-il que toutes les propriétés que l'on retrouve aujourd'hui et qu'on assigne à différents groupes de particules soient la conséquence de chaînes de causalité remontant au Big Bang? Enfin il me semble que l'étude de la physique soit, dans ton interprétation, la recherche des lois qui permettent de créer les nouveaux objets et interactions en fonction de l'état précédent du graphe, même si cela n'a rien a voir avec le "temps" que nous connaissons, c'est bien ça? Je pense que ça donnerais beaucoup de crédit scientifique à ton interprétation si tu trouvais le moyen de "générer" un graphe de manière procédurale à partir d'un état initial, même arbitraire. Merci encore pour cette vidéo très inspirante. La vidéo est sortie il y a quatre mois mais je viens seulement de me poser ces questions, j’espère que ce commentaire ne tombera pas dans l'oubli. J'invite aussi tous le monde à me dire ce qu'ils en pense.
@PasseScience7 жыл бұрын
Salut, merci beaucoup pour le retour. Pour la fin sur la partie génération, j'ai eu de nombreux retours qui m'ont fait découvrir des travaux existant, comme ceux de Stephen Wolfram sur la génération de graphe dans la même famille d’idée. Et oui la physique fondamentale dans cette approche se ramène à déterminer les règles pour tricoter le maillage dont on parle. Pour tes premières questions: il peut y avoir des propriétés intrinsèques, des "types" de nœud du graphe, et des propriétés externes qui, elles, ne sont que la conséquence du schéma d’interaction de notre particule (chaîne causale ici) avec le reste de l'univers.
@primamalaky19054 жыл бұрын
Cette vidéo était très instructif et m'a donné une nouvelle façon de voir les choses, c'est très sympa. Mais je me posais une question, est-il aussi possible d'expliquer l'effet EPR avec ce modèle ?
@PasseScience4 жыл бұрын
Hello, tu veux dire expliquer l'intrication j'imagine? L'intrication c'est subtile comme phénomène, ce sont 2 problèmes en un, d'une part il y a le problème le plus évident celui de la non-localité. Celui ci est facile à réconcilier avec ce type d'approche car comme l'espace et le temps n'ont pas de sens microscopique mais émerge il n'y a rien de "fou" à ce qu'emmerge des comportements non-locaux (non locaux dans un sens spatial qui est donc purement émergent). MAIS l'intrication c'est surtout un problème de causalité et de structure de celle ci, et pour cela il n'y a pas vraiment d'avantage de solution ici qu'ailleurs, ni pas d'avantage d’incompatibilité. Apres il ne faut pas oublier que comme tout phénomène l'intrication est un comportement qui est très indirectement déduit, je ne veux pas dire qu'il faut le nier (c'est bien sur clairement établit) mais ce qu'il faut nier ce sont ses interprétations, et il est très difficile de dire si des explications à base de super-déterminisme alliées à d'autre comme la notion d’émergence spatiale et temporelle, ne peuvent pas éclairer le concept d'une autre manière nous permettant de l’interpréter avec un autre sens. (Plus d'info sur l'intrication dans la vidéo de la chaine prortant le meme nom ici: kzbin.info/www/bejne/bZfFcoGHqJuHock)
@pyrenees665 жыл бұрын
Cette interprétation te convient toujours ou tu as des modifications / rectifications à y apporter ?
@PasseScience5 жыл бұрын
Oui, avec qq modification subtiles, c'est maintenant plus fouillé niveau quantique, et j'ai pu lire beaucoup sur "causal sets" voir wiki qui se trouve etre une approche pour expliquer la gravité quantique et qui suit le meme formalisme que le mien. (seul les interpretations conceptuelles semblent parfois différer)
@Pradowpradow7 жыл бұрын
C'est une belle initiative de ta part, bravo. As-tu reçu des propositions, félicitations encouragements ou quoi que ce soit de la part de chercheurs suite à cette vidéo?
@PasseScience7 жыл бұрын
Merci, j´ai cherche a entrer en contact mais ca n´a rien donne, il faudra que je retente une operation de spam :)
@Pradowpradow7 жыл бұрын
Passe-Science d'accord, bon courage à toi alors :)
@ericperronep4 жыл бұрын
Où en es-tu rendu dans ce projet? Je considère que beaucoup de ces idées méritent d'être creusées. C'est très prometteur selon mon humble avis. Et, ce qui me plaît, ça peut être simulé informatiquement pour vérifier les phénomènes émergeants connus ou inconnus encore.
@PasseScience4 жыл бұрын
Hello, ça n'as pas beaucoup bougé, parfois j'y réfléchi et je mûri la vision, notamment je me rapproche de choses plus concrètes qu'on pourrait faire avec. Ce qu'il me manquera c'est un vrai mathématicien des domaines liés, car les maths pour modéliser par exemple l’émergence de métrique (approximative) dans un graphe massif, ce n'est pas à ma portée. En ce qui concerne le simuler il y aurait 2 problèmes: trouver des règles concrètes à simuler, et ensuite trouver une manière de l'afficher (ce qui ramène au premier problème de savoir représenter l'espace-temps émergent d'un graphe donné). Je ne sais pas si vous aviez suivi, mais le formalisme que je présente il existe sous le nom de "causal set", par contre a priori ça ne suit pas à 100% dans la politique ce que moi j'aimerais en faire, il semblerait qu'une approche causal set traite l'espace-temps comme un objet concret qui est juste discrétisé, (c'est une vision avec un "contenant") alors que moi de mon cote je traite le causal set comme représentant tout le contenu de l'univers et que je souligne qu'il induit l'espace sur lequel il (ce contenu) puisse se représenter. (une vision sans contenant, avec uniquement un contenu).
@ericperronep4 жыл бұрын
Einstein aurait adoré cette approche. Dieu ne jouerait pas aux dés finalement.
@ericperronep4 жыл бұрын
Ton approche implique que le futur est écrit d'avance et que le libre arbitre n'est qu'illusion, chose que j'ai toujours cru. Malgré tout, je regarde toujours des deux côtés de la rue avant de traverser.
@ArnaudMeurgues5 жыл бұрын
Bonjour, Merci pour ce point de vue intéressant. J'ai juste quelques questions. J'ai parcouru les commentaires sans les trouver déjà posées. Pardon d'avance si c'est le cas. Un "objet", si j'ai bien compris, est défini par une chaîne causale d'événements dans le graphe. Mais n'importe quelle chaîne causale pourrait être choisie. Qu'est-ce qui permet d'en privilégier une pour donner une "identité" à un objet ? Qu'est-ce qui ferait émerger l'identité d'un électron ou d'un photon dans un tel modèle ? Je devine que cette faible identification des objets pourrait permettre de faire émerger l'idée d'intrication, mais il n'empêche que l'identité des objets, même en mécanique quantique, reste forte. D'où émergerait-elle dans un tel système ?
@PasseScience5 жыл бұрын
Hello, la vue "causal set" est une vue assez abstraite, un costume qui peut habiller toute une famille de theories. On peut imaginer que les propriétés qui font reconnaître un objet sont presentes dans ce que les nœud du graphe rendent abstraits. Mais on pourrait aussi imaginer des propriétés topologiques utilisant le graphe, par exemple que pour une certaine chaine causale assure que chacun de ses nœuds soient toujours connecté à exactement 3 autres nœuds en dehors de la chaine, ou que l'objet n'est pas fondamental et constituer de plusieurs chaines causale qui se tressent entre elles formant ainsi un motif reconnaissable avec ces propriétés, son identité. Apres je souligne qu'en quantique l’identité des objets n'est justement souvent pas forte, mais genre pas du tout, par exemple: en.wikipedia.org/wiki/Identical_particles fr.wikipedia.org/wiki/Particules_indiscernables Ces deux pages wiki ne sont pas 100% claires ce qui est important c'est de saisir non pas qu'on a pas accès à l'information (Et donc qu'on perdrait la trace de l’identité) mais bien que 100% de l'information disponible ne permet de définir une identité que de manière arbitraire. En gros, dans certains cas, lorsque tu as la fonction d'onde de 2 electrons qui passent des positions A B aux positions C D et bien tu pourrais arbitrairement decider que c'est A qui va en C et B qui va en D ou A qui va en D et B qui va en C (pas toujours, dans certains cas, rien, fondamentalement, dans la dynamique du système binaire, ne permet de définir une identité clair à tout moment de certains mouvements). Voila voila.
@ArnaudMeurgues5 жыл бұрын
@@PasseScience Merci pour cette réponse. Ce genre de tentative est toujours intéressant, même si ça n'aboutit pas (je pense à la relativité d'échelle de Laurent Nottale, par exemple).
@paulavril2663 жыл бұрын
J'ai trouvé cette théorie très intéressante à l'époque où j'ai vu cette vidéo la première fois et toujours aussi intéressante maintenant que je reviens, ayant terminé mon Master de physique entre temps. Toutefois je me demandais comment cette théorie pouvait rendre compte d'effets plus cosmologiques comme le Big Bang et l'expansion de l'Univers... Si vous avez de quoi m'éclairer sur ces points je serais ravi de voir ça ! Bravo et merci
@wilhemvallejo4828 жыл бұрын
Vidéo très intéressante, la question que je me pose c'est, fondamentalement, qu'est ce qu'un objet hors du concept d'espace et par conséquent qu'est ce qu'un événement, puisqu'il correspondrait à une modification de l'information. Les objets ne seraient que des informations ?
@PasseScience8 жыл бұрын
Dans ma conception du réel, oui les événements ne sont qu'un paquet d'information, la causalité n'est que la dépendance entre ses paquets, et un objet n'est rien d'autre qu'une chaîne de paquets d'information causalement liés. On aimerait penser que le réel est plus "concret" plus "solide" plus "palpable" mais ce n'est qu'une interpretation, c'est une question presque philosophique qui n'est plus liees à la science. Si on se trouvait dans une simulation informatique, notre ressenti du reel n'en serait pas different, ca semblerait tout aussi "concret" "solide" "palpable" mais ca ne serait qu'information. Il n'y a pas de différence entre voir de l'information et voir d'avantage, et voir d'avantage n'apporte rien :) rasoir d'occam: il ne faut rien y voir de plus. A mediter.
@wilhemvallejo4828 жыл бұрын
Merci d'avoir bien voulu éclaircir ce point depuis ton approche. C'est me semble t-il vers quoi convergent certaines théories récentes, pour peu j'en ai compris la substance, à mon très petit niveau de compréhension. Cependant, comme tu le précises, on se rapproche de plus en plus du domaine philosophique ou métaphysique, presque hors science. Est-il envisageable alors qu'une théorie scientifique puisse aller encore plus loin, par exemple aborder la question de l'émergence d'une information ? Non pas au niveau physique qui nous est propre, mais au niveau du concept 'information selon le point de vue de ton interprétation? Permettant alors de répondre à : - Qu'est ce qui entraine que 2 informations soient en relation courte de causalité et pas 2 autres? - Deux objets liés par une longue chaine de causalités se traduisant par une distance gigantesque entre eux, pourraient t-ils "briser" cette distance par un "mécanisme" particulier? - etc . :-)
@chainonsmanquants16306 жыл бұрын
C'est génial comme pensée ! Liké partagé !
@PasseScience6 жыл бұрын
Merci beaucoup pour les encouragements!
@datrumart8 жыл бұрын
Je t'encourage à continuer dans cette voie et te livre quelques reflexions que j'ai eu au fil de la lecture de cette vidéo 1) J’ai l’impression que tu es proche d’une description entièrement informationnelle de la réalité. à 3:50 tu dis que les noeuds sont des « événements » qu’on peut aussi voir comme des « informations ». Selon wikipedia « Un événement en physique est un point de l'espace-temps». Espace-temps que tu nous dis pourtant d’oublier. Je serais pour garder seulement la notion d’information sinon le serpent se mort la queue. Je vois un noeud comme une information et un arc comme une application mathématique, une fonction. (éventuellement « l’application identité » qui ne change rien à l’information) 2) La notion de distance ne suffit pas à épuiser note notion sensible macroscopique de l’espace. Quid de dimensionnalité. Pourquoi 3 dimensions et pas 1 ou 29. Pourquoi il nous faut deux variables en plus de la distance pour spécifier la position d'un objet par rapport à nous et dans quelle mesure est-ce une illusion ? 3) D’où vient « l’instant présent » d’un objet dans le monde macroscopique ? Ton graphe resemble à l’univers-bloc einsteinien, il est « hors temps », mais alors qu’est ce que le temps présent ? (la question n’est pas non plus résolue dans l’univers-bloc) 4) J’ai vu dans ton papier que ton modèle pouvait aider à comprendre l’intrication quantique. Comment vois-tu la chose
@PasseScience8 жыл бұрын
Merci beaucoup pour les encouragements! Je répond point par point. 1) Voir les nœuds comme des informations comme tu le décris est très bien. Par événement je parle de la notion einsteinienne d’événement, celle au sens de ma vidéo sur l'espace temps (l’épisode 2). Par exemple l’absorption d'un photon par un électron est un événement et cet événement à une identité propre, il peut être reconnu comme le même événement par des observateurs différents, il "existe" en dehors de son placement sur le temps et sur l'espace. Mais la vue information-fonction c'est très bien, c'est aussi parfois comme cela que je le présente. 2) La distance ne suffit pas oui, mais la distance c'est plus que tu ne penses, en fait le terme exact c'est métrique, c'est à dire la distance entre n'importe quel couple d'objets. Une métrique qui doit donc être nécessairement dépendante de l'objet "point de vue". Une bonne métrique suffit à définir la position d'un objet, quelque soit la dimension (deuxième partie de ta question). Mais ta remarque sur la première partie est tout à fait pertinente. Cette métrique doit expliquer pourquoi on a affaire à une variété (un espace localement continu et euclidien) et doit également expliquer pourquoi cette variété est de dimension 3. C'est un des points de recherche les plus chaud de cette approche, trouver ce que le treillis doit avoir comme propriété pour qu'a haute échelle émerge une métrique cohérente avec notre monde 3D. La question est simple, les mathématiques derrières beaucoup plus velues :) 3) Il n'y a pas de temps présent dans un univers bloc, si tu considères une tranche de nœuds informations non causalement lié deux à deux, cette tranche est de genre espace, du point de vu de cette tranche elle se transforme en la suivante, mais du point de vue globale tout est la. C'est une réponse un peu facultative car c'est vraiment philosophique et très indépendant du reste, et ça ne me générait pas qu'il y ait d'autres réponses à cette question. 4) L'intrication est toujours un probleme, mais elle est moins un probleme dans les univers blocs dans lesquels ont peut voir la construction de l'ensemble "créations des particules intriquées-mesures effectuées sur chacune" comme un bloc indivisible. Ça peut s’interpréter un peu comme si les mesures effectuées sur chaque particule rétro-causait une partie des propriétés déterminées à la création de la paire. J'ai conscience que cette réponse est assez mystique, il faut juste retenir que l'approche n'a pas de réponse spécifique à elle mais simplement la même réponse que toute théorie déterministe. Et pour le moment c'est assez anecdotique avant de se pencher la dessus. La question principale c'est la variété 3D. Voila voila.
@datrumart8 жыл бұрын
J'espère voir dans 1 an une deuxième partie à cette vidéo sur l'emergence de variété 3D ;) pour le point 3) Oui et c’est ce qui me gène une peu, j’écris ses lignes dans mon « temps présent » alors que les événements d’il y a un an et ceux de dans un an existent et ont le même status. Est-ce que pour toi il y a des milliards de moi qui pensent vivre un « temps présent » ? En fait je n’y avais jamais vraiment pensé, ma manière de voir était plutôt: Un univers entièrement déterministe, mais avec les événement futurs qui sont là « en puissance » et non « en acte ». Mais l’autre idée commence à me plaire ;)
@alain190-g1n3 жыл бұрын
Super, à quand une nouvelle vidéo sur ce thème ?
@PasseScience3 жыл бұрын
Bonjour, peut être dans l'année il y aura une autre vidéo un peu brainstorming autour de ces themes. En attendant il y a une plus ancienne vidéo ici qui présente indirectement d'autres réflexions personnelles: kzbin.info/www/bejne/pIWvlGOOgMqcbs0 Et cette autre plus récente et plus engagée ou j'invite à avoir un point de vue différent sur la notion d'état quantique et sur la notion de mesure: kzbin.info/www/bejne/p160aJWClpmZoqc
@stephanevernede81075 жыл бұрын
"Le problème n'est pas que les particules se comportent de façon incompréhensible mais que le support sur lequel on cherche a représenter leur comportement l'espace-temps macroscopique n'a aucun sens pour elle" Je ne peut pas etre plus d'accord. Il me semble aussi que les motions de calcul et d'information sont des support plus pertinents qui nous permettront d'atteindre un nouveau niveau de finesse dans nos descriptions.
@Vehhem8 жыл бұрын
Bonjour, intéressant! ce ne sont que des idées à toi ou as-tu des sources d'inspiration "externes"? je vais lire le papier de ce pas.
@PasseScience8 жыл бұрын
Hello, ce ne sont (dans la manières dont elles sont nées) que des idées à moi, courant 2014. Je commence à voir des bribes d''idées par ci par la d'autres personnes qui vont dans ce sens, sans être similaire, sur certains points, on m'a suggère aussi pas mal de trucs à lire. Clairement le train est en marche, et commençant à sentir des éléments de climats qui vont dans ce sens j'ai décidé d'en parler :)
@sylvainw53198 жыл бұрын
Bonjour, est-ce que ces idées auraient un rapport avec ca en.wikipedia.org/wiki/Causal_sets ? je ne suis pas spécialiste mais ca ressemble aux réseaux de spin et tout ce qu'on trouve en gravitation quantique à boucle...
@PasseScience8 жыл бұрын
Merci beaucoup pour ce retour! c'est aussi pour cela que j'ai choisi de "publier" ici un peu ce sur quoi je médite, pour avoir des retours sur des approches existantes que je peux fouiller! je vais y jeter un œil merci! (et ça semble intéressant car tu es le 2eme à le mentionner :) )
@sylvainw53198 жыл бұрын
Connais tu la théorie des catégories ? Je te recommande vivement cet exposé, sites.google.com/site/logiquecategorique/catgories-pour-la-physique-par-marc-lachize-rey-27-mars-2014 ca donne un aperçu des mathématiques qui pourraient servir à la "physique de demain"
@simonbiensur8 жыл бұрын
Bonjour, merci beaucoup pour cette superbe vidéo très compréhensible et amenant à beaucoup de réflexion personnelle! Petite question, la "formule" à 13:53... qu'est-ce que c'est?? ciao!
@PasseScience8 жыл бұрын
Merci pour les encouragements! C'est le lagrangien du modèle standard de la physique des particules :) je parle un peu de ce qu'est un Lagrangien dans la vidéo "le principe de moindre action".
@clementlegrand13684 жыл бұрын
Question : il semble qu'en quantique la vitesse de causalité peut-être instantané. Cela ne crée-t-il pas un paradoxe à cette théorie des ensembles causaux.
@PasseScience4 жыл бұрын
Hello, "a vitesse de causalité peut être instantané" en fait pas vraiment! lorsqu'on parle de la causalité généralement c'est dans un sens orienté, avec d'une part la cause et de l'autre coté l'effet. C'est aussi orienté dans le sens du transfert d'information, ou on pourrait du cote de la cause décider différentes choses pour que du cote de l'effet ces choses soit décodables et permettent une communication. Ce qui peut sembler assez dingue c'est qu'il est totalement vrai que la quantique n'est pas locale, mais elle ne présente pas non plus de causalité à distance! Il est strictement impossible en quantique de faire qq chose localement qui affecterait qq chose de distant d'une manière qui serait identifiable (à cet endroit distant). Strictement impossible de communiquer de l'information à distance. L'intrication c'est un phénomène qui est dans ce cas la, qui est non-local mais ne permet aucune communication de l'information, ce n'est pas de la causalité à distance c'est une situation pathologique ou deux événements distants ne sont ni indépendants ni causalement lié (et oui c'est dingue car on a tendance à penser que c'est soit l'un soit l'autre, mais en fait mathématiquement y a un intermédiaire possible). Donc rien d'incompatible ici. En plus je souligne que dans la vue causal set, les points ne sont pas des points de l'espace-temps, ce sont des points du causal set et c'est tout. Il n'y a PAS d'espace temps dans cette vue, celui emerge du causal set. Du coup un evenement dans le causal set peut avoir une representation qcq dans l'espace-temps macroscopique emergent, il peut avoir l'air locale comme avoir l'air etendu etc... 2 evenements du causal set peuvent aussi avoir l'air tres proche ou tres eloigné dans l'espace temps macroscopique dans lequel on les plonge.
@clementlegrand13684 жыл бұрын
@@PasseScience Merci beaucoup pour la réponse. Il va me falloir du temps pour la comprendre pleinement.
@clementlegrand13684 жыл бұрын
@@PasseScience Encore une question, comment est-tu parvenu un un niveau si élevé de connaissance sans être dans le milieu de la recherche?
@PasseScience4 жыл бұрын
@@clementlegrand1368 En pratique il y a relativement peu de différence avec être dans le milieu de la recherche. J'ai fait une prépa et un DEA (les minitheses je ne sais pas le nom moderne) j'allais aller dans la recherche. Je pense qu'un chercheur est essentiellement guidé par sa motivation et sa curiosité personnelle (il n'a pas souvent beaucoup de compte à rendre sauf dans le privé et en R&D) donc j'ai fait environ la même chose j'ai juste beaucoup lu et beaucoup réfléchi à une époque ou j'avais le temps et la curiosité de la jeunesse ^^
@louisjx80098 жыл бұрын
pourquoi des molecules d ethanol? y aurait il un lupsus revelateur? avec le maillage que tu proposes, si un objet influence deux objets, je ne sais pas quel objet choisir pour designer le successeur du premier objet. sinon je trouve la video bien, et elle m a donne des idees sympa sur la modelisation du reel. faudra q j lise ton papier aussi
@louisjx80098 жыл бұрын
en faite j ai jete un coup d oeil au papier. si j ai bien compris tu fais quelque chose comme "j utilise l axiome du choix et cette ligne designera mon objet fondamental"
@PasseScience8 жыл бұрын
Hello, l'axiome du choix c'est très specifique, toi veux juste dire que je choisi ce que je regarde he bien oui c'est le cas, je choisi ce que je regarde. C'est un peu comme de décrire le mouvement des planètes en considérant la terre au centre, c'est possible, mais ça va faire un mouvement complexe. Ce que je dis s'applique aux chaînes causales en général mais en pratique certaines seront plus intéressantes que d'autres, seront un meilleur point de vu (comme de décrire le mouvement des planètes depuis le soleil :)).
@noname8192 Жыл бұрын
Une question me turlupine. Comment la trajectoire de la lumière peut être déviée par l'espace-temps si l'espace-temps émerge des interactions des particules et que le photon n’interagis a priorie pas durant son trajet ? Ou alors, y a un truc plus fondamental que j'ai pas compris dans ton modèle.
@PasseScience Жыл бұрын
Il faut distinguer le modèle (la théorie) de ce qu'on peut doter de réalisme. La lumière est émise depuis un endroit par un contenu, et reçue à un autre endroit par un contenu. Dans le "modèle" (ie la théorie) il y a une trajectoire de la lumière entre ces deux observations, mais fondamentalement ce n'est pas si simple de trancher sur le réalisme de ce qui se trouve entre 2 observations (en ajoutant en plus ici que les théories qui décrivent précisément le comportement de la lumière ne sont vraiment pas du type à attribuer des positions et des trajectoires classiques à celle ci, et que si on fait reference à des effets comme les lentilles gravitationnelle on regarde des phenomene tres tres macroscopiques, bien loin du simple quanta, et pour lesquels ont peut meme douter de l'assumption d'abscence d'interaction sur le trajet). Au final la question qui doit revenir c'est de savoir si on peut prédire des observations dans le cadre d'une théorie de la famille que je présente, et des observations en accord avec ce qu'un formalisme doté d'espace temps permet de prévoir de satisfaisant. Ca ne peut venir que dans un second temps, car pour tenter de voir ce qu'une théorie prédit, il faut déjà une théorie, ici il n'y a qu'une idée, une famille de mécanismes. De mon point de vue ce type d'approche presente de nombreux avantages, mais aussi de nombreux challenges.
@noname8192 Жыл бұрын
Lorsque tu parles de distance à 5:00, tu ne précise pas s'il s'agit de distance dans l'espace ou dans le temps. Sans précision, on aurait tendance à comprendre que tu parles de distance dans l'espace (et c'est peut-être ce que tu voulais laisser entendre) mais si on essayes de comprendre la notion de distance comme une distance dans le temps plutôt que d'une distance dans l'espace, on a du coup une représentation direct de la désynchronisation des évènements dans le temps en fonction du référentiel. Et, dis-moi si je commence à délirer, là on a en fait un graphe non plus de l'espace-temps d'un système mais seulement de son temps. Et puisque, localement, une particule ne peut à la fois se déplacer dans l'espace et dans le temps (à la source de la relativité d'Einstein), on peut donc supposer qu'une particule ne peut à la fois se déplacer et interagir en même temps (puisque du fait que notre graphe d’interaction ne ferait émerger que la partie temps du système, on obtient une équivalence "quantité d’interaction"="temps propre"). Donc, d'une part, l'intuition serait de se dire que l'effet d'attraction gravitationnel serait en quelque sorte l'équivalent spatial du phénomène de désynchronisation : les trajectoires sont "désynchronisées" dans l'espace et apparaitraient alors comme courbe au lieu de droite, car contraintes de ne pas se déplacer trop loin pour permettre les interactions (c'est pas la meilleur formulation mais je trouve qu'elle permet d'imager correctement ce que j’essaye d'expliquer). Avec le cas extrême des trous noirs où la quantité d'interaction seraient tellement importante que les particules ne seraient tout simplement plus en mesure de se déplacer dans l'espace. D'autre part (mais là c'est de la spéculation naïve pure et dure), il devrait donc être possible de déduire, par différence, un graphe équivalent d'espace (ou du moins un graphe de la quantité de déplacements effectué dans l'espace entre 2 intéractions, donc dans un espace à 1 dimension). Pas sur d'être très clair mais en gros on aurait un truc du genre "graphe d'espace"="durée total du système"-"graphe de temps". Il "suffirait" alors de fusionner les 2 graphes et de remplacer les nœuds et les liaisons par des valeurs physiques concrète (énergie, longueur, temps,...) pour reconstituer un état complet du système. Et enfin, remplacer les nœuds par les comportements décries en physique des particules pour pouvoir simuler son évolution. J'espère que je ne t'importune pas trop avec mes élucubrations ^^' "en ajoutant en plus ici que les théories qui décrivent précisément le comportement de la lumière ne sont vraiment pas du type à attribuer des positions et des trajectoires classiques à celle ci" Ben... je me dis que comme on arrive à sentir le phénomène d'attraction gravitationnel, qui est un effet non moins macroscopique, on devrait également sentir la courbure de la trajectoire de la lumière. Mais c'est juste une intuition. " pour lesquels ont peut meme douter de l'assumption d'abscence d'interaction sur le trajet" Heisenberg-Euler ?
@yametekudasai28278 жыл бұрын
Très philosophique comme vision, j'avoue qu'elle me plais beaucoup.
@sylvainw53198 жыл бұрын
Questions : qu'en est il du contenu en information d'un noeud et se déduit-il de des noeuds amont par des règles données ? Quelles pistes pour engendrer un espace qui ne soit pas de dimension 1 mais 3 ?
@PasseScience8 жыл бұрын
Dans ma vidéo, le schéma est peut être trompeur, car il échantillonne un espace-temps 2D pour faire le graphe. Cependant, en mon sens, le "vrai" graphe, n'a pas de restriction ni de supervision globale de ce genre, il peut être n'importe comment du moment qu'il est sans cycle. Dans une telle famille de théories, les lois de l'univers dictent en gros comment "tricoter" ce treillis. Il est totalement possible d'avoir certaines lois qui donneront un espace-temps 4D à une certaines échelles macroscopique. (et aussi totalement possible que le treillis se projette très mal sur ce nombre de dimension à une échelle plus faible, par exemple un scoubidou long est a grande échelle un espace 1D, mais localement le tressage est 3D.) Le contenu des nœuds je n'en parle pas, ici je décris un "costume" de théorie, les flèches causales veulent dire que si on connait toutes celle qui amènent à un nœud et le contenu des nœuds parent, alors on connait le contenu du nœud. Si une théorie est de cette famille, peut mettre se costume, alors on peut appliquer les résultats partiels dont je parle. Voila voila.
@sylvainw53198 жыл бұрын
Les chemins causaux dans ton graphe ce sont des lignes d'univers c'est ca ? Car en soi, la théorie de la relativité générale n'interdit pas les cycles, une ligne d'univers peut être fermée (en théorie au moins)
@PasseScience8 жыл бұрын
Oui exactement, ce sont des lignes d'univers. Oui une ligne d'univers peut en théorie être fermée, je ne sais pas trop dans quel cas ça peut se "théoriquement" se produire mais c'est assez pathologique :)
@sylvainw53198 жыл бұрын
A priori, si ca peut se produire ce serait plutôt a petite échelle pour des systèmes très simple type particule...
@jeromefouletier4727 жыл бұрын
J'ai vu plusieurs de vos vidéos et les ai trouvées très claires et bien faites. Celle-ci est moins claire (mais toujours bien faite), à cause sans doute de son sujet inachevé. Je rejoins les autres commentateurs qui voient la similarité avec la GQB, mais je ne suis pas non plus un expert en la matière. Néanmoins, la vidéo sur le sujet par ScienceEtonnante ainsi que les livres de vulgarisation écrits par Carlo Rovelli me semblent présenter des choses très similaires. J'ai été largué à deux endroits par votre raisonnement, le premier étant l'émergence de la vitesse de la lumière comme limite absolue: que la vitesse de la causalité soit une limite absolue se comprend, mais je n'ai toujours pas compris ce que la lumière vient faire là-dedans. La seconde fois, c'était lorsque vous avez représenté les "objets" avec un diagramme différent pour faire émerger relativité générale et incertitude quantique: ces diagrammes sont différents parce que la relation privilégiée qui apparaît dans la première illustration entre les états successifs d'un même objet a disparu. Et c'est là que je me suis demandé si cette relation est vraiment privilégiée dans votre idée? Les lignes de votre graphe sont-elles vraiment de deuc natures différentes, certaines étant des relations d'espace, et d'autres des relations de temps?
@PasseScience7 жыл бұрын
Merci! 1)La vitesse de la lumiere est juste completement identifiee dans le monde reel a la vitesse de la causalite. C´est juste un fait d´observation (ne pas chercher de lien entre la lumiere tel qu´on la percoit et la causalite, il se trouve juste que dans le monde reel c´est la meme chose) 2)Bien regarder le schema a 10:00 pour comprendre ce que la deuxieme vue represente. Il n´y a pas de type different des arcs de causalites, mais il y a une difference d´interpretation de ceux si. Si on regarde une chaine comme un objet, et une autre comme un autre object, alors les arcs entre les deux objets deviennent par intepretation, des interactions.
@jeromefouletier4727 жыл бұрын
Sur le point de la vitesse de la lumière, j'ai vu deux vidéos de vulgarisation (par Veritasium et la chaîne PBS Spacetime) qui disent que la vitesse de la lumière = la vitesse de la causalité parce que la lumière n'a pas de masse. La masse elle-même est une propriété émergente venant pour une petite partie de l'interaction des particules fondamentales avec le champ de Higgs, et pour la majeure partie de l'énergie qui lie entre elles les composantes confinées de la matière, ce qui reste compatible avec votre idée. Pour ce qui est des diagrammes, la manière dont vous faites émerger temps et distance du réseau de causalité semble impliquer qu'il existe des liens privilégiés qui préservent l'identité d'un objet, afin qu'on dispose d'une référence pour définir l'aller et le retour de l'interaction. Mais je suppose que si on voit le temps et la distance comme des propriétés émergentes, il faut aussi définir arbitrairement quelles interactions forment un lieu et des instants différents.
@PasseScience7 жыл бұрын
Hello, alors "vitesse de la lumière = la vitesse de la causalité parce que la lumière n'a pas de masse" C'est d'une certaine maniere une explication sans en etre une car il est difficile de definir dans le fondamental ou sont les definitions ou sont les proprietes. La "masse" ce n'est rien d'autre qu'une propriete issue du comportement inertiel des objets, donc il est difficile de dire "parce que la masse est nulle elle se deplace a la vitesse de la causalite" car le contraire "parcequ'elle se deplace a la vitesse de la causalite sa masse est nulle" à egalement du sens. C'est pour ca que je disais "c'est un fait d'observation". (voir mon episode "espace temps masse energie" kzbin.info/www/bejne/on_VaHyLmsqjr5Y) pour saisir en quoi l'espace-temps la masse la causalite sont des aspects interconnectés. En ce qui concerne les connections privilegies et la notion d'identite des objets, c'est surtout lié aux informations que contiennent les noeuds successif de la chaine qu'on regarde: On considere regarder le meme objet lorsque ces informations changent peu, mais parfois la notion d'identite est ambigue si on ne regarde que l'information: si un point blanc et un point rouge entre en collision et qu'à l'issue de celle ci on voit un point noir et un point bleu on peut interpreter differement la chose: dire que blanc et rouge on cessé d'exister et que noir et bleu sont nées, dire que l'objets qui etait blanc à changé de couleur pour devenir noir, dire que l'objets blanc a changé de couleur pour devenir bleu etc.... Ca depend ou on choisit de placer l'identite des objets. Plus les objets deviennent complexe et portent en eux de nombreuses proprietes, plus la notion d’identité devient pertinente: les chaines causales dont l'information à le plus de point communs sont plus à meme d'etre considerees comme le meme objet.
@dexter93138 жыл бұрын
Mais alors dans ce cas est-ce qu'une telle vision pourrait servir de point de départ pour une théorie unifiant la mécanique quantique et la relativité générale ?
@PasseScience8 жыл бұрын
Pour faire une réponse plus modeste je le formulerais ainsi: oui une théorie de cette famille de théories, basé sur l’émergence de l'espace et du temps depuis un niveau microscopique "granulaire" a le pouvoir d'unifier quantique et relativité.
@dexter93138 жыл бұрын
D'accord :) Mais alors où est-ce que ça coince dans l'élaboration d'une telle théorie ? Parce qu'à ma connaissance une telle théorie n'a pas encore été validée (ou alors j'ai du passer à côté des prix Nobel). Ou alors elle serait en cours de validation et en attente de nouvelles expériences. (Si la théorie des cordes par exemple fait parti de cette famille alors je pense avoir compris.) Je pense que si cette vision émergente de l'espace et du temps avait des limites, elles auraient été intéressantes à exposer dans la vidéo ceci dit. Parce que comme tu le présentes on a un peu l'impression que c'est la solution parfaite. ^^
@PasseScience8 жыл бұрын
Alors qu'est ce qui peut coincer dans l’élaboration de ce genre de théories: on a pas compris ou ceux qui ont compris ne se font pas entendre, on se focalise sur une science expérimentale qui à comme but unique de créer des modèles de prévisions du monde sans parfois prendre le temps de remettre à plat les choses et de voir si on peut les repenser. Certains même diront que les lois physiques ne sont pas faite pour être comprises mais juste découvertes. Repenser des théories c'est souvent mis en marge de la science, tant que ça ne produit pas de résultat. Oui il y a des limitations et aussi plein d'autres trucs dont je n'ai pas parlé, mais faire 18minutes de vidéo ça me prend plus de 18heures :). Globalement il y surtout "tout à construire" ici je fais émerger des morceaux de distance, pas une vraie métrique, ni une variété 3D (comme dans le monde réel) Pour le moment je n'ai pas encore trouvé d’interprétation de l’effondrement de la fonction d'onde qui me plaise plus que mon interprétation, mais il y en a peut être, ou simplement celle à laquelle j'ai pensé est peut être connue. En tout cas ce qu'il manque à tout cela se résume a beaucoup de travail, beaucoup de communication, beaucoup d'expériences, pour faire partie de l'histoire les choses ont besoin de temps. (je ne parle pas forcément de ma théorie mais des nouvelles idées en général).
@dexter93138 жыл бұрын
Passe-Science Je vois, c'est pas gagné... ^^ Merci d'avoir pris le temps de répondre !
@nessbyz74528 жыл бұрын
Einstein tout en étant un des precurseur de la physique quantique n' acceptait déjà les conclusions/consequence d' une telle réalité ( j' aime croire que la lune est bien là ou elle doit etre lorsque je ne la regarde pas ) depuis nous savons parfaitement que celà se passe ainsi avec en particuler le viol de l' epr d' aspect
@LeVagicien6 жыл бұрын
"plus ils sont proches et plus ils interagissent intensément entre eux" C'est bien à notre echelle, les Quark eux s'en fichent de cette loi. Plus on les sépares et plus ils interagissent. Du coup pour le comportement des Quarks la phrase à 6:30 est juste parfaite, ainsi que pour toutes les autres particules subatom' d ailleurs. Bon allé je look la suite :p
@ledouble73374 жыл бұрын
C'est très très interressant ! Cependant je ne comprends pas comment une cause peut avoir plusieurs consequences différentes et ainsi former un réseau?
@Atchoouuum2 жыл бұрын
Bravo pour ta vidéo qui m'a permis de découvrir la théorie des ensembles causaux. J'aurai une question à te poser : Ton interprétation permet-elle d'élucider le phénomène dit de "Contrafactualité" que l'on peut observer à travers l'expérience de l'Interféromètre de Mach-Zehnder, où on affirme qu'un "évènement qui aurait du se produire mais ne s'est pas produit influence le résultat de l'expérience".
@PasseScience2 жыл бұрын
Merci, il faut que je regarde en detail ce schema, mais j'imagine que c'est du genre gomme quantique (potentiellement à choix retardé) et plus généralement en fait sa rentre dans les phénomènes autour de l’état d'intrication. A priori l'approche n'aide pas pour ce type de chose (mais n'aggrave rien, elle en est juste relativement indépendante), je dirais qu'il faudrait plutôt aller vers des lignes d'explications additionnelles dans la famille superdeterministe (et des histoires de fair sampling). Le superdeterminisme c'est souvent mal vu, mais sans aller jusque la, la question de comment faire des experiences dans un monde qui serait déterministe semble pertinente, il est evident que dans un tel monde, certains types d’expériences auraient des artefacts statistiques, il faudrait donc savoir les gérer. Je pencherais donc pour ce type d'explication, d'artefact du à des hypotheses statistiques qui ne sont pas correctes (généralement d’indépendance de certains choix ou de parametres dans l’état initial).
@PasseScience2 жыл бұрын
(suite) en regardant plus en detail, c'est un schema plus simple que ce que j'imaginais, et c'est en effet peut être possible d’interpréter cela avec une forme de non-localité due à la nature émergente de notre espace macro et a une nature plus fine de la réalité microscopique, J'y reflechirais. Merci.
@tokenr74148 жыл бұрын
Très intéressant....! Est-ce que cette approche permet de mieux appréhender l'intrication et la non-localité quantique ?
@PasseScience8 жыл бұрын
Oui mais pas spécifiquement elle, en fait toutes les approches de la famille "univers déterministe calculable" peuvent expliquer l'intrication. L'intrication le problème c'est que ce n'est pas simplement la non localité, c'est un phénomène plus bizarre que cela, je t'invite sur ma vidéo du même nom pour approfondir le concept.
@eldrad94668 жыл бұрын
que tu ais raison ou pas, que ta théorie soit farfelue ou pas, je salue ton courage pour nous la présenter. c'est un exercice extrêmement difficile de présenter un travail à des personnes que l'on ne connait pas en leur laissant l'occasion de critiquer sa pensée. Bravo !
@PasseScience8 жыл бұрын
Merci beaucoup pour les encouragements!
@maqueish7 жыл бұрын
Je la regarde de nouveau 3 mois plus tard, et c'est encore plus limpide et beau comme raisonnement, j'aimerais savoir quels éléments pourraient par l’expérience aller contre cette vision et au contraire ceux qui pourraient la conforter. Et je me demande aussi: est ce que qu'une telle conception du monde théorisée mathématiquement pourrait lever ou simplifier la complexité et les indéterminations de la quantique? Si non serait-ce là une vision des limites mêmes de nos mathématiques à décrire le réel? Et aussi, pour toi, quel serait la nature de celles ci? Encore merci pour ce contenu en tout cas ;)
@PasseScience7 жыл бұрын
Merci beaucoup pour les encouragements. Pour le moment rien ne peut aller vraiment "contre" car ce n'est pas une theorie quantitative ce n'est qu'une interprétation, un angle d'attaque. Il est toujours difficile de peser la valeur d'une idée car même si on pouvait en sortir une theorie quantitative, peut être qu'en s'y prenant autrement avec la même idée on pourrait en avoir une légèrement différente. (par exemple la relativité générale n’était qu'une idée, et sans changer vraiment l’idée, il y a eu beaucoup de tentatives différentes de l'exprimer rigoureusement, et une à fini par marcher). Donc je dirais que pour le moment l'objectif serait de formuler une première theorie quantitative, et de pouvoir: prédire des choses qu'on ne sait pas encore prédire, ou de relier entre elles des constantes de notre modèle actuel qu'on pensent indépendantes. Pour ta question sur simplifier la complexité de l’indétermination quantique: en fait à l'heure actuelle, l’indétermination quantique n'est pas "complexe" (sans jeu de mot). le fonctionnement mathématique est assez simple, c'est juste que ca n'a pas de sens pour nous, on ne comprend pas pourquoi on fait les choses ainsi, mais ça marche, en se basant sur une mécanique assez "simple". Ici l’idée serait de comprendre d'ou cela vient, ca ne permettra pas forcement de l'expliquer plus facilement. Par exemple à notre échelle voir de l'eau passer de sa forme solide, glace, a sa forme liquide, n'est pas très dur à décrire, mais si on décrit l'eau par un modèle moléculaire, on comprend d'ou vient se comportement (mais ça ne simplifie pas notre modèle). Selon moi la nature des indéterminations de la quantiques? comme je le présente un peu dans la vidéo pour moi ca ne vient que du fait qu'on mesure des quantités qui n'existent pas reelement, par exemple la position, (lié à la notion d'espace), n'existe pas, c'est une propriété d'interaction, qui n'a de sens qu'au sein du tout, qui n’émerge que lorsqu'on considère l'ensemble. Et du coup ce ne sont pas des propriétés de l'objet, ce sont des propriété qui se décident au moment de la mesure, l’état de l'univers ainsi que la manière dont on mesure, fait émerger une valeur potentiellement différente. (c'est ce dont je parle dans le dernier quart de la video). Voila voila.
@maqueish7 жыл бұрын
Merci pour cette réponse, je comprend mieux l'idée :)
@cbolaurent4 жыл бұрын
Le passage sur l'émergence d'une vélocité apparente maximum m'a beaucoup intrigué. On aimerait avoir plus de détails sur ça (il me semble que c'est le cas dans le PDF en anglais, je vais aller voir ça) mais une petite vulgarisation de cette partie serait grandement appréciée. ;-)
@PasseScience4 жыл бұрын
Hello, c'est un vieux papier^^. Le calcul n'a rien de dingue, c'est très simple en fait presque niveau collège et pas fondamentalement intéressant. Faut juste bien faire le schéma avec les deux lignes d'univers (de chaque particule), les deux échanges d'information, et voir qu'il n'y a pas beaucoup de cas. C'est assez intuitif que si on construit la notion de distance depuis la notion de temps local alors la notion de vitesse qui est distance sur durée va avoir un comportement particulier.
@gjjkhjkk92416 ай бұрын
Incroyable mais cette nouvelle vision, théorie, fait elle des prédictions nouvelles sur le réel ? Je pense que c'est une question essentielle, au final c'est toujours le réel qui décide et pas nous, aussi élégante et simple soit la théorie malheureusement.. Ne faudrait-il pas travailler sur cela afin de mettre en lien cette théorie avec le réel ?
@PasseScience6 ай бұрын
Merci! à l'époque, et c'est toujours le cas maintenant parce que je n'ai pas beaucoup progressé là-dessus. Ça n'était pas vraiment une théorie mais plutôt une idée, un concept. C'est-à-dire que c'est essentiellement qualitatif. Pour pouvoir faire des prédictions avec, il faudrait réussir à construire une théorie quantitative et voir ce que ça donne. Comme de prime abord, ça semble avoir une certaine puissance unificatrice, évidemment, on espère que ça pourrait montrer des résultats ou expliquer certaines choses qu'on considère liées, mais sans avoir d'argument pour les lier. Et évidemment, si jamais on ne peut pas faire ça, il faudrait abandonner ce genre d'idée.
@gjjkhjkk92416 ай бұрын
@@PasseScience AH d'accord, je crois comprendre, en fait avant de faire des prédictions, il faudrait d'abord être en mesure de fabriquer a partir de ce concept, une théorie qui explique des résultats d'expérience inédits et dont on est déjà en possession, ensuite c'est cette théorie qui, fabriquer/construite avec pour seul but d'expliquer des résultats d'expériences avérer (et donc dépendant moins de nous, de nos interprétations et de nos erreurs humaine et plus sur le réel) va faire des prédictions à leurs tour inédites. Si j'ai compris ? La réinterprétation de nos connaissances et théories est-elle dicter par les résultats d'expériences ? Les arguments, ainsi que la construction de cette théorie a partir de ce concept peuvent elles venir de là, ne doivent-elle pas venir de là ?
@PasseScience6 ай бұрын
@@gjjkhjkk9241 Disons que c'est surtout qu'il y a toujours une phase de construction dans une théorie avant d'avoir une phase de déconstruction où on essaye de la mettre en face des expériences. Parce qu'en fait, une idée, ça ne peut jamais donner des résultats quantitatifs au départ. Par exemple, si on prend n'importe quelle théorie qui a marché, comme par exemple la théorie de la relativité, on peut présenter la relativité de manière qualitative, c'est-à-dire expliquer ce que ça implique par rapport à l'espace et au temps et comment ça se goupille globalement. Mais si on n'a que la description qualitative de la relativité, c'est très difficile de faire des prédictions avec, puisqu'on n'a rien pour faire des calculs précis, pour avoir des réponses, des valeurs numériques. Et donc, une fois qu'on a l'idée, il faut construire une théorie mathématisée, mise à plat, et ça, c'est une phase de construction. Évidemment, quand on fait une théorie, on n'essaie pas de la détruire tant qu'elle n'est pas construite, sinon on n'aboutirait jamais à rien. Au début, on cherche à comprendre, on cherche à aplatir les idées, et au fur et à mesure, on la mathématise. Parfois, sur le chemin où on l'a mathématisé, on va changer une partie des idées, on va changer une partie de la mathématisation. Et une fois qu'on a un tout cohérent, robuste, qui semble aligné avec les choses, c'est là, seulement là, qu'on essaye de l'invalider par l'expérimentation, et de voir si elle a un pouvoir prédictif.
@garp48178 жыл бұрын
magnifique vidéo et un encore plus grand bravo pour la version papier, les phrases sont si justement formulées, c'est impressionnant. On a vraiment la sensation de toucher juste. Pour moi qui ai fait de la quantique, cela semble être de loin la plus élégante interprétation du collapse de la fonction d'onde. Le plus compliqué avec cette théorie me semble-t-il sera de sortir de l'interprétation et de tisser un lien solide (mathématique) entre ces idées et les bases des théories actuelles, qu'elle semble rejoindre. Il faudrait, je pense, définir un objet mathématique, capable de gérer ces échanges d'informations atemporels qui définissent les relations entre objets. Objets qu'il sera aussi subtil de circonscrire... En tout cas c'est très inspirant et je te souhaite bonne chance là dedans. Curieux d'en lire davantage si tu avances :)
@PasseScience8 жыл бұрын
Merci beaucoup pour les encouragements! Je prend souvent soin à choisir les mots justes dans les phrases, çà me fait plaisir qu'on le remarque :) Oui pour le moment le plus dur c'est de faire émerger un espace ou si c'est trop délicat de construire des exemples de théories qui peuvent le faire. C'est en cours! en ce moment je me documente beaucoup sur le modèle standard.
@lesoublies33493 жыл бұрын
Très bonne vidéo encore! ça me fait vaguement penser aux vieux jeux open-world qui font apparaître des objets de façon aléatoire uniquement dès qu'on s'approche/intérragit avec x) En tout cas je comprends un peu plus de choses!
@arthurpesah27708 жыл бұрын
Une théorie de l'espace temps fondée sur les interactions semble assez intéressante, mais je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu définis par "événement" et par "causalité", que j'aurais justement tendance à définir à partir de l'espace-temps (et éventuellement de l'entropie pour la causalité). Aurais-tu une axiomatique plus précise de ces deux notions, qui semblent centrales dans ton interprétation ?
@PasseScience8 жыл бұрын
Hello, dans la vidéo 2 de ma chaîne "l'espace-temps" je parle de la notion d’événement au sens physique, ce qui peut être un bon début pour appréhender la notion d’événement en dehors de la notion d'espace et de temps. Dans ma théorie tu peux voir les nœuds/événements simplement comme des informations/quantités qui pourraient être calculées à la connaissance seule (et nécessaire) des informations parentes (le nœuds qui ont un arc vers le nœud qu'on regarde) et de lois à déterminer. Le treillis de causalité est d'une certaine manière la structure de l'information. Ce que tu dis sur l'entropie et la causalité est très intéressant, l’irréversibilité des phénomènes macroscopique émerge par le mécanisme d'entropie de phenomene microscopique réversible, ici ce n'est pas la même '"causalité", ce choix dans ma théorie est critiquable, il peut y avoir une manière plus fondamentale de voir la structure de l'information, mais ça n'impacte pas vraiment sur les mécanismes que je tente d'illustrer.
@nessbyz74528 жыл бұрын
evenement causal ou aussi par exemple points de conversions sachant que la décoherence s' établit toujours dans le sens le plus rapide/proche comme l' est bien évidement la distorsiondes rayons lumineux
@francoisnoufnouf8347 Жыл бұрын
Tip - Top .. La classe .. Excellent !!
@iWalord8 жыл бұрын
Super vidéo, je trouve ça véritablement fascinant! Est ce que tu pourrais développer ces idées (dans d'autres vidéos ou articles), en donnant plus d'exemples ou d'interprétation d'expérimentation à caractère quantique par exemple, pour nous aider à appréhender des concepts aussi abstrait ? Merci, bonne continuation !
@Sebienbeau8 жыл бұрын
Franchement, bravo ! Tout comme les autres commentaires : félicitations pour avoir eu le courage d'exposer tes idées, et bravo pour avoir eu ces idées dans un premier temps (on admettra ici que le temps existe ;-) ) ! Si je résume, l'Univers n'est qu'une énorme collection d’événements, et ces événements sont reliés entre eux par des relations de causalité. De cela, on a l'impression que l'espace, le temps, la gravitation, les phénomènes quantiques, etc. existent. Excellent. C'est une approche qui me parait très lucide, simple et élégante. J'aurais trois questions, par contre. Non pas pour mettre en doute le raisonnement, mais pour essayer de mieux comprendre, ou de le faire aller plus loin. 1) Ces "quanta d’événements", de quoi sont-ils fait ? Que contiennent / décrivent ces événements ? Des quanta d'énergie ? Dans la vidéo, ces événements contiennent des 0 et des 1 :-) Mais dans la vrai vie, de quoi crois-tu qu'ils sont porteurs ? En gros, si je reformule ma question : comment décrire une particule, une force, une onde... en termes de "quanta d’événements liés entre eux par liens de causes à effets" ? 2) Cette théorie permet de faire émerger le temps et l'espace. La gravitation et la déformation de l'espace-temps émerge de la plus forte interaction entre un groupe d’événements proches sur le graphique. Par contre, j'ai l'impression qu'on se mord la queue : Comment interpréter le fait que deux événements soient proches sur le graphique pour pouvoir interagir ensemble ? Tel groupe est proche sur le graphique, donc interagit plus souvent, donc on a l'impressions que les événements dont il est constitué sont proches dans un espace temps. Mais pour dire que deux événements sont proches sur le graphique et peuvent interagir, il faudrait placer ces groupes d’événements dans un espace : ici sur le graphique à l'écran. Sur l'écran / dans ta vidéo, on voit naturellement que des événements sont proches les uns des autres, et donc interagissent plus fréquemment. Mais on vient de dire que l'espace est une propriété émergente... d’événements... positionnés dans un espace, donc ? Du coup on fait émerger l'espace d'événements proches dans un autre espace : on n'a pas beaucoup avancé, au final, ou j'ai mal compris ? 3) Si l'Univers n'est qu'une liste d’événements sans position particulière, sans date particulière... Qu'est-ce qui empêche tous ces événements d’interagir tous ensemble ? Pourquoi tel atome ne va avoir des relations de causes à effet qu'avec tel ou tel autre atomes au cours de la vie de l'Univers ? Dans ta vidéo, au moment de la mesure d'un atome par un outil de mesure, des liens de causalité se forment. Mais vu qu'il n'y a pas de moment, pas de temps, tous les liens doivent déjà exister, l'Univers est entièrement déterministe : on ne fait que les parcourir à travers l'impression de l'existence du temps. Du coup si le graphe est là, immuable, qu'est-ce qui fait qu'il est ainsi et pas autrement ? Fiou, bon courage ;-) J'ai hâte de comprendre encore plus ton raisonnement.
@PasseScience8 жыл бұрын
Hello, merci. Voici quelques éléments de réponse: 1) Dans la définition "formelle" un nœud du graphe de ma théorie est simplement un ensemble d'information, et un arc orienté est une indication de quelles informations parentes on doit connaitre en plus d'une fonction/loi pour calculer le nœud en question. C'est assez indépendant du besoin d’interprétation "réelle" de ces informations, quelque soit la manière de le "vivre" ça reste au sens large simplement des informations. Dans cette théorie le plus petit objet qui aurait une identité non ponctuelle est simplement une chaîne de nœud, donc tu peux voir les particules comme certaines des chaines de ce réseau. Mais il est aussi possible qu'une particule ça soit moins fondamental qu'une chaîne, ça peut être quelques chaines tressées ensemble. Ce qui fera de la particule celle que tu connais sera le contenu en information des nœuds des chaines qui la compose, la manière dont ces chaines sont tressées ensemble (propriétés structurelles), la manière dont ces chaines sont reliées à l’extérieur (propriété d'interaction, par exemple ce lien est il dense, ou plus espacé etc...). Pour "force" je parlerais bientôt du modèle standard dans une vidéo, ça sera dans un premier temps utile pour comprendre ce que veut dire force. Pour "onde" dans ma theorie, lorsqu'on parle d'onde quantique, l'onde n'existe pas vraiment, elle n'est que la matérialisation de notre projection non parfaitement possible de nos objets sur un espace 3D. 2,3) En fait le graphique est simplifié, il ne faut pas oublier que sur ce graphique (celui avec la vue espace), ce ne sont plus des événements qu'on regarde mais des chaines (un pentagone = une chaîne) et que les doubles flèches traduisent des interactions réciproque en cours autour de la "fenêtre de temps" qu'on considère. En fait rien empêche des chaînes/pentagones d'interagir de très "loin", mais ça voudra dire que les échanges d’échos d'interaction sont très long en temps propre pour chacune de ces chaines (beaucoup d’événement entre l'aller et retour d'un écho). Comment est déterminé quoi est relié à qui ? bonne question, par une sorte de règle de tricotage, des lois doivent expliquer comment le réseau se tricote en fonction du maillage "présent". Ces règles de tricotage ne connaissent pas l'espace émergent, mais elle peuvent connaitre l'espace au sens du réseau, c'est à dire les mailles de celui ci, quelle nœud est voisin de quel autre en terme de nombre d'arc etc... Voila voila.
@dr.mounir.mallek8 жыл бұрын
Tres intéressante approche mais est ce qu'elle offre une interprétation plus satisfaisante de l'intrication quantique que la 'spooky action at a distance' habituelle ???
@PasseScience8 жыл бұрын
Hello, (voir petit rappel de l'intrication dans ma vidéo du même nom ci besoin). Le probleme fondamental de l'intrication, c'est qu'on a globalement le choix entre deux choses: considérer que le choix de la mesure effectuée sur l'une des particules décide de l’état de l'ensemble. (on peut voir cela comme si les particules étaient des mini télé porteurs et qu'on considérait notre mesure comme la première dans l'absolu). Le probleme de cette interprétation est que les deux mesures (sur chaque particule) ne jouent pas le même rôle, cassant donc la symétrie absolue décrite par la relativité. (ça ne contredit pas la relativité, ça exhibe une asymétrie non présente en relativité, mais c'est fondamentalement un probleme.) Cette première interprétation c'est "spooky action at distance" dont tu parles. L'autre interprétation de l'intrication vient de la manière dont on procède: c'est un calcul statistique, basé sur l’hypothèse que les mesures menées de part et d'autre suivent notre libre arbitre, ou sont aléatoires, ou plus précisément sont indépendantes l'une de l'autre. Cependant dans un univers déterministe il n'est pas si dingue de considérer que cette notion de libre arbitre de l'expérimentateur, en tout cas de sa liberté de faire des choix indépendant sur ce qui arrive de part et d'autre de l'expérience, puisse être remise en cause (Ou au minimum statistiquement influencé par ce déterminisme de l'univers dans lequel il fait partie). Donc ma réponse est que n'importe quelle théorie qui serait basée sur un déterminisme des lois physiques va dans le sens de cette seconde interprétation de l'intrication, que je trouve la plus séduisante. On va souvent opposer aux théories déterministes les comportements probabilistes quantiques, mais le mécanisme que je décris dans la vidéo sur la mesure faisant apparaître un indéterminisme apparent (sans variables cachées) est un contre exemple suffisant.
@dr.mounir.mallek8 жыл бұрын
Je m'attendais plus a une explication technique qui expliquerai comment tes diagrammes symbolise le phénomene d'intrication mais merci qd meme.
@PierreGiroud7 жыл бұрын
Bonjour, D'abord, merci pour toutes ces vidéos. Les youtubeurs talentueux comme toi font beaucoup pour la science et sa vulgarisation. Mais cette vidéo m'a donné le vertige, et depuis j'ai un peu creusé le sujet. Ton interprétation semble compatible avec le fait que le monde soit un automate cellulaire simple, qui fait émerger des phénomènes complexes. Voir les idées du génie Stephen Wolfram. Que faut-il en penser ?
@PasseScience7 жыл бұрын
A la suite de la vidéo, on m'a suggéré en effet les travaux de Stephen Wolfram, et on y retrouve en effet un lien de parenté. C'est la grande famille des théories d'un univers fini et calculable. Ce qu'il faut en penser, je ne sais pas :) moi personnellement je préfère que l'univers soit fini et calculable, ça me rassure :) mais l’idée peut terrifier d'autres.
@NicolasRaphaelG3 жыл бұрын
Bonjour, J'ai lu par curiosité certaines lettres des soit disants Umites, sans y croire, comme de la SF. Ce que tu decris reprends leur théorie des ibozoo uu il me semble.
@yoananda98 жыл бұрын
C'est quoi une particule du coup?
@PasseScience8 жыл бұрын
Dans ma theorie une particule c'est juste une structure qui possède certaines propriétés externes (la manière dont elle est reliée au reste, son schéma d'interaction avec) suffisamment stables pour qu'on puisse les voir comme une sorte de carte d'identité, par définition, pour cette particule. Dans le modèle standards ce qu'est une particule est bien moins "intuitif/parlant", et il se peut que dans certains cas ce que le modèle standard considère être une particule ne soit qu'un intermédiaire de calcul (j'aurais, l'occasion d'y revenir dans une vidéo j’espère). (je ne critique pas dans ce commentaire le modèle standard, je souligne juste qu'il n'y a pas forcement de relation simple entre ce que deux théories considèrent légitime d'appeler particule, et également le fait que le modèle standard est souvent trompeur sur ce qu'il dit a première vue, particule, onde, les deux, en fait pas vraiment c'est plus complexe)
@yoananda98 жыл бұрын
Particule ~= soliton? (par exemple)
@PasseScience7 жыл бұрын
Hello, je crois que je vois pourquoi tu me parles de solitons. Tu dois avoir une vision "tout ondulatoire" du monde quantique. Par exemple je pense que tu va adorer ceci: kzbin.info/www/bejne/jWrciKlrmdaGgc0 VSauce ou Veritasium à fait une autre vidéo ou ils parlent de ce phénomène. C'est une illustration de ce qu'on nomme la theorie des ondes pilotes, ou theorie de de Broglie-Bohm. Ce sont des idées très séduisantes (qui m'on aussi séduit) mais en fait ça souffre de pas mal de problèmes (qui ne seront pas facile à résumer ici) principalement liés à une erreur d’interprétation de ce que sont "vraiment" les ondes quantiques. Mais je peux te donner deux éléments: -D'abord, lorsque tu vois une particule décrite par une onde en mécanique quantique, le fait que cette onde soit supportée par l'espace est en fait une illusion. C'est parce qu’on parle d'une seule particule. Si tu considérais 2 particules, alors tu devrais considérer l'espace d’états des deux particules, c'est a dire un espace à 6 dimensions d'espaces, et sur cet espace tu aurais un champ complexe qui formerait ton onde, et toujours sa norme te donnerait la probabilité de trouver ton couple de particules dans tel ou tel état. C'est très différent de voir chaque particule comme une onde, et de les faire interagir ensemble. Et donc ça tue un peu cette vision "onde supportée par l'espace". -Ensuite la valeur de ton onde en chaque point, la valeur complexe qu'on associe mathématiquement, n'a aucun effet mesurable en soit, (c'est jusqu’à preuve du contraire un intermédiaire de calcul). Si tu avais une vague qui venait taper le bord d'un bassin, tu aurais sur tout le bord un effet différent, lié à l’intensité de la vague à chaque endroit de la berge. Tu pourrais voir un "effet" de l'amplitude de ton onde en chaque point. Mais dans le cas quantique, lorsqu'une onde quantique frappe un écran, il ne se passerait un truc qu'a un seul endroit, avec un comportement probabiliste, le reste de la vague cessant brutalement d'exister à ce moment la. C'est difficile à résumer de manière compacte. mais malheureusement le "tout ondulatoire" ça marche pas aussi bien qu'on aimerait :). En pratique lorsqu'on aime le "tout ondulatoire" c'est pour éviter certains trucs qu'on trouvent moche dans les autres théories, mais au final on est obligé de faire un truc moche, et donc le tout ondulatoire perd de son intérêt. Je ferais peut être une vidéo avec ces éléments.
@yoananda97 жыл бұрын
D'accord, je comprends l'idée générale. Merci. J'ai lu aussi qu'on n'avait jamais réussi à rendre les ondes pilotes relativistes. Pour info, il y a eu récemment une "percée" expérimentale sur les ondes pilotes: www.quantamagazine.org/20160517-pilot-wave-theory-gains-experimental-support/ Je ne prétends pas tout comprendre, mais peut-être que ça t'intéressera.
@asterisqueetperil21498 жыл бұрын
Approche intéressante ! Je suis en master de physique fondamentale, je n'ai pas tout compris à tes "explications", mais je vais jeter un oeil sur ta version papier pour essayer de trouver des contre-arguments, quand j'aurai le temps. Intuitivement j'aurais déjà deux interrogations. Est-ce que dans la notion d’événement ne seraient déjà pas inclus le temps et l'espace (pour le repérer) ? Comment ton modèle peut-il rendre compte que les objets quantiques interagissent avec eux même (interférences), sans passer par l'étalement de la fonction d'onde ? Aussi, tu devrais essayer de vérifier la compatibilité avec la théorie des champs quantiques, dans laquelle les potentiels d'interactions sont aussi quantifiés, puisque tout ton raisonnement repose sur les interactions. Bien sur la TCQ étant la théorie physique la plus complexe, ça va pas être facile (et je n'ai pas encore le niveau)^^ Mais pour te donner des pistes de réflexion (et peut-être de clarification), tu devrais lire attentivement le Feynman III : www.feynmanlectures.caltech.edu/III_toc.html , chapitres 7, 10, et 13.
@PasseScience8 жыл бұрын
Hello, merci !!. Je connais déjà la QED je ferais bientôt une vidéo dessus. Il faut se méfier de l’interprétation de la QED j'expliquerais pourquoi. Pour le moment je pense que mes idées sont bien trop "faibles" pour qu'on cherche des contre-arguments, il y a pleins de points problématique, ici j'aborde plutôt la chose de manière optimiste, j'ai une famille de comportements intéressants et je cherche a construire une théorie qui utilise ces mécanismes, dans un second temps il faudra tenter de l'attaquer mais c'est dans très longtemps. Dans mon modèle "evenenement" c'est simplement un nœud d'information dans un graphe orienté sans boucle, Il n'est pas "inclus" dans l'espace temps, il pourra dans certaines conditions se "représenter" sur un espace-temps, c'est lorsque ces conditions sont réunies que l'espace temps émerge. Oui bien sur je cherche la compatibilité de ma théorie avec le quantique existant, pour le moment ca ne donne que des comportements qualitatif, pour pouvoir comparer il faut donner des règles plus précises de construction de mon treillis. Trouver ces règles est je pense hors de ma portée, par contre je peux avoir comme objectif de construire "des règles" et d'observer des comportements avec un "réel air de famille" par rapport aux comportements réels. Comme je le fais ici mais simplement avec des analogies bien plus proches.
@asterisqueetperil21498 жыл бұрын
Ok, je pensais que ta "thèse" en était à un stade plus avancé. En fait je voulais donner des contre-arguments car ce sont en général ceux-ci qui font avancer le plus vite. Après tout dépend de si tu veux t'amuser à construire une théorie mathématique ou si tu tiens absolument à ce que celle-ci soit compatible avec la physique^^ Du coup je repasserai voir ça quand ce sera un peu plus développé :) Tu mettras à jour le même document google drive au fur et à mesure ?
@PasseScience8 жыл бұрын
Le papier était quasiment le même déjà en 2014, donc tu vois ma vitesse de progression dessus :) En le partageant j'ai eu beaucoup de retour intéressant sur des approches similaires existantes, je vais fouiller cela. Bien sur tu peux formuler des contre-arguments, ça peut aider a construire la théorie, en pratique elle est encore très flexible donc un contre argument sera d'avantage une manière de la sculpter que de la réfuter.
@math-sup8 жыл бұрын
J'ai regardé un petit peu plus votre modèle et il me semble que vous ne considérez que des graphes qui ont une structure causale intrinsèque. Par exemple vous ne considérez jamais un graphe à trois nœuds A,B, C où A pointe vers B, A pointe vers C, et B pointe vers C. Dans cet exemple, le point A pointera vers deux événements séparés dans le temps, ce qui posera des problèmes de causalité. Or le type de graphe que vous considérez représente tout simplement une discrétisation de l'espace-temps. En effet si vous prenez un espace-temps et que vous sélectionnez des points dessus et que vous reliez les points qui sont en relation causale les uns avec les autres, vous tombez sur le type de graphe représentés dans la vidéo et sur le document pdf. Par conséquent il n'est pas étonnant de retrouver les spécificités d'un espace de Minkowsky : comme la limitation de la vitesse par exemple. Qu'en pensez-vous? Est-ce que j'interprète mal votre modèle?
@PasseScience8 жыл бұрын
Un graphe causal est en lui même un objet très particulier je suis parfaitement d'accord. Il y a aussi un caractère extrêmement bijectif entre la relativité-restreinte/Minkowski et les graphes causaux, c'est à dire que je suis parfaitement d'accord sur le fait qu'il est normal de pouvoir retomber sur la relativité restreinte depuis un graphe causal. Dans la vidéo je discrétise causalement un espace temps 2D en graphe causal, mais ce dont je parle ensuite ne s'applique pas uniquement à la discrétisation d'un espace-temps à N-dimension, par exemple mon ébauche de métrique (car il manque beaucoup) n'a pas besoin de graphe causal plongeable sur un espace-temps N-Dim, je voulais juste souligner ce point le graphe causal peut être bien plus atypique qu'un échantillonnage de variété N-Dim du moment qu'il est sans cycle. Donc sur la partie bijection relativité-restreinte/Minkowski et les graphes causaux oui je suis d'accord, mais en soit dans la construction ça peut tout de même comme je l'explique dans la vidéo fournir un sens de vue à "pourquoi l'espace temps est subjectif" plus clair. Je veux dire je échantillonne pas un espace avec des comportement lorentzien pour ensuite montrer qu'on a des comportement lorentzien, je montre plutôt que lorsqu'on construit l'espace temps depuis la causalité on a Toujours des comportement lorentzien. Mais ce n'est cependant ce n'est que le début d'une interprétation, qui fait juste remarquer qu'on peut potentiellement faire émerger un espace depuis un graphe causale. Retomber sur la relativité générale par le mécanisme que j'illustre est bien moins bijectif, ça semble donner, pour le coup un sens au pourquoi de l'action de la matière sur l'espace, ie en gros "l'espace ça n'existe pas, ce n'est que le support abstrait sur lequel on peut de manière cohérente représenter les constituants de l'univers et leur métrique émergente" et cet espace/support abstrait peut dépendre de l’interconnexion locale des constituants, ce qui peut expliquer pourquoi la matière courbe l'espace-temps, ie "l'espace-temps n'est que aspect de la matière lié à la convergence de sa représentation". Ce que je dis ensuite sur la quantique est bien plus général et peut s'appliquer à globalement n'importe quel théorie discrète "graphe" non nécessairement basée sur un graphe causal. S'il y a graphe discret et émergence d'espace il y a potentiellement des comportements types fonction d'onde et effondrement de fonction d'onde. Personnellement le graphe causal je n'aime pas, mais pour d'autre raisons: ça oriente le temps et c'est bof, il y a peut être plus fondamental que la causalité mais il fallait bien commencer quelque part. :)
@PasseScience8 жыл бұрын
J'avais mal lu cette phrase: "vous ne considérez jamais un graphe à trois nœuds A,B, C où A pointe vers B, A pointe vers C, et B pointe vers C." Si si, tant qu'il n'y a pas de cycle n'importe quel graphe marche pour introduire une ébauche de comportement lorentzien. Il n'y a quel le cycle qui pose des problèmes de causalité. ici aucun probleme, C "se construit juste" depuis B et A.
@math-sup8 жыл бұрын
En fait si, il me semble qu'il y a un problème avec l'exemple que je vous ai donné car il y a interaction de A avec un événement dans le "passé" (le point B) et avec un événement dans le "futur" (le point C). "Passé" et "futur" étant symbolisés par le fait que B pointe vers C.
@math-sup8 жыл бұрын
Je suis quand même un peu sceptique sur la structure de votre espace car elle me paraît trop proche du modèle classique pour produire des effets quantiques. Les résultats de non localité que vous décrivez se rattachent plus à des problèmes d'imprécisions des mesures macroscopiques qu'à des problèmes d'origine quantique. Or il a été montré que les relations d'incertitudes de Heisenberg ne sont pas le fait d'imprécisions de mesures mais bien le fait de la nature complexe (au sens des nombres complexes) de la mécanique quantique.
@PasseScience8 жыл бұрын
Oui oui je connais bien la mécanique quantique y compris le principe d'incertitude d'Heisenberg, je vulgarise ces choses mêmes sur ma chaîne (cf "Onde quantique", "L'intrication", "Feynman et la lumière"). Ma connaissance s’étend bien sur bien au delà du contenu de ces vulgarisations (QED, théorie quantique des champs, symétries...). Oui le principe d'incertitude d'Heisenberg n'a rien à voir avec une imprécision de mesure, et d’après le consensus scientifique ça n'a rien a voir non plus avec des variables cachées (même s'il reste des interprétations minoritaires à base de variables cachées comme la théorie de l'onde pilote de Broglie-Bohm). Ce que le consensus admet (qu'il n'y a pas de variable cachées) signifie que ce n'est pas qu'on ignore une information sur la trajectoire de notre particule, mais que cette trajectoire n'existe pas. Lorsqu'on ne peut pas donner de trajectoires aux choses quel sens donner à l'espace-temps? Une fonction d'onde n'est pas une simple onde classique c'est une onde de matière, une fonction d'onde ne se restreint pas non plus à une densité de probabilité, c'est un objet bien plus riche qui a besoin d'une phase en plus de cet amplitude. La valeur de la fonction d'onde en un point de l'espace n'a aucun sens physique, elle n'est pas mesurable, on peut peut pas échantillonner ni voir quoi que ce soit de la fonction d'onde d'un electron. C'est un modèle abstrait qui, utilisé d'une certaine manière, permet de prédire statistiquement des résultats. Mon interprétation du flou quantique n'a rien à voir avec une imprécision de mesure, c'est plus proche du problème d'auto-référence au sein d'une théorie, je m'explique: -On a un modèle correspondant à notre monde macroscopique. -Il se passe des choses au niveau microscopique. -Pour les observer on construit une expérience qui ne pourra jamais rien faire d'autre que d'exprimer macroscopiquement ce sur quoi on zoome. Le chiffre que produit une tel expérience, est bien plus révélateur sur la remonté du micro au macro et les éventuels mécanisme d’émergence associé, que sur la nature de l'objet regardé par l’expérience. Pour moi c'est cette "convergence" lors de la remonté d’échelle qui donne un sens continu à ce qu'on regarde, on tente d'exprimer un objet fondamental en terme de notre espace-temps classique, he bien c'est normal de produire un chiffre qui y correspond. En dehors de la mesure, ce chiffre ne correspond pas à notre objet quantique (la fonction d'onde est notre modèle statistique prédictif). Rassure toi j'ai aussi moi même une vision critique sur mon modèle, je pourrais dire ce qui ne va pas dedans, mais comme c'est encore très qualitatif, c'est également très flexible, c'est en construction :)
@Topik878 жыл бұрын
Salut Patience bravo pour ta proposition, pour ta prise de risque et la modestie dont tu fais honneur. Peux-tu me dire en quoi ton point de vu est nouveau ? De quoi differe-t-il de la physique fondamentale courante qu'on enseigne à l'école ? J'avoue que c'est un poil complexe pour moi et une comparaison avec ce qui est commun dans notre compréhension de l'espace et du temps m'aiderait. Merci
@PasseScience8 жыл бұрын
Hello, de manière générale l'enseignement de la physique à l’école est très paradoxalement "dogmatique" on fait apprendre quasiment par cœur aux enfants des modèles comme s'il s'agissait de la "vérité" alors que ce sont les raisonnements futés, des idées derrières, qui auraient du être mis en avant. La science devrait toujours être un sujet de dialogue. (C’était une petite parenthèse philosophico politique :P ). Je dirais pour répondre à ta question, que la principale différence est la prise en compte de possible mécanisme d’émergence. Dans la physique moderne l'espace-temps est considéré infiniment lisse et continue, et les objets qui décrivent le monde sont des "champs" sur cet espace temps. Un champ c'est simplement l'association d'une valeur en tout point d'un support, ici notre support est l'espace temps. Toute la théorie décrit comment les différents type de champs interagissent les un avec les autres, ainsi que comment ceux ci évoluent au cours du temps. On pourrait imaginer que cette mécanique "ondulatoire" de vision du monde soit satisfaisante, mais elle va poser beaucoup de problème d’interprétation, comme celui de la dualité onde particule. le courant majoritaire de pensée est que notre description actuelle marche bien, qu'il ne sert à rien de lui donner du sens ou qu'il n'est pas possible de lui donner du sens. Tu peux jeter un œil à ma vidéo "onde quantique" si tu veux voir une petite partie de la modélisation de type champs. Ce que je cherche à faire dans la vidéo ci dessus c'est interpréter la complexité mathématique des objets quantiques, donc ca ne va pas "casser" ce qui existe, ca peut (si on est optimiste) expliquer cette complexité.
@Topik878 жыл бұрын
Interpréter la complexité mathématique du monde quantique ce n'est pas rien. Il me semblait qu'avec les puissances de calcule que l'on a depuis peu et l'avancé des math grâce aussi à l'informatique, le monde quantique était très bien décrit (mathématiquement) et très bien prédit avec les statistiques. Et que c'était plus des interprétations réels et philosophiques que cherchaient les grands physiciens du moment. Tu dis que l'espace-temps est lisse et continu. Mais on apprend le temps de planck et comme quoi le temps est granulaire. Que le temps n'est le même pour personne. Que des particules peuvent apparaitre et disparaitre en tout point de l'espace et se téléporter ou traverser les "murs". J'avais entendu que un prix Nobel de physique il y a quelques temps avait été donné à quelqu'un qui avait réussi à "filmer" la décohérence des particules. Avant, dans les fentes de young quand on ne regarde pas elles passent pas les deux à la fois (ondulatoire). Le regard change tout, et les électrons deviennent particulaires. Il aurait réussi à voir cette transition en observant les électrons de façon indirecte. Je n'ai pas trouvé grand chose sur ce sujet. Sais-tu ce que nous a appris sa technique sur les particules ? Enfin on dit que l'on a découvert le boson de higgs, or il serait un champ scalaire. Je vois comment on détecte et observe une particule. Mais comment observe-t-on un champs avec nos accélérateurs ? (sachant qu'il donne la masse aux autres particules, là je vois pas)
@PasseScience8 жыл бұрын
Hello, oui avec notre outillage mathématique et l'informatique on dispose de nos jours d'un très bons modèles prédictifs (mais probabilistes par essence) du réel, et plus précisément prédictif des résultats des expériences. Ce n'est pas totalement le cas pour toutes la quantique mais c'est le cas en grande partie, par exemple Quantum Electro Dynamics est une théorie à ma connaissance encore jamais mise en défaut (mais toujours statistique). Dans un autre commentaire j'ai pris l'exemple du modèle de notre système solaire: il y a longtemps, lorsqu'il était centré sur la terre, le mouvement des autres astres était décrit par des cycloïdes ou des hypocycloïdes. Ce vieux modèle n'est pas "faux" sur le plan prédictif, il sait très bien prévoir les choses avec une précision au moins égale à notre modèle centré sur le soleil. Cependant il est d'une complexité non nécessaire, et le nouveau modèle à permis de réduire les paramètres libres de la théorie. Il est également possible avec une vision plus simple d'un modèle de pouvoir généraliser et de pouvoir prédire d'avantage que le modèle précédent. Le temps de Planck est une notion trompeuse, l’idée de pixel d'espace temps n'est pas vraiment la description adapté. En supposant que ça soit tout de même le cas, la différence avec une approche "théorie émergente" c'est de définir l'espace-temps comme un objet à part entière. Pour ce que tu cite à propos de la téléportation des particules; je trouve que c'est plutôt un argument qui nie justement la notion d'espace: nous on interprète cela comme une teleportation, mais en pratique il ne s'agit que d'un objet microscopique qui se projette différemment sur cette notion d'espace temps macroscopique qui nous est commune. (Au sujet de l'effet tunnel j'en parle dans ma vidéo "onde quantique" pour information). Je crois que j'en ai entendu parlé de l'expérience que tu décris sur l'observation de la décohérence mais il faudrait que je retrouve. Dans l'expérience à laquelle je pense il s'agit d'une étude statistique qui fait des recoupements sur plusieurs observations de particules différentes. Pour ce que tu dis sur le boson de HIggs: toutes les particules sont des champs, ce n'est pas spécifique à lui. On observe jamais le champ lui même, on dispose de localisation ponctuelle qu'on recoupe statistiquement et qui vont coller à nos modèle de fonction d'onde. J'espere pouvoir faire une vidéo sur la théorie quantique des champs des que je trouverais un moyen sexy de la présenter :)
@Topik878 жыл бұрын
Merci pour le temps que tu nous apportes. C'est tellement passionnant.