Peut-on définir la connaissance ? (Le Problème de Gettier)

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Philo Addict

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Күн бұрын

Пікірлер: 48
@MassonAlexis
@MassonAlexis 3 жыл бұрын
Il existe encore d'autres solutions, par exemple la condition de sensibilité de Nozick. Pour en savoir plus, la SEP est comme toujours une bonne référence accessible ne ligne : plato.stanford.edu/entries/knowledge-analysis
@jaysonwayne4489
@jaysonwayne4489 3 жыл бұрын
Bonjour alexis, je sais que cela n'aura rien à voir avec la vidéo, mais désolé je n'ai pas trouvé d'autre moyen de vous contacter, Cela concerne un individu qui détient une chaîne " un irréductible athée " je ne sais pas si vous la connaissez ? cette personne a la facilité pour me mettre dans tout mais état, je ne peux pas répondre à sais vidéo, (moi et la caméra sa fait 2) Pourtant son argumentation et ses démonstrations son facilement réfutable à mon petit niveau, Et les commentaires de sa chaîne je n'en parle même pas S'il vous plaît essayez de faire quelque chose, je vous en serai très reconnaissant, PS : désolé pour les fautes d'orthographe 😁
@guillaumelys
@guillaumelys 3 жыл бұрын
@@jaysonwayne4489 Il y a une adresse e-mail professionnelle au profil de sa chaîne ytb :)
@ilonybedigui8623
@ilonybedigui8623 2 жыл бұрын
@@jaysonwayne4489 p
@Br-xw1rv
@Br-xw1rv 3 жыл бұрын
Merci. Tu tombes à pic pour mon futur examen de prepa
@Limoxel
@Limoxel 3 жыл бұрын
Merci pour ta vidéo, c'est cool d'aborder ce sujet qui est passionnant ! Etant plutôt convaincu par le fiabilisme et par l'externalisme de la connaissance en général je vais tout de même essayer de défendre cette position :). Concernant la première objection au fiabilisme, je ne ne l'avais jamais entendu avant. Je la trouve très étonnante étant donné que la fiabilité a été clairement définie, et de façon non circulaire, par Goldman dans "Qu'est-ce qu'une croyance justifiée ?", un des articles fondateurs du fiabilisme. Je cite : "la fiabilité consiste en la tendance d'un processus à produire des croyances vraies plutôt que fausses" (p.202 de "Philosophie de la connaissance", Vrin). Ma vue est un processus fiable, non en vertu du fait qu'elle produirait des "connaissances fiables" ou des croyances fiables, mais en vertu du fait que la vue produit de facto plus de croyances vraies que de croyances fausses, ce qui n'est pas circulaire. "A partir de quel degré un processus est fiable ?" Avec la définition de Goldman, la fiabilité elle même est susceptible de degré. On a donc pas à indiquer à partir de quel degré un processus est fiable, tout ce que l'on peut indiquer, c'est le degré de fiabilité d'un processus (10% de croyances vraies produites : processus peu fiable, 96% : processus très fiable). Certes une telle position suppose que la fiabilité admet des degrés mais ce n'est pas un problème car c'est tout à fait raccord avec notre conception commune de la fiabilité : lire directement un article scientifique est plus fiable que de lire le résumé d'un journaliste scientifique par exemple. C'est même un avantage du fiabilisme de pouvoir rendre compte des différences de degré entre la fiabilité des processus : un processus est plus fiable qu'un autre dans la mesure où le premier a un meilleur ratio croyances vraies/ croyances fausses que le deuxième. En ce qui concerne l'objection de Bonjour, c'est vrai qu'elle met le fiabilisme en difficulté : elle montre que le fiabilisme implique qu'il y a des cas dans lesquels le sujet a une connaissance et a pourtant acquis cette connaissance de façon totalement irrationnelle (Norman aurait une connaissance alors qu'il n'a aucune raison de penser qu'il est vraiment clairvoyant et que sa croyance est fondée). Je défendrais le fiabilisme de la façon suivante : le fiabilisme n'est pas mis en difficulté sur cette base dans la mesure où il est bel et bien le cas que la rationalité du sujet n'est pas une condition nécessaire à la connaissance. Connaitre n'implique ni d'avoir acquis sa croyance par un raisonnement, ni de pouvoir se rendre conscient des raisons que l'on a de croire. Il existe en effet un certain nombre de cas qui rendent saillant cette particularité de la connaissance : nous sommes dans un immeuble en feu, nous voyons une porte de sortie et immédiatement nous formons la croyance que la sortie se trouve derrière la porte. Cette croyance a été acquise de manière fiable car, voir une porte de sortie produit généralement plus de croyances vraies à propos d'où se situe la sortie que de croyances fausses. Mais dans notre cas, notre croyance n'a pas été acquise par raisonnement, et, étant dans le feu de l'action, nous ne sommes même pas dans la capacité de nous rendre conscient de nos raisons de croire. De plus, la connaissance irrationnelle concerne un nombre immense de cas de connaissance : les connaissances des nouveaux nés et la connaissance animale. Un chat voit que la souris se cache derrière l'arbre, il forme la connaissance "il y a une souris derrière l'arbre", pas besoin de supposer une capacité cognitive très grande au chat pour lui attribuer cette connaissance, pas besoin de supposer qu'il est possible pour lui de faire un raisonnement du genre "je suis justifié à croire que la souris est derrière l'arbre car je l'ai vu" ou même de pouvoir se rendre conscient des raisons qu'il a de croire. Il serait très étrange d'attribuer à toutes les connaissances animales une certaine réflexivité cognitive sur les raisons de croire. En tout cas ça serait une thèse beaucoup trop forte et peu étayée empiriquement. Je pense qu'un immense avantage du fiabilisme est de pouvoir rendre compte, en réalité, de la majorité des occurrences de connaissance (à savoir les cas de connaissances animales, les autres animaux étant bien plus nombreux que l'homme). En postulant la rationalité comme condition nécessaire à la connaissance, nous nous sommes, il me semble, trop centré sur la connaissance humaine (et encore, sur une certaine forme de la connaissance humaine : la connaissance de ceux qui ont le temps de réfléchir sur les raisons qu'ils ont de croire ce qu'ils croient, autrement dit, pas forcément sur la connaissance de ceux qui sont contrains à passer leurs journées à vendre leur force de travail et qui n'ont pas le temps de penser une fois chez eux). En se focalisant sur de tels cas, on observe bel et bien une co-occurence de la connaissance et de la rationalité mais ça ne signifie pas que la rationalité est nécessaire dans tous les cas. La rationalité, ou la capacité à pouvoir se rendre conscient des raisons de croire est un processus fiable parmi d'autres. Ce que fait Bonjour dans son article et dans l'exemple de Norman le clairvoyant, c'est montrer des cas de connaissances irrationnelles qui nous semblent étranges. Mais on peut rendre compte de cette étrangeté en disant que ce qui est réellement étrange, ce n'est pas que l'on considère à tord que Norman a une connaissance, ce qui est étrange c'est la situation elle même. On pense qu'il y a quelque chose de bizarre dans ce cas car un cas où un quelqu'un acquière une connaissance par clairvoyance est un cas très étrange. Dès que l'on considère les cas beaucoup plus ordinaires de croyances vraies, acquises par un processus fiable et acquises de façon irrationnelle comme les cas de connaissances animales, nos intuitions changent beaucoup.
@MassonAlexis
@MassonAlexis 3 жыл бұрын
Merci pour ton commentaire bien fourni ! Pour le premier point, j'ai glané des infos un peu partout, l'argument je l'ai trouvé chez Moreland & Craig, "Philosophical Foundations for a Christian Worldview" (2017, p.71), c'est un manuel d'introduction à la philo d'un point de vue théiste, ils ne prennent pas parti sur cette question. Mais je suis d'accord avec ton argument, j'y avais pensé aussi. En fait, globalement je suis assez d'accord avec tes arguments, y compris sur les animaux - je le comprends d'un point de vue externaliste, parce que pour ma part je suis plutôt internaliste - et en réponse à l'exemple de Norman, j'avais aussi pensé à ces arguments. Mais c'est plutôt la notion de "connaissance" qui me gêne. Je ne suis pas loin de penser comme Peter Unger que la connaissance est un absolu qui implique la certitude.
@humanbeing9024
@humanbeing9024 3 жыл бұрын
@geekixel, je suis d'accord avec ton argumentation. Et j'ajouterai encore la réflexion suivante: Le mec qui passe devant la grange pense que celle-là est véritablement une grange parce qu'il en a déjà bcp vu ou parce que les gens qu'il connaît lui ont expliqué comment reconnaître une grange (il se baserait alors sur leur experience). Ce qui nous intéresse dans ce cas est l'échelle sur laquelle le processus cognitif de production de résultats de notre bonhomme produit, en effet, des résultats fiables. Si on prend l'échelle mondial (ou bien l'échelle de son pays, car peut-être qu'il ne saurait pas reconnaître une grange chinoise, vu que son architecture sera très différente), on peut classer sous faux positif la croyance qu'une coulisse de film serait une grange et QUAND MÊME accepter le conviction avec laquelle notre protagoniste y adhère. Pour lui c'est réellement une connaissance. Sauf que dans ce cas le très rare événement qu'un processus fiable produit un résultat faux s'est produit. Finalement je pense que la notion de connaissance peut être analysée de 3 points de vue différents. Le premier c'est justement la vie de tous les jours, où une connaissance se contente avoir été établie par un "processus fiable" dont on ignore le degré de fiabilité vu qu'on ne va justement pas tester TOUTES les portes de sortie dans le monde entier afin d'établir la proportion des faux positifs qu'on aura, en impliquant le processus "si je vois une porte de sortie, je SAIS que la sortie se trouve derrière". On se contente de la connaissance justement "un peu flou" pour la vie de tous les jours. Le deuxième type de connaissance seraient les connaissances acquises dans des expérimentations scientifiques où la fiabilité du processus d'induction à la base du résultat est plus ou moins connue - veut dire on se donne activement la peine de l'établir. Le 3e niveau de connaissance sont les connaissances "certaines" sur le plan logique. Les lois de la logique, notre propre existence, comme @DieudelaPhilo l'a dit dans sa vidéo. La coexistence de plusieurs "types" de connaissance ne me pose pas problème - je trouve plutôt que ça devient une pure discussion de termes, à la fin. L'utilisation du même terme pour des concepts différents ne nous empêche pas d'analyser ces concepts comme des sujets distincts.
@MassonAlexis
@MassonAlexis 3 жыл бұрын
@@humanbeing9024 Tout à fait, en fait le problème est de vouloir faire tenir ensemble des réalités différentes alors qu'il suffirait d'accepter d'utiliser des mots ou des qualificatifs différents.
@wittgenstein8924
@wittgenstein8924 3 жыл бұрын
Oui par contre la première critique du reliabilism est pertinente. Pour identifier un processus fiable il faut savoir distinguer une croyance vrai d'une croyance fausse et donc accéder à la vérité. Comment le faites-vous si ce n'est pas le biais de la connaissance qui ne peut exister sans processus fiable pour la justifier? Soit vous pensez qu'il y a un moyen d'accéder à la vérité qui n'est point la connaissance ce qui semble étrange, soit vous partez du princicpe que c'est un autre problème mais je ne suis pas non plus de cet avis. Où alors j'ai peut-être manqué quelque chose... Qu'en pensez-vous ?
@Limoxel
@Limoxel 3 жыл бұрын
​@@wittgenstein8924 Je pense que tu soulèves là un autre problème. Le premier problème était : on ne peut définir un processus fiable comme étant un processus qui produit des croyances fiables car on ne peut définir une croyance fiable qu'en référence au processus fiable (une croyance fiable est une croyance issue d'un processus fiable), ce qui serait circulaire. Ce que tu soulèves, il me semble, c'est la chose suivante : on ne peut identifier un processus fiable dans le monde, car pour cela, il faudrait savoir si les croyances qu'il produit sont vraies ou fausses. Or pour identifier si les croyances qu'il produit sont vraies ou fausses, il faudrait se fier à un autre processus fiable. Or pour pouvoir se fier à un autre processus fiable, il faut savoir si les croyances qu'il produit sont vraies ou fausses, il faudrait un autre processus pour le savoir, etc, etc. Le premier problème est un problème définitionnel : il montre que la définition de fiable serait circulaire. J'ai répondu à cette objection plus haut. Le second problème est épistémique : il montre que la connaissance de la fiabilité d'un processus génère nécessairement une régression à l'infini (ce qui est différent d'un problème de circularité). Je ne pourrais jamais connaitre la fiabilité d'un processus (bien qu'il n'y ait aucun problème à sa définition) car cette connaissance nécessiterait à son tour d'autres connaissances, etc jusqu'à l'infini. Je répondrais à la seconde objection comme cela : mettons que je veuille connaitre la fiabilité d'un certain processus, par exemple, le processus "demander son chemin à un inconnu à Paris" : produit-il en général plus de croyances vraies que de croyances fausses ? Ce que je vais faire, c'est tester les réponses obtenues à l'aide d'un processus que ce sais déjà fiable. Par exemple le processus fiable "marcher vers sa destination et regarder de ses yeux le nom de la rue" : c'est un processus que je sais déjà fiable pour connaitre son emplacement dans Paris. Avec ce second processus fiable, je vais pouvoir déterminer, de façon assez fiable, le ratio croyances vraies/croyances fausses du premier processus. A partir de là, on demandera au fiabiliste : oui mais qu'est ce qui me prouve que le second processus est fiable ? Il y a toujours le problème de régression à l'infini ! Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que, selon le fiabilisme, pour connaitre quelque chose, il suffis d'avoir une croyance vraie acquise par un processus fiable : il n'est donc pas nécessaire de pouvoir se rendre conscient des raisons que l'on a de croire ce que l'on croit. Cela signifie que l'on peut très bien connaitre quelque chose, du fait de l'avoir acquis par un processus fiable, sans être capable de dire pourquoi est-ce que l'on croit ce que l'on croit. Dans notre cas, on peut toujours se poser la question "qu'est ce j'ai, moi, des bonnes raisons de croire que le second processus est fiable ?", mais cette question n'est pas pertinente pour déterminer comment je sais que le premier processus est fiable. Peu importe que je ne sache pas exactement pourquoi le second processus est fiable, ce qui compte c'est qu'il le soit. Et si le second processus est fiable, quel que soit ce que j'en pense, alors il peut me permettre d'avoir des connaissances à propos de la fiabilité du premier processus. Au passage d'ailleurs, pour savoir mon chemin à Paris, je n'avais même pas besoin de savoir que le processus "demander son chemin à un inconnu à Paris" est fiable, ce qui comptait, c'est que ce processus soit fiable, peu importe que je sache qu'il soit fiable ou non. Le fiabilisme et l'externalisme de la connaissance ont cet immense avantage de pouvoir sortir du bon vieux problème de la régression à l'infini. Le cout est d'accepter qu'il soit possible de connaitre quelque chose, du fait de l'avoir acquis par un processus fiable, sans être capable de dire pourquoi est-ce que l'on croit ce que l'on croit, sans avoir de raisons subjectives de croire ce que l'on croit. Cela implique par exemple que l'on peut savoir sans savoir que l'on sait.
@Idorise
@Idorise 3 жыл бұрын
"Il faudrait donc être omniscient pour savoir quelque chose"... Exactement, c'est ma position actuelle sur le sujet de la connaissance ! 🤣 Seul Dieu, Sait réellement pleinement "quelque chose". Moi je peux m'imaginer savoir ce qu'est la lune... Seul Dieu Sait d'où provient chacune des particules qui la composent, et où elles vont, ainsi que le déplacement de chaque goûte d'eau de la mer que l'attraction de la lune cause par le phénomène de la marée... Etc...etc .. En gros on dessine la lune en faisant un cercle sur une feuille de papier alors que Dieu a créé la véritable lune, sa course, toutes les galaxies, toutes les fréquences d'ondes, d'autres choses encore moins "perceptibles", celui qui dessine la lune, son "invention" de la feuille et du stylo... 🎉 Et on s'imagine savoir quelque chose sur la lune ! #"lacartenestpasleterritoire Ce qui n'empêche pas de faire des trucs de plus en plus complexes avec la matière tout en ne reconnaissant pas Son Créateur, comme les derniers siècles le montrent. Il n'y a pas de hasard, il n'y a que Lui!
@rayaneessbayi452
@rayaneessbayi452 3 жыл бұрын
Que définis-tu par hasard? Techniquement une chose émergent à un moment T depuis le néant peut être qualifié d’hasardeuse. Ce qui constitue une ânerie en soi
@guillaumelys
@guillaumelys 3 жыл бұрын
Super vidéo, c'est top !!! Mais dit-moi Alexis, Je n'ai pas trop compris le concept de prémisse et ce que tu as voulu dire au 2e point Merci bcp
@montaudran2191
@montaudran2191 3 жыл бұрын
Merci de cette intéressante vidéo. Je ne répondrais pas à propos de quelle approche est celle qui me parle le plus mais je vais vous partager ma réflexion. Ainsi j'estime que le fait que je suis entouré d'un fluide appelé air est une connaissance. Pourquoi ? Argument 1: J'ai une expérience sensible en aspirant ce fluide dans mes poumons. Argument 2: Je sens de la pression sur moi quand existe un phénomène appelé vent. Cela va dans le sens d'un courant de ce fluide. Argument 3: Je vois des feuilles voleter, des voiliers avancer et des oiseaux voler. Cela va dans le sens de la matérialité de ce fluide qui est susceptible d'exercer une force et de sustenter un objet matériel. Jusqu'à là je n'ai fait que reprendre la définition de la connaissance comme croyance vraie justifiée mais je vais plus loin car la connaissance permet l'action sur le monde. En effet sur la base de ces justifications je peux décider (je l'ai fait) de sauter en parachute. Enfin je voudrais faire la différence entre la connaissance que peu avoir un individu qui sera nécessairement très limitée et celle que peut avoir un communauté et pourquoi pas une humanité. Ainsi un individu lambda pourrait difficilement dire qu'il a la connaissance de l'existence des bactéries car simplement il ne les a jamais vu. Par contre au niveau de l'humanité nous avons observé ces bactéries, moi même lors de mes études de bactériologie j'ai cultivé et mis sous le microscope tout un tas de bacilles et de coques. Bien autres chercheurs ont pu travailler et élaborer des connaissances sur les bactéries. Mais l'homme de la rue partage t'il réellement ces connaissances où est ce juste une croyance s'appuyant juste sur le fait que d'autres savent (l'autorité) ?. Enfin pour définir la connaissance il me semble qu'il faut faire intervenir l'effort pour la démolir. Ainsi si au niveau de l'individu la Terre peut paraitre plate, au niveau de l'humanité nous avons la connaissance que la Terre est une sphère qui tourne sur elle même ainsi qu'autour du soleil. Cela explique la suite des jours, des saisons, des étoiles dans le ciel selon les hémisphères et le simple couché de soleil sur la mer que l'on peut admirer assis sur la plage du Havre. Il est tout à fait possible de croire que la Terre est plate mais aucune des configurations ne possède de puissance explicative du simple fait que le soleil se couche sous l'horizon de la mer.
@randysitcharn2728
@randysitcharn2728 2 жыл бұрын
Dans le cas de Henry il y a une hypothèse implicite : Ce que Henry perçoit n'est pas une grange. C'est bel et bien la façade de la grange qu'il voit. L'hypothèse implicite est donc que la façade de grange perçue est équivalent à une grange. L'hypothèse est donc vérifiée pour la vraie grange mais pas pour les décors.
@randysitcharn2728
@randysitcharn2728 2 жыл бұрын
Il y a donc la fausse prémisse de Henry: façade de grange grange
@karimatigrine3894
@karimatigrine3894 3 жыл бұрын
Svp , pouvez vous me suggérer des livres qui traitent " le déisme " !
@patricedelestre3156
@patricedelestre3156 3 жыл бұрын
Une simple question va remettre en question toute connaissance supposée de l' humain, à commencer par les tiennes, si tu ne te retrouves pas dans un déni après y avoir plus ou moins réfléchi. La voici: Si absolument personne ne décide de quoi que ce soit de l' Amour qui est pourtant pour l'humain une chose forcément extrêmement importante, sinon la littérature n'en serait pas pleine à ras bords depuis qu'elle existe, pour quelle étrange raison pourrions nous décider par contre du reste, ou si l'inconscient, soit le cerveau d'origine de l'humain, en décide pourquoi ne déciderait il pas aussi de tout le reste? Bon courage, j'attends toujours les réponses de tes collègues Le précepteur, Le philosef, et Monsieur phi, ainsi que celles d'autres "tronches" scientifiques ou autres à qui je l'ai posée. Personne n'a répondu, signe d'un déni suite à la logique conclusion qui devrait s'imposer à la raison, mais que personne n'est en mesure de supporter, surtout un intellectuel, trop sûr de lui et certain de ses "connaissances". Je suis certes un amateur, en philosophie comme pour le reste, mais qui connait depuis 18 ans les deux conditions nécessaires pour que de l' Amour soit généré par l'une des deux entités composant l'inconscient de chacun chez et entre deux personnes. 18 ans c'est suffisant pour vérifier que ça se passe bien ainsi, et cette connaissance dépasse largement tout autre, surtout que ça m'a permis de comprendre l'inconscient, auquel Freud, Jung et les autres n'ont rien compris. Personne ne se pose ce type de question, personne ne connaissant quoi que ce soit de l' Amour, et d'ailleurs ne supposant pas grand chose de lui, vu que personne ne sait à quoi ça sert et d'où ça vient. De plus en avoir une référence est plus que rare, vu qu'il n'est présent que chez moins de 0,3% des couples actuels, et généralement pas ceux de grands intellectuels.
@MegaDocalex
@MegaDocalex 3 жыл бұрын
Honnêtement je pense que l'épistémologie prend trop de place dans les débats sur la connaissance, comme Henri Bergson le dit lui-même si bien notre conscience ne peut pas créer que des choses qui n'existent pas, elles doivent correspondre à des qualités réelles dans l'étendue. Pour la connaissance selon Platon, il est important de rappeler que ce dernier considère que les idées ont une véritable existence et donc la connaissance est véritablement certaine pour lui même si en soi sa métaphysique est une croyance mais je trouve que Russell a bien défendu l'essentialisme sur le coup dans les problèmes de philosophie, il est vraisemblablement raisonnable de reconnaître l'objectivité de la connaissance selon moi.
@laviedeleve4096
@laviedeleve4096 3 жыл бұрын
*Il me semble qu'il n'y a pas de connaissance autre que celle des mathématique, 1+1=2. Pour le reste il ne s'agit que de spéculation, avec un taux de réussite élevé lorsqu'on parle d'évènement du Médiocristan*
@geoffreysaadi3004
@geoffreysaadi3004 3 жыл бұрын
Il peut y avoir la raison, les lois de la logique. Et puis si quelqu'un me voit et me dis que j'ai les yeux marrons il l'a su parce qu'il l'a vu, par vérification. Il est vrai que la connaissance pur je dirais qu'elle est aussi mathématique. Pour moi la connaissance se trouve dans des vérités absolus qui ne changent jamais. La connaissance est la vérité et elle se doit d'être absolu sinon on tombe dans le post modernisme, le relativisme culturel et si tout se vaut si tout est relatif alors il n'y a pas de vérités absolus et chacun sa croyance. On en vient alors a entrer dans un monde remplis de conflits... Puisque si je décide que chacun a sa vérité qu'il n'y a pas de norme qui soit extérieur à nous alors chacun fait sa vie comme il l'entend et on ne peut pas vivre ensemble par exemple. Je donne un exemple : La conscience est la connaissance du bien et du mal , si il n'y avait pas de vérité absolue alors tu pourrais tuer, violer etc puisque pour toi ce ne serait pas mal chacun sa vision de la connaissance du bien et du mal.
@rayaneessbayi452
@rayaneessbayi452 3 жыл бұрын
Quand tu dis: Tous les hommes sont des mortels Or Socrate est un homme Donc Socrate est un mortel Tu trouves quelque chose perturbant à ce que deux prémisses puissent être définis par des définitions acquises par induction. Nous rejetons cela et ne gardons que les principes premiers tel que la causalité. Ainsi on peut ni dire que la Terre est plate ni qu’elle est ronde
@marcialgoury9212
@marcialgoury9212 3 жыл бұрын
Bonjour Alexis, J’ai du mal à voir en quoi le problème de définir la connaissance est un problème objectif, dans le sens où une personne aurait plus « raison » qu’une autre dans sa définition de la connaissance. On pourra dire qu’une personne a une meilleure définition qu’une autre si sa position est mieux argumentée. Mais si deux personnes ont une position aussi bien argumentée d’un côté comme de l’autre, personne n’aura plus « raison » qu’un autre. J’ai donc l’impression que tout dépend de l’argumentation de la définition, mais pour moi cette argumentation dépend d’une intuition de ce que devrait posséder une connaissance en termes de propriétés nécessaires et suffisantes. Le problème serait donc qu’est-ce qu’on veut attribuer comme propriétés nécessaires et suffisantes à la connaissance, plutôt que d’essayer de définir la connaissance comme une réalité objective. Etant "amateur" en philosophie, je me trompe probablement. Ce commentaire n'est donc pas une affirmation ou une position, mais plus un ressenti que j'aimerais consolider ou non. Merci d'avance !
@MassonAlexis
@MassonAlexis 3 жыл бұрын
Tout à fait, en ce sens on peut consulter ce paragraphe de cet article : iep.utm.edu/gettier/#H12 La façon de comprendre la notion de connaissance (et l'extension qu'on lui donne) n'est pas universel, cela dépend également de considérations socio-économiques et même ethniques (je suppose que l'étude de Weinberg, Nichols et Stich a été faite au Etats-Unis).
@marcialgoury9212
@marcialgoury9212 3 жыл бұрын
@@MassonAlexis Merci beaucoup pour le lien !
@lydiedijoux6426
@lydiedijoux6426 3 жыл бұрын
c est compliqué !! je penses que sur l essentiel sur la Vie on n' a aucune connaissance !! donc on sait rien du tout et l humain est bien prétentieux même les scientifiques sont dépassés car ce qu ils découvrent n est pas LA CONNAISSANCE. je suis d accord avec votre conclusion
@skywallps4945
@skywallps4945 3 жыл бұрын
Le vrai c'est le fait, il n'y a de vérité que de fait par celui qui produit. Thèse de Giambattista Vico sur la vérité ; savoir c'est faire. Dans l'antique sagesse de l'Italie.
@mohamedrezki1090
@mohamedrezki1090 Жыл бұрын
Oui il a raison sypher
@RodolfoAlcazarPortillo
@RodolfoAlcazarPortillo 3 жыл бұрын
Pas besoin de tout l'analyse: le problème de fond est que on peut jamais dire que "X est vrai", car on a pas d'accès au noumenon. Sauf pour les propositions synthétique-à priori. Mais là, on peut pas justifier (d'abord, il faut prouver le résultat de 1+pi^192 avant de justifier quoi que ce soit). Platon avait fait cette définition à l'époque où on pensé que la vérité existait sur le chose-en-soit. Mais cette position philosophique est largement abandonné. Le problème gettier s'applique alors, seulement à la connaissance scientifique, où une vérité empirique peut exister. Alors, la terre est plat est vrai pour ce qui ont justifié tel considération par le constat de son expérience. Mais là, encore, on tourne en rond.
@aol4free
@aol4free 3 жыл бұрын
S'il existe une définition de la connaissance alors cette définition fait partie, elle même, du domaine de la connaissance.
@sufyan2205
@sufyan2205 3 жыл бұрын
Tu tombes dans le trilemme d’Agripa
@aol4free
@aol4free 3 жыл бұрын
@@sufyan2205 oui c'est vrai j'y pensais plus du tout au trilemme d'Agripa qui est un élément de réponse à la question.
@stenleyjose7506
@stenleyjose7506 2 жыл бұрын
J'aime bien l'émission, mais celui qui parlait ne peut pas être un Dieu car il n'y a qu'un Dieu et son nom est Je suis. Que le Seigneur lui pardonne et lui donne SA connaissance!
@onokomachi9596
@onokomachi9596 3 жыл бұрын
Je pensais que la terre était ronde manque de bol elle est ellipsoïdale...qui l eût cru?!
@alperenboge7805
@alperenboge7805 3 жыл бұрын
Ou bonsoir, donc je voudrais savoir la je viens de commencer la vidéo mais je voudrais savoir un truc, pourquoi ce tel manque de respect envers soi avec ce nom de chaine ? Merci de votre compréhension et si vous acceptez de faire un débat avec moi, car je viens découvrir votre chaîne mais votre nom de chaine me dégoûte au plus point, cordialement.
@Toto-um8sp
@Toto-um8sp 3 жыл бұрын
Certains penchent pour le bayésianisme pour définir la connaissance je crois. Tu t'es interréssé à cette branche des mathématiques ?
@alperenboge7805
@alperenboge7805 3 жыл бұрын
Bonjour
@SylvainCab
@SylvainCab 3 жыл бұрын
1 Gramme de cocaine = 50 euros non ? Ne me demandez pas comment je sais ça.
@brunoscornet1076
@brunoscornet1076 3 жыл бұрын
Encore un concept qui se dérobe a l'explication. Tout comme le temps, saint Augustin disait qu'il savait ce qu'était le temps quand on ne lui demandait pas de l'expliquer, mais qu'il ne savait plus ce qu'il était lorsqu'on lui demandait de l'expliquer. En ce qui concerne la connaissance, le principe d'incertitude de la mécanique quantique nous dit qu'il est impossible d'avoir toute la connaissance sur l'état d'une particule ou d'un système quantique. Y aurait il un principe équivalent pour toute sorte de connaissances ?
@oliviercouraud695
@oliviercouraud695 3 жыл бұрын
Impossible de donner une définition d'un concept subjectif. L'erreur est de croire qu'il est objectif.
@MassonAlexis
@MassonAlexis 3 жыл бұрын
Oui, c'est en effet une piste de réponse comme je l'ai dit dans un autre commentaire. En ce sens on peut consulter ce paragraphe de cet article : iep.utm.edu/gettier/#H12 La façon de comprendre la notion de connaissance (et l'extension qu'on lui donne) n'est pas universel, cela dépend également de considérations socio-économiques et même ethniques (je suppose que l'étude de Weinberg, Nichols et Stich a été faite au Etats-Unis).
@oliviercouraud695
@oliviercouraud695 3 жыл бұрын
@@MassonAlexis seul Dieu sait, nous nous croyons.
@joeluc92
@joeluc92 3 жыл бұрын
Marrant tu n'as jamais parlé de la définition de vérité dans toute la vidéo alors que logiquement il y a un sacré lien entre connaissance, croyance et vérité non ?
@MassonAlexis
@MassonAlexis 3 жыл бұрын
Je le garde pour plus tard :-) Sinon je sous-entendais naturellement la vérité-correspondance.
@anchoispremierroi9775
@anchoispremierroi9775 3 жыл бұрын
"" la vérité n'est pas de ce monde"". Pourquoi ne pas considérer une connaissance en rapport avec son temps, son. époque. Les jeune français connaissent-ils le sens de la triple donation ? Et les français qui s'en f.....? Une connaissance a-t-elle besoin d'être sue pour exister? On revient à l'idée qu'une connaissance a une temporalité et une spatialité. Juste une réflexion personnelle ( je n'ai aucun bagage philosophique).
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