POURQUOI LES NORVÉGIENS MESURENT LE LACTATE ?

Kristian Blummenfelt, Gustav Iden, et les frères Ingebrigtsen ont plus en commun que leur nationalité norvégienne.
Ils partagent également des similitudes et une approche basée sur des principes similaires dans leur entraînement.
Que ce soit en course de 1500-5000m ou en triathlon, ces athlètes au top niveau mondial intègrent la mesure et le contrôle du lactate dans leur routine d'entraînement.
Mais pourquoi cette pratique est-elle si cruciale pour eux ?
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[@Nikopole62]

Abonné juste pour pas être en hypo 😂. Sympa la vidéo, bien résumé 👍

[@RudyCoiaSP]

Merci pour la video Bastien ;)

[@benoitm9227]

Voilà enfin un acteur sur KZbin qui ne fait pas que répéter ce qu'il a entendu ou lu. Bravo pour cette démarche d'intellectualiser la pratique. Je pars du principe que ce qui est intégré par le cerveau est restitué par l'organisme pour qui veut bien s'en donner la peine. Je voulais écrire ce commentaire sur la vidéo d'aujourd'hui mais les commentaires sont bloqués.

[@bastienkerangoff4183]

Merci beaucoup ! J'ai activé les commentaires c'était une fausse manipulation

[@KucharskiCélio]

La fin de la vidéo 🤣🤣

[@BeN-wn1ej]

Tu expliques bien ça vaudrait le coup d’aller explorer d’autres thèmes! 👍

[@bastienkerangoff4183]

C'est prévu, la suivante est en préparation 👌

[@bastienGUILBAUD-Zone2Coaching]

La fin masterclass 😂 Du coup pour des athlètes cherchant à progresser mais qui ne mettent pas forcement la performance au centre de leur vie, tu conseillerai quand même de faire un test lactate pour déterminer les 2 seuils (en début de prepa générale puis début de spe) ou pas forcément ?

[@bastienkerangoff4183]

Pas forcément, je dirais que commencer par bien évaluer les zones via l'intensité critique est la priorité d'un point de vue pratique. Il est déjà possible d'obtenir énormément d'informations, suffisamment pour parfaitement calibrer l'entraînement. Puis pourquoi pas une évaluation régulière pour pousser l'analyse, tout en sachant que l'analyse du lactate a un coût important.

[@guillaumeklein6363]

Merci pour la vidéo ! très clair et précis pour remettre du bon sens sur l'utilité de ces tests !

Vidéo super intéressante, merci pour ton travail !

[@nf4nf]

Très bonne première vidéo !

[@tombisseux6226]

Excellent

[@romainirm250]

belle video

[@quentinfustec7224]

Cool ce format plus long !

[@Julien.Esnault]

Très intéressant !

[@gnicolas9528]

Lourd! 👏

[@borderieyann7725]

Top la vidéo Bastien ! 🫡

[@bastienkerangoff4183]

Merci Yann !

[@jbquef8526]

pédagogique, simplifiée mais complète et pertinente. Super vidéo. Format hyper intéressant car plus complet que sur insta. Question subsidiaire, est ce que des études ont été faites pour savoir dans quelle proportion chaque individu utilise le lactate avec les mitochondries ?

[@bastienkerangoff4183]

C'est possible via l'interprétation : un athlète qui produit des efforts importants ou atteint un niveau élevé de Vo2 sans élévation du lactate est probablement un athlète qui utilise beaucoup de lactate directement au sein des mitochondries. Une haute Vo2max est également corrélée avec la densité et la fonction mitochondriale, car la masse mitochondriale et sa fonction sont des facteurs importants de la Vo2max. Cependant, déterminer avec précision la quantité utilisée sans interprétation est, à mon avis, très complexe. Le lactate ne sera jamais perdu, il sera toujours utilisé ; seule la vitesse et la quantité d'utilisation varieront. Plus le système aérobie est performant, plus cette utilisation se fera rapidement et en plus grande quantité.

[@jbquef8526]

@bastienkerangoff4183 merci pour la réponse. Pourrais t'on en déduire un profil de capacité effort court/long en fonction justement de cette "capacité mitochondriale" ? Comme tu dis le lactate est réutilisé ailleurs (rien ne se perd) mais est ce aussi "efficace" pour un type d'effort donné. Par exemple un athlète avec une forte capacité mitochondriale sera t il plus performant sur un effort long ?

[@bastienkerangoff4183]

@@jbquef8526 Globalement, quelle que soit la durée de l'effort, au-delà de 3 minutes, la masse et la fonction mitochondriale sont clés pour la performance. Dès que le système aérobie devient le moteur de la performance, une masse et une fonction mitochondriale élevées sont nécessaires ; un athlète avec une haute VO2max possède également une masse et une fonction mitochondriale élevées. Pour déterminer si l'athlète est plutôt orienté vers les courses de longue distance, on examinera par exemple la position des seuils par rapport à la VO2max en pourcentage, l'économie et l'utilisation des substrats.

[@bastienkerangoff4183]

@@jbquef8526 Mais oui, cette capacité mitochondriale est un gros facteur de performance. L'évaluer précisément est complexe, une forme d'évaluation est simplement l'évaluation des seuils de lactate.