Lorsque j'ai commencé l'analyse j'y croyais mais il y avait des concepts comme la castration que je trouvais inadmissibles. Puis je ne me suis découragé par manque de résultats et j'étais un peu comme Michel Onfray remonté contre la psychanalyse. Puis ça a fini par fonctionner. Ca n'aurait pu jamais se produire et j'aurais été comme beaucoup, un déçu de la psychanalyse. La psychanalyse ça peut marcher mais c'est très difficile. Pendant longtemps il y avait tout un tas de concepts en particulier lacaniens que je considérais fantaisistes et puis j'ai fini par les comprendre. Tout ça pour dire que la défiance de Michel Onfray je la comprends parce que c'est le lot de la psychanalyse et je l'ai pendant longtemps ressenti. L'inverse me surprendrait, c'est-à-dire quelqu'un qui ne connait rien à la psychanalyse qui dirait "c'est super la psychanalyse". Cette défiance est normal, même un signe de bonne santé. Il a raison de dénoncer les égarements de la psychanalyse comme le fait que le psychanalyste s'endorme durant les séances. Mais comme il l'explique, le principe de la cure s'est de dire toutes les idées qui passent par la tête même les plus aberrantes. C'est pourquoi on ne peut l'appréhender à partir des livres ou de la philosophie comme le fait Michel Onfray. Il y a des choses qui ne sont pas accessibles à une réflexion rationnelle mais de l'ordre de la rêverie, des associations d'idées et des interprétations. Il parle de quelque chose qu'il ne connait pas parce qu'il ne l'a jamais pratiqué. Il faudrait qu'il suive une analyse de quelques années pour aller jusqu'au bout de sa démarche. Dans un précédent commentaire on m'a dit que je ne pouvais pas parler correctement de Don Quichotte si je n'avais pas lu les deux tomes de 700 pages chacun. C'est la même chose pour Michel Onfray qui n'a jamais pratiqué l'analyse et qui parle dans le vide.
@Bee-Gee Жыл бұрын
Dans ses obsessions, il est probable que Mr Onfray aurait besoin d'une bonne analyse.
@patricedelestre3156 Жыл бұрын
Quand l'inconscient sera réellement connu, on verra que plus de 99% des personnes, dont 100% des analystes et psy-quelque-chose, auront obligatoirement besoin d'une analyse, très différente de l'actuelle, vu que les proches du patient seront bien plus entendus que le patient lui-même pour cerner son problème.